Oursquipense

L’avarice comme mode de fonctionnement et ce que cela peut donner. Edifiant.

Très fort le passage où un responsable d’un comté américain explique qu’il a mis le marché en main aux banques ( "Vous avez exagéré sur les sommes prêtées, vous baissez vos prétentions, les gens gardent leurs maisons et vous vous revoyez quand même un paquet de pognons") et où il explique que toutes les banques ont refusé. Le but était donc bien aussi de détruire une partie de la population par le biais de prêts ruineux.
 
Résultat = soit "ils" gagneront, soit le peuple gagnera. Le combat final est proche.

D’accord ce n’est qu’une question de forme pourtant c’est loin d’être superficiel selon moi.

J’en ai plus qu’assez de ces débats, conférences, interviews parasitées par des bruits de voitures, conversations annexes, bruits de télephones, bruits de vaiselles etc.
 
Quand on a envie de se faire entendre on fait en sorte d’avoir une présentation minimale. Personnellement si un sujet n’intéresse pas suffisamment un reporter ou un videaste pour qu’il le mette en valeur je ne vois pas pourquoi je m’y intéresserais.

Sinon Etienne Chouard à l’air d’être un super-gars, il prend l’apéro chez moi quand il veut.

Christophe Willem a l’air de s’ennuyer ferme à l’extrême gauche.

Jean Robin progresse mais il marque encore mal ses temps, il faut regarder les supermen du stand-up, on peut être drôle avec 3 fois rien et surtout en restant silencieux pendant quelques secondes en plein mileu d’un sketch.

Bonjour Eric,

j’ai écouté plusieurs fois cette conférence (qui contient quelques erreurs de date parfois). On ressent bien Guillemin, ce qu’il veut faire passer et je trouve ça bien. Cela permet justement de se prémunir d’une adhésion totale à sa thèse. Comme Guillemin est un formidable conteur, j’écoute d’abord l"histoire qu’il me raconte. Ensuite je la questionne.

Concernant cette conférence la vision de Guillemin de la période 1793-1794 me semble exagérement robespierriste (Robespierre en est presque réduit à un gars qui aime les chiens, il aurait pu passer chez Drucker le dimanche quoi  !).
 
On a surtout l’impression que finalement il n’y avait aucun pouvoir en France parce que finalement pour que Danton et Robespierre tombent la même année c’est que le pouvoir était ailleurs. C’est là ou la vision de Guillemin me gêne et ce pour la plupart des sujets qu’il traite. Tous ces "héros" sont victimes ou complices d’un destin qu’il semble ne maîtriser en aucune manière. Il y a comme une force occulte qui systématiquement ordonne les choses dans le discours de Guillemin et jamais il ne précise vraiment les contours de cette chose ni surtout si elle est cohérente, pensée, voulue ("les pouvoirs d’argent" oui il le dit mais qu’est-ce que cela signifie clairement ?). 

Ce qui aurait été vraiment scandaleux c’eut été de dédommager les parents d’orphelins.