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Pierre Régnier

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    Pierre Régnier 3 mars 2012 14:51

    L’article se termine en nous informant que "A France Inter cette réaction, au premier degré, face à une émission dite de divertissement laisse circonspect".


    Toute l’hypocrite bien-pensance désormais installée à France Inter est résumée dans cette phrase.


    D’abord parce que c’est France Inter qui a pris soin, en s’en vantant, de faire durer l’ambiguïté sur la réalité de l’émission (qui passe à une heure de grande écoute, rappelons-le).


    La station s’est en effet efforcée de laisser croire le plus longtemps possible qu’il s’agissait de faire réfléchir "psychanalytiquement" sur des sujets divers et importants de la vie contemporaine. Et ce serait finalement la "stupidité" des auditeurs (ceux qui "appellent" et ceux qui écoutent) méprisés (sans guillemets) par la station qui ferait apparaître que l’émission doit y être "dite" de divertissement.


    Ensuite parce que France Inter participe désormais activement à la construction de la "nouvelle bien pensance", qui doit beaucoup à Charlie Hebdo" et à son ancien directeur venu prendre la direction de la station radio toujours officiellement "de service public".


    Philippe Val fut longtemps l’animateur de l’humour "totalement libre" qui s’exprimait dans Charlie Hebdo, jusqu’au jour où il a montré très concrètement, en virant l’un des plus célèbres collaborateurs du journal,  que la liberté avait tout de même une limite : celle au-delà de laquelle on n’est plus dans ce que le patron juge convenable.


    C’était le signe attendu en très haut lieu pour constater que Val ferait bien, désormais, un bon patron pour France Inter. Il est donc venu diriger la station, animé par son "anarchototalitarisme" très respectable.


    Il en a profité pour assurer, dans cette station, une bonne place à quelques autres libertaires de la bien pensance compatible avec le goût du pouvoir personnel, tels que Caroline Fourest, qui n’en finit plus de promouvoir la "bonne" islamisation de la France et de l’Europe, en bataillant ferme contre la "mauvaise", allant jusqu’à demander qu’on fasse taire ceux qui montrent la dangerosité de l’une et de l’autre. 


    A la fin de l’émission commentée ici, les "comédiens-psy", donneurs de leçons au "bon peuple imbécile ne sachant pas reconnaître un propos humoristique", prennent soin de confondre ostensiblement mais "en bafouillant", l’antisémitisme et l’antisionisme pour qu’on voit bien que leur ambiguïté volontaire l’est à dessein dans toutes les directions.


    Le problème est que, depuis des années maintenant, la renaissance de l’antisémitisme "de gauche" est une réalité pas du tout rigolote et qu’elle est même, selon moi, extrêmement inquiétante.


    Le problème est qu’il va bien falloir en venir à la mise en question du fameux propos de Pierre Desproges selon lequel "on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui". 


    C’était probablement vrai pour le "tout" de Desproges et pour ses conceptions intimes du "n’importe qui". Mais ces deux notions sont devenues, dans les grands médias contemporains, du "n’importe quoi". Notamment sur France Inter où, en fin de compte, on nous demande de faire confiance aux valets (1) pour nous garantir la bonne rigolade et nous éviter de tomber dans la mauvaise.


    On entend fréquemment, sur France Inter comme ailleurs, de très nombreuses expressions des pires confusions cultivées, à gauche et à l’extrême-gauche comme à droite et à l’extrême-droite… et ailleurs. Ceci devrait nous conduire à refuser que l’on rigole à tout propos, même avec des gens  supposés (ou auto-proclamés) très bien.


    L’exemple le plus fréquent, et que je dénonce avec le plus d’insistance depuis des années, de confusion cultivée est celui de l’islamophobie qu’il faudrait assimiler à du racisme, de la xénophobie et de la haine pour ne pas être soi-même assimilé à "n’importe qui" et mériter l’envoi devant un tribunal de la République.


    Avec le temps, cette culture-là devient franchement odieuse, et France Inter ne peut se croire excusable de la pratiquer en son sein parce que les autres "grands" médias la pratiquent avec la même persévérance.


    P.R.


    (1) Si si, j’ai bien le droit de faire un tel jeu de mot, même si j’ajoute ici une faute d’orthographe. Les juges en ont décidé ainsi en ne trouvant rien de répréhensible dans le fait de qualifier de "souchiens" les français de souche. C’est forcément chez ceux qui entendent "avec l’esprit mal placé" qu’est la faute, pas chez l’auteur du jeu de mot, lequel en réalité n’en était pas un… puisque cet auteur vous le dit.



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    Pierre Régnier 9 janvier 2012 15:14


    Il y a aussi, Machiavel 1983, Requete et quelques autres,


    les gouvernants sarkoziens qui, avec la complicité de la pseudo-Gauche, violent la laïcité républicaine pour promouvoir l’islamisation de la France. Voir ici :


    http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/03/11/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-2


    Et Cascabel a raison : le contenu des religions est différent.


    Et, surtout, leur degré de dangerosité est différent. Et c’est cela qu’il faut principalement considérer dans une République démocratique, pour le traitement des problèmes religieux. Voir ici :


    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/que-l-annee-2012-apporte-la-107103



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    Pierre Régnier 25 décembre 2011 10:39


    C’est dans de nombreux pays d’Afrique que les femmes, particulièrement courageuses, feraient un monde pacifique, égalitaire et solidaire…


    si les démocraties ne les trahissaient, à Paris et ailleurs en Europe, là où l’égalité des sexes est officiellement proclamée.


    Puisse 2012 être l’année qui verra la fin de cette trahison.



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    Pierre Régnier 20 décembre 2011 18:29

    @ Valérie Igounet (s’il lui arrive de lire les commentaires d’Agoravox TV)

     

    Dès sa sortie en 2000 j’ai lu votre Histoire du négationnisme en France. C’est un livre précieux, dont je recommande la lecture à mes amis, et que je tire de temps en temps de ma bibliothèque pour me remettre à l’esprit des évènements et des noms que j’ai plus ou moins oubliés.

     

    C’est en mars 2000 que j’ai achevé et daté un petit essai, toujours inédit, que j’ai titré Désacraliser la violence religieuse, objectif qui me préoccupait depuis des décennies.

     

    Je suis né en 1938, et j’ai découvert le génocide des juifs vers ma quinzième année. Avant cela j’étais bien conscient qu’on sortait d’une terrible guerre, mais il me semble que le sort qui y avait été fait aux juifs n’était pas le contenu principal des informations sur le sujet.

     

    Dans mon petit essai j’avais inclu une Lettre ouverte à Roger Garaudy, que j’avais en vain, dans un premier temps, proposée en tribune libre au Monde, puis qu’avait publiée le journal philosophique dirigé par Oscar Brénifier, Le vilain petit canard.

     

    C’était une époque où Le Monde publiait de piètres libres opinions sur Garaudy pourvu qu’elles tapent sans mesure sur le bonhomme. Ainsi avait été publié un papier de Robert Rédeker qui reprochait au Monde de qualifier Garaudy de "philosophe" simplement parce qu’il était agrégé de philosophie et publiait des livres qu’il prétendait philosophiques. "On devrait alors", disait ironiquement Rédeker en substance "considérer le négationnisme comme une philosophie et l’enseigner comme telle à l’école de nos enfants".

     

    J’avais écrit, via Le Monde, une lettre à Rédeker pour me moquer de lui, en lui faisant remarquer qu’il se comportait comme les staliniens qui avaient effacé, des photos historiques de la révolution d’octobre, le visage de Trotsky quand celui-ci était devenu un "traître" dans la propagande des nouveaux maîtres.

     

    Ma moquerie pour Rédeker me rendit d’autant plus à l’aise pour le défendre, plus tard, quand ce fut lui qui subit les attaques odieuses - comme par exemple celle de Pascal Boniface dans Témoignage Chrétien à l’automne 2006 - après ses justes critiques de l’islam dans son fameux article du Figaro.

     

    Depuis, des journalistes du Monde ont rejoint les judéophobes "de gauche" qui justifient leur antisémitisme par leur "antisionisme", et qui ne reconnaissent comme véritable antisémitisme que celui qui s’exprime encore au Front National. C’était prévisible.

     

    Vous n’avez pas rejoint ces intellectuels égarés, mais est-ce suffisant ? Ne pensez-vous pas qu’on n’en serait pas là - à cette judéophobie de gauche en France comme aux égarements anti-israéliens et pro-islamistes au Moyen Orient - si on avait accepté de voir l’inacceptable complaisance multimillénaire pour la conception criminogène du Dieu de l’Ancien Testament au service de son "peuple élu".

     

    Si, par exemple, on avait reconnu que, dans Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, Garaudy relevait un véritable problème dans le premier chapitre titré par lui "Les Mythes théologiques".


    On ne gagne jamais durablement à négliser ou à nier un grave réel problème pour servir une plus importante noble cause, comme par exemple la dénonciation de l’ignoble négation du génicide des juifs par Hitler.


    "L’autre négationnisme" ici relevé devra bien être reconnu et combattu lui aussi très fermement. J’ai longtemps cru et espéré que des penseurs aussi honnêtes et scrupuleux que Daniel Sibony ou Pierre-André Taguief allaient le faire. Ils ne l’ont pas fait.


    Puissiez-vous être l’historienne qui, courageusement, le fera. 



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    Pierre Régnier 20 décembre 2011 11:30



    @ Catherine Ségurane

     

    L’islam "reste dans sa violence moyen-âgeuse", dites-vous.

     

    Je crois, moi, que cette violence est le fruit de la "spiritualité" criminogène contenue dans le Coran, justifiée et prônée par le prophète Mohamed (par ailleurs contre-exemple en humanité dans sa vie personnelle).

     

    Il me semble que la principale différence entre votre pensée et la mienne est ici : Je crois en plus que la violence coranique n’a été possible que parce que les Pères de l’Eglise catholique ont confirmé et justifié la violence antérieure du Dieu des juifs et des chrétiens (trahissant ainsi le prophète juif Jésus dont ils se réclamaient).

     

    Quinze siècles plus tard, et alors que cette croyance dans une authentique "juste violence ancienne" de Dieu commençait à tomber en désuétude après Vatican II, le cardinal Ratzinger, mauvais conseiller de Jean-Paul II devenu par la suite son successeur Benoît XVI, l’a réanimée, re-dogmatisée et re-sacralisée.

     

    Et ses théologiens, comme lui redoutablement dogmatiques, ont publié la terrible Bible annotée de Jérusalem (en 2001, le Nouveau Catéchisme, lui, est de 1998).

     

    Dans cette Bible les notes réaffirment que la criminalité de Dieu était réelle, juste et bénéfique à l’époque de l’Ancien Testament, notamment quand Dieu appelait au génocide des cananéens  : il s’agissait, disent explicitement les monstrueux théologiens, d’annoncer la venue, plus tard, du merveilleux Jésus qui, lui aussi, obéira totalement à Dieu mais, cette fois, pour appeler à l’amour et à la paix universels.

     

    Je suis convaincu que, dans l’Eglise catholique actuelle, de nombreux responsables, y compris à de très hauts niveaux, ont pris conscience de la gravité de l’erreur qui a consisté à suivre le dogmatique Ratzinger et à en faire un pape mais, en plus de la difficulté qu’il y a toujours à reconnaître ses fautes, ils sont face à un énorme problème "de gros sous", comme je le disais déjà il y a 6 ans dans un texte reproduit ici sur Agoravox :

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/quand-la-communaute-sant-egidio-31120

     

    Comme vous, Catherine Ségurane, je souhaite que les musulmans rejettent la violence moyen-âgeuse fruit de la croyance directement criminogène enseignée par le prophète Mohamed et les rédacteurs du Coran. Mais, contrairement à vous, je crois qu’ils ne pourront le faire que si le judaïsme et le christianisme rejettent leur croyance indirectement criminogène, antérieure mais réactualisée et revivifiée par Ratzinger / Benoît XVI.


    Cette croyance judéo-chrétienne qui a permis la violente croyance coranique.


    Pour les catholiques et les chrétiens en général, il s’agit d’adhérer vraiment et d’adhérer seulement au merveilleux message de Jésus contenu dans les Evangiles. 

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