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Joe Chip

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  • 3 votes
    Joe Chip Joe Chip 24 janvier 2016 11:21

    @maQiavel

    Oui, on se marre en lisant fdesouche ces jours-ci. Les mecs passent au gré du vent de l’apologie du darwinisme racial décomplexé au marxisme racial moralisateur et démagogique, pas étonnant qu’ils en soient là où ils en sont, c’est à dire à vociférer sur un blog dont les commentaires sont effacés au bout de quelques heures pour éviter les emmerdes (pour bien prouver qu’on est dans le défouloir et l’entretien de l’impuissance collective).



  • 1 vote
    Joe Chip Joe Chip 24 janvier 2016 11:17

    Je trouve ça normal que des losers résignés-réclamants (comme dirait le percutant Jacques Attali), les untermensch franchouillards de la mondialisation, les salauds sartriens du repli sur soi et de la fermeture à l’Autre, qui sont victimes en réalité de leur propre incurie et de leur indisposition constitutive au changement, soient abandonnés à leur sort, c’est la dure réalité darwinienne du milieu social qui n’est qu’une métaphore civilisée de la lutte pour la survie. 

    De la même manière il est tout aussi normal qu’on laisse des migrants au sang frais, tous héroïques, courageux, dignes et travailleurs (comme dans les reportages de France 2), dont les trois-quarts sont médecins, ingénieurs, professeurs d’université, etc., venir s’installer dans nos pays moribonds pour payer les retraites de nos classes moyennes irresponsables tout en apportant la contribution revigorante et très nécessaire de leur fertilité et de leur capital génétique (tout est question de capital). 

    Car comme dirait l’excellent Guy Sorman - autre sommet de la pensée française contemporaine - la migration est un processus darwinien qui élimine les faibles et sélectionne les forts qui vont ensuite contribuer à l’économie, monter des entreprises, travailler dans le bâtiment, etc. 

    Forts qui entreprennent logiquement la conquête du ventre des femelles des mâles occidentaux avachis et tétanisés par 70 ans de social-démocratie, de paix capitaliste et de consumérisme lénifiant, et qui ont d’autres problèmes à gérer : dépression nerveuse, virilité en berne, harcèlement au travail, harcèlement fiscal, temps de transports, liberté de la femme, emmerdes en tout genre, toutes choses qui l’éloignent des réalités fondamentales de la vie avec lesquelles le migrant est en contact quotidien : prendre le territoire, manger, se reproduire. 

    Autrefois, on appelait ça une invasion, quand les murs d’une cité tombait, les conquérants tuaient les hommes et violaient les femmes, histoire de faire table-rase du passé et de bien faire comprendre qui étaient les nouveaux maîtres. Au moins à l’époque, il n’y avait pas de féministes pour expliquer que seuls les violeurs blancs étaient des salauds et trouver des circonstances atténuantes douteuses aux conquérants violeurs (ils ne supportent pas l’alcool, ils n’ont pas l’habitude de la liberté de la femme, etc.), elles se contentaient d’écarter les jambes pour survivre. Mais ne soyons pas cyniques, ce ne sont là que des aléas temporaires inhérents aux échanges multiculturels et à la mondialisation que l’on disait autrefois "heureuse" (ah ah ah, tous ces concepts en forme de foutage de gueule que les électeurs français ont continuellement validé par leur suffrage : "mondialisation heureuse", "autre europe", "europe sociale", etc.), bientôt triomphera le bien-mieux-vivre-ensemble sur fond de dette et de chômage de masse.

    Il y a quand même eu du progrès : les Allemands peuvent continuer à vivre pendant que leurs femelles se font tripoter en masse, aimables préliminaires à la gigantesque partouze métisseuse voulue par l’oligarchie. 



  • 2 votes
    Joe Chip Joe Chip 20 janvier 2016 11:01

    En politique, il faut donner ce qu’on n’a pas, et promettre ce qu’on ne peut pas donner. (Louis XI)

    Les Français sont des veaux. (Charles de Gaulle)



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    Joe Chip Joe Chip 3 janvier 2016 02:40

    @Heimskringla

    Culture nazie ? On trouve des svastika et des nazis stylisés voire romantiques dans les manga mais ça fait partie des clichés que les japonais recyclent sans vraiment se les approprier. 

    Tu devrais lire "Le Maître du Haut-Château" de Philip K Dick si ce genre de sujet t’intéresse. C’est une uchronie dans laquelle les nazis et les japonais ont remporté la guerre et se partagent les USA. 

    dans Le Maître du Haut Château, les habitants de l’ouest des États-Unis se relèvent lentement de la défaite par l’innovation artisanale, par la vente de leur patrimoine à des vainqueurs qui l’apprécient. Ils commencent à prendre leur revanche comme le montre le personnage Frank dans sa relation avec les Japonais, mais sont décrits comme gardant un fort complexe d’infériorité devant la culture de leurs vainqueurs, comme dans notre véritable monde où les Japonais, privés de leur armée, vis-à-vis de la culture des occupants américains, se sont investis massivement dans l’excellence économique.

    Le point de vue et le mode de pensée des Japonais est très finement décrit dans ce livre. Pour les Japonais, le nazisme est une curiosité esthétique qu’ils mettent sur le même plan que les vampires, les mutants radioactifs, etc... les japonais ne font pas forcément la relation avec la dimension morale qui est un truc typiquement occidental. Les Japonais ne voient pas le monde selon un filtre manichéen. D’ailleurs la polémique en Europe au sujet de ce manga "nazi" ne leur paraissait pas excessive ou injuste, mais incompréhensible. 

    Voilà un candidat "révolutionnaire fasciste" à une élection japonaise (sous-titre anglais) :

    https://www.youtube.com/watch?v=df7jOd6HcIY

    "Je suis Toyama Hoichi. Cette nation est horrible. Je me moque de la réforme politique comme de toute autre réforme. Rien ne sera solutionné par la réforme ou par le changement, nous ne sommes plus dans un tel état d’optimisme. Nous devons abandonner cette nation détestable. Cette nation doit être détruite. Je n’ai pas une seule proposition constructive."

    Evidemment, les nazis auraient eu sans doute du mal à sympathiser avec des supporters de foot bourrés, des skinheads et des clowns du KKK. Le racisme nazi se rapproche beaucoup plus du racialisme du XIXème siècle même s’il reposait aussi sur des bases collectivistes et démagogiques. 



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    Joe Chip Joe Chip 3 janvier 2016 00:13

    A la base, le racialisme tel qu’il a été théorisé en Europe au XIXème siècle servait surtout à justifier la domination économique écrasante et rapide de la bourgeoisie anglo-saxonne en lui donnant l’aspect d’une vérité scientifique. On théorisait ainsi des classes ou plutôt des "clades" au sein de la race blanche, divisée entre brachiocéphales (tête ronde) et dolichocéphales (tête allongée), races nordique, alpine, méditerranéenne... les racialistes allemands ont d’ailleurs émis l’idée que la civilisation gréco-romaine avait été créée des petits groupes aryens (en se basant notamment sur l’étude des traits des statues...) parce qu’il leur paraissait inconcevable d’associer le génie grec à la "race méditerranéenne" issue de métissages complexes. Le thème de la race supérieure au XIXème siècle est surtout lié à des considérations sur l’intelligence, l’hygiène, la physiologie, etc...

    Le racisme "blanc", phénomène propre au 20ème siècle, c’est encore autre chose, voire l’inverse... une sorte de communisme racial exalté à travers l’homogénéisation absolue de la communauté d’appartenance. Là ce n’est plus un idéal hiérarchique mais au contraire un idéal d’égalité qui s’exprime, la couleur est vécue comme le point commun et le facteur égalisant entre tous les membres de la communauté. C’est le racisme des "fraternités blanches" style Ku-Klux-Klan, Afrikaners, skins, etc... au final, tu peux être un gros tas alcoolique, c’est pas grave, si tu es blanc, tu as gagné ton ticket, tu es de la race supérieure...

    Pas d’accord avec Maqiavel sur le Japon. Il y a pas plus raciste que les Japonais, au point qu’ils ne veulent accueillir quasiment aucun réfugié sur leur territoire (je crois que c’est autour de 20 annuellement au Japon...). Le fait qu’ils ne réfèrent pas aux catégories du racisme européen du XIXème siècle ("jaune") ne veut pas dire qu’ils n’ont pas une conscience raciale assez affirmée, mais qui s’affirme par des modalités différentes et subtiles conformes au caractère nippon. Evidemment un Japonais est trop pudique et trop discret pour vociférer son racisme comme un supporter de foot néo-nazi. Ca ne veut pas dire que le racisme n’existe pas mais qu’il s’exprime différemment, avec des réactions de gêne, de stress ou de fuite, voire de fétichisation sexuelle de la différence. Ce qui est également un critère du racisme même s’il peut sembler à priori positif (noir à grosse bite, etc.).

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