En septembre 2011, il y a eu une information importante :
11 septembre 2011 :
Budget de l’UE : neuf pays entament un bras de fer contre Bruxelles.
Neuf pays européens, dont l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni vont faire savoir lundi à la Commission que sa proposition de futur budget de l’UE (2014-20) est trop élevée face au contexte de rigueur généralisée, selon des sources diplomatiques.
"La proposition de la Commission européenne est trop élevée. Les hausses de dépenses du prochain cadre multiannuel sont nettement excessives par rapport à ce qui est requis pour une stabilisation du budget européen", indique un projet de déclaration conjointe obtenu l’AFP, qui doit être rendu public lundi.
Les ministres des Affaires européennes d’Autriche, du Danemark, d’Allemagne, de Finlande, de France, d’Italie, des Pays-Bas, de Suède et du Royaume-Uni doivent approuver ce document lors d’une rencontre lundi à Bruxelles, avant une réunion avec leurs homologues de l’ensemble de l’UE.
http://www.20minutes.fr/economie/784994-budget-ue-neuf-pays-entament-bras-fer-contre-bruxelles
Mais ça, c’était en septembre 2011.
Ensuite, il y a eu mai 2012, l’élection de François Hollande. Et la France a changé de camp. Après mai 2012, la France a rejoint le camp des Etats européens favorables à une augmentation du budget européen.
Enfin, il y a eu le vendredi 8 février 2013 : les chefs d’Etats et de gouvernements d’Autriche, du Danemark, d’Allemagne, de Finlande, des Pays-Bas, de Suède et du Royaume-Uni ont gagné une bataille historique.
Ils ont obtenu une baisse de 3 % du budget européen.
Et la France se retrouve dans le camp des vaincus.
Pour la période 2014-2020, le budget de l’Union Européenne sera au niveau minable de 1 % du PIB de l’Union Européenne.
Et il reste des bisounours qui croient encore à "l’Europe fédérale" ?
J’éclate de rire !
Mercredi 6 février 2013, je viens de lire cette phrase dans "Le Monde" :
"Le Front national se banalise et plus d’un tiers des Français adhèrent à ses idées."
Et ça m’a rappelé le score du Front National au premier tour de l’élection présidentielle de mai 2012 : Marine Le Pen avait obtenu 6 421 426 voix, soit 17,90 % des suffrages exprimés.
Désindustrialisation de la France, usines qui ferment, effondrement de l’industrie en France, chômage qui explose, crise économique, crise financière, crise sociale, appauvrissement des classes populaires, appauvrissement des classes moyennes, "Le Front national se banalise et plus d’un tiers des Français adhèrent à ses idées", etc, etc.
Alors continuons à répéter le slogan habituel pour nous rassurer :
« L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. »
Continuons pendant que le bateau coule.
Continuons pendant que l’euro coule la France.
Et Manuel Valls, notre ministre de l’Intérieur ?
Jeudi 31 janvier 2013 :
Karachi : un témoin accable le contre-espionnage français.
Un professionnel du renseignement affirme que les services "savaient" pour le financement occulte de la campagne de Balladur via des contrats d’armement.
Un professionnel du renseignement affirme que le contre-espionnage français était au courant dès 1994 d’un financement occulte de la campagne de Balladur via des contrats d’armement et dès 2002 de la piste financière de l’attentat de Karachi qui a coûté la vie à quinze personnes. Le témoignage de Gérard Willing, qui dirigeait une société de renseignement privé, est pris au sérieux par les enquêteurs et les parties civiles qui vont demander de nouvelles auditions, selon des sources proches de l’enquête.
La Direction de la surveillance du territoire (DST) "savait tout dès 1994-1995" sur un financement de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur grâce à des rétrocommissions liées aux contrats d’armement avec l’Arabie saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta), a témoigné Gérard Willing dans un entretien à l’AFP après une audition lundi chez le juge antiterroriste Marc Trévidic. La DST a, selon lui, surveillé le siège de campagne du Premier ministre, filmant les allers et venues et "les valises" d’argent liquide. Les services "n’ignoraient rien", a affirmé cet homme, qui dit avoir travaillé ponctuellement pour la DST.
C’est dans ce cadre, selon lui, que la DST lui aurait demandé d’identifier des personnes filmées devant le QG de M. Balladur qui réfute tout financement occulte de sa campagne. Mais, selon M. Willing, "tous les documents ont été détruits en 2011". Gérard Willing a réaffirmé par ailleurs avoir fait, dès le 13 mai 2002, cinq jours après l’attentat, un compte rendu oral à l’intention de la DST, faisant le lien entre l’attentat et une piste financière. Il aurait également rédigé une note écrite à l’intention du général Philippe Rondot, alors patron du renseignement français.
Les services français "savaient" tout.
Dans cette note consultée par l’AFP, Gérard Willing écartait, sur la base des témoignages de correspondants au ministère britannique des Affaires étrangères et du chef d’état-major de la marine indienne, la piste d’al-Qaida, privilégiée par le juge Jean-Louis Bruguière. Il émettait "l’hypothèse" d’un attentat commis en représailles après l’arrêt, en 1996, des commissions et leur "captation par les amis orientaux du camp chiraquien" après l’élimination des premiers intermédiaires, Ali Ben Moussalem, Abdul Rhaman El-Assir, et Ziad Takieddine. Leur mise à l’écart a financièrement "lésé beaucoup de monde", notamment au Pakistan, selon Gérard Willing.
La thèse d’un détournement des commissions est aussi défendue par M. Takieddine, mis en examen dans le volet financier du dossier. Mais "la DST n’a pas tenu compte" de sa note, explique Gérard Willing. Cette piste d’un attentat de représailles est privilégiée par le juge Trévidic, qui a repris l’enquête en 2007, après la découverte fortuite, en 2008, dans les locaux de la Direction des chantiers navals (DCN), du rapport Nautilus écrit quelques semaines après l’attentat, et qui faisait état de la piste financière.
Le juge a récemment demandé la déclassification de la note de M. Willing, jamais versée au dossier. "Les services français savaient et ont tout caché, ils devront s’expliquer devant la justice", a réagi Gilles Sanson, qui a survécu à l’attentat et pour lequel "on est au coeur d’une affaire d’État".
Son avocate, Me Marie Dosé, estime que ce témoignage "confirme que les services étaient au courant de la piste financière depuis 2002".
Avocat des familles, Me Olivier Morice a condamné "l’entrave au plus haut niveau de l’État" dans cette affaire.
Mardi 27 novembre 2012 :
Hollande : "La résolution de la crise grecque lève les doutes sur la zone euro"
Le président français François Hollande a estimé mardi que la résolution de la crise grecque allait permettre de lever tous les doutes sur l’avenir de la zone euro, lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre belge Elio Di Rupo à Paris.
"La résolution de la crise grecque va permettre maintenant de lever tous les doutes sur l’avenir de la zone euro, son intégrité, sa pérennité", a déclaré M. Hollande après l’accord trouvé dans la nuit de lundi à mardi sur les moyens de réduire la dette grecque.
Fin de citation.
François Baroin a été ministre de l’Economie et des Finances de juin 2011 à mai 2012. François Baroin vient de publier un livre, "Journal de crise". Il raconte une réunion secrète qu’il a organisée pour prévoir les conséquences concrètes d’un éclatement de l’euro. Il baptise cette réunion "Black Swan".
François Baroin raconte cette journée de novembre 2011 : c’est la page 13 et les suivantes :
Cette hypothèse-là, le "cygne noir", je ne l’avais pas imaginée jusqu’alors. Je réunis autour de moi trois personnes de confiance. Discrétion obligatoire. Ils ne devront en parler à personne, ni à la presse, évidemment, ni même à leur entourage. Le rendez-vous a lieu dans mon bureau, au sixième étage à Bercy. C’est une discussion sans documents. Pas de traces. Chacun sait que l’objet seul de la réunion, s’il était connu, pourrait avoir des conséquences désastreuses.
Nous sommes dans l’obligation d’imaginer une implosion de la zone euro et ses terribles conséquences. Même si j’espère et crois que nous parviendrons à un dénouement "heureux", je rappelle que nous ne pouvons pas exclure à 100 % le pire scénario. Le pire ? La sortie de la Grèce de l’euro, un effet de contamination, une théorie des dominos qui entraînerait l’éclatement de la zone euro et de facto la sortie de la France. Un scénario cauchemar. Je demande à ces personnes de confiance de travailler sur deux hypothèses : le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro pour la France et deux types de pertes : celles du secteur banques-assurances d’une part, et celles de l’éclatement de la zone tout entière d’autre part. Je veux pouvoir, si nécessaire, donner ces informations au président et au Premier ministre. Il nous faut tout envisager : combien de temps prendrait cette sortie de l’euro ? Comment s’organiserait la fabrication d’une nouvelle monnaie ? Quelles seraient les conséquences d’une telle annonce ? Comment éviter un bank run, une panique bancaire, lorsque les clients se ruent dans les banques pour retirer tout leur argent ? Quel pare-feu faudrait-il mettre en place ? Quel montant ? Quel plan pour sauver l’épargne, le système bancaire et au bout du compte notre économie ? Un fil rouge, un seul : protéger les économies des Français. Rien ne doit filtrer. Pour éviter un affolement général, mais aussi une défiance des marchés, des attaques contre l’économie de notre pays, et un effet boule de neige.
Ce livre de François Baroin montre la différence entre les paroles et les actes des dirigeants politiques européens :
- Dans leurs paroles, devant les caméras de télévision, les dirigeants politiques européens nous disent avec un grand sourire : "La crise de la zone euro est finie. Tout va bien. Tout s’arrange. Nous contrôlons la situation."
- MAIS AU MEME MOMENT, dans leurs actes, dans le plus grand secret, ils préparent l’éclatement de la zone euro.
C’est une belle bande de menteurs.
Des menteurs de droite, des menteurs du centre, des menteurs de gauche.
Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?
- « Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
- « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
- « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
- « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
- « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)
- « On a voulu créer un grand marché avec la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. L’exigence des règles du jeu communes explique que le Conseil des ministres a adopté 280 lois. Mais ce qui était indispensable étant fait, il y aura dans l’avenir moins de lois européennes. » (Jacques Delors, 19 septembre 1992, La Croix)
La Cour des comptes grecque juge anticonstitutionnelles des coupes dans les retraites.
Or le niveau de la dette grecque n’est pas viable et l’hypothèse d’arriver à un taux d’endettement de 120 % du PIB en 2020 ne semble pas atteignable. Dans son projet de budget, le gouvernement estime le niveau de la dette à 189 % pour 2013 et à 220,4 % pour 2016.
Dette publique de la Grèce :
2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
2009 : dette publique de 129 % du PIB.
2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.
2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le premier défaut de paiement de la Grèce a effacé 107 milliards d’euros de dettes.
2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
2015 : dette publique de 207,7 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
2016 : dette publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
La question n’est plus de savoir si le deuxième défaut de paiement de la Grèce va avoir lieu.
La question est de savoir quand le deuxième défaut de paiement de la Grèce aura lieu.
En zone euro, il va y avoir des défauts de paiement en cascade.
Un coup d’Etat se prépare.
Un coup d’Etat anti-démocratique se prépare.
Lisez cet article :
Angela Merkel affiche sa fermeté. Alors que doit s’ouvrir ce jeudi 18 octobre un nouveau sommet européen à Bruxelles, la chancelière allemande fait savoir qu’elle souhaite que l’Union Européenne puisse rejeter le budget d’un pays membre.
"Nous pensons, et je le dis au nom de l’ensemble du gouvernement allemand, que nous pourrions faire un pas en avant en accordant à l’Europe un véritable droit d’ingérence sur les budgets nationaux", a-t-elle déclaré. Angela Merkel appuie l’idée de confier un droit de veto dans ce domaine au commissaire européen aux Affaires économiques.
(Dépêche AFP)
Vous avez bien lu : ce ne seront plus les députés et les sénateurs français qui décideront du budget de la France.
Ce sera le commissaire européen aux Affaires économiques.
Ce sera un technocrate non-élu, sans aucune légitimité démocratique, qui décidera finalement quel doit être le budget de la France.
En clair : ce sera Olli Ilmari Rehn qui décidera finalement quel doit être le budget de la France.
Olli Ilmari Rehn, né le 31 mars 1962 à Mikkeli en Finlande, est un homme politique finlandais et européen membre du Parti du Centre (Kesk).
Après avoir été brièvement commissaire européen pour les Entreprises et la Société de l’information en 2004, il a occupé pendant cinq ans le poste de commissaire européen pour l’Élargissement. Depuis 2010, il est titulaire du portefeuille des Affaires économiques et monétaires.
Jeudi 2 aout 2012 :
Mario Draghi : c’était du bluff.
Mario Draghi : c’était du pipeau.
Mario Draghi est le gardien de la fosse septique.
La Banque Centrale Européenne est devenue une fosse septique, remplie d’obligations d’Etat pourries.
Elle sent mauvais, ta fosse septique, Mario. Elle est en train de déborder. Reste bien assis sur le couvercle de ta fosse septique, Mario.
Si tu es croyant, prie le Ciel pour éviter le débordement de ta fosse septique.
Mais surtout, Mario, surtout, ne nous rejoue plus de pipeau. Ce n’est plus la peine : nous savons tous ce que tu es.
Tu es un impuissant qui bluffe.
Tu es un impuissant qui ne peut faire qu’une seule chose : jouer du pipeau.
Tu es un impuissant qui joue du pipeau, assis sur le couvercle de ta fosse septique.
Mercredi 13 juin 2012 :
L’Italie emprunte 6,5 milliards d’euros à un an, mais ses taux s’envolent.
Le Trésor italien a emprunté mercredi comme prévu 6,5 milliards d’euros à un an, mais a vu ses taux d’intérêt s’envoler alors que la péninsule est revenue depuis le début de la semaine dans la ligne de mire des marchés, a annoncé la Banque d’Italie.
Les taux de ces obligations à un an se sont inscrits à 3,972%, contre 2,34% lors de la dernière opération similaire le 11 mai.
Fin 2011, l’Italie avait une dette publique de 120,1 % du PIB.
120,1 % du PIB, soit 1897,179 milliards d’euros.
La zone euro va exploser.
Tant mieux.
L’Histoire est en train de détruire leur abjecte Union Européenne.
Comme toutes les constructions supranationales, leur Union Européenne pourrie est en train de se disloquer.
Les taux des obligations d’Etat de l’Espagne et de l’Italie sont en train d’exploser.
L’Espagne et l’Italie foncent vers le défaut de paiement.
Espagne : taux des obligations à 10 ans :
Jeudi 7 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,090 %.
Vendredi 8 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,220 %.
Lundi 11 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,508 %.
Mardi 12 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,705 %.
http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND
Italie : taux des obligations à 10 ans :
Jeudi 7 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 5,710 %.
Vendredi 8 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 5,770 %.
Lundi 11 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,032 %.
Mardi 12 juin 2012 : le taux du 10 ans était de 6,171 %.
Comme en 1789, l’Histoire va balayer cette aristocratie.
Cette aristocratie est en train de vivre ses derniers mois.
Samedi 14 avril 2012 :
Sur son blog, Paul Jorion écrit :
L’ÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : L’INSTANTANÉ.
Ce que vous voyez sur ce graphique produit par l’agence de presse Bloomberg, c’est l’éclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis qu’au-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées par pays où ces sommes aboutissent.
Les gagnants : 1. Allemagne, 2. Pays-Bas, 3. Luxembourg.
Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3. Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique.
Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro. Un pays dont l’argent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays receveur de prêter le même montant au pays donneur.
Si des sommes quittent un pays, c’est bien sûr que leurs habitants (riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires, pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués.
Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards d’euros ont quitté l’Espagne.
N.B. : La Suisse n’étant pas dans la zone euro, les mouvements de capitaux vers la Suisse n’apparaissent pas sur le graphique.
Mardi 3 avril 2012 :
Espagne : la dette publique va bondir à 79,8 % du PIB en 2012.
La dette publique de l’Espagne devrait bondir de plus de onze points en 2012, à 79,8 % du PIB, a annoncé mardi le gouvernement, contraint à un effort de rigueur sans précédent pour rétablir la confiance des marchés et de ses partenaires européens.
La dette publique passera de 68,5 % du PIB à la fin 2011 à 79,8 % du PIB, un niveau qui reste inférieur au chiffre de 90,4 % qui sera la moyenne de la zone euro, a indiqué le ministère espagnol du Budget, en marge de la présentation au Parlement du budget 2012 du pays, marqué par des mesures de rigueur sans précédent.
Espagne : le chômage atteint un nouveau record.
L’Espagne compte 4,75 millions de chômeurs en mars, a annoncé le ministère de l’Emploi. Il s’agit du huitième mois consécutif de hausse du chiffre du chômage, ce qui le situe à un niveau record depuis la première diffusion de ces statistiques mensuelles en 1996, et a fortiori depuis le début de la crise en 2008.
En mars, 38.769 chômeurs de plus ont été comptabilisés, soit une augmentation de + 0,8 % par rapport à février, et + 9,6 % sur l’année.
Avec une économie atone, le pays souffre du taux de chômage le plus élevé parmi les pays de l’OCDE et de l’Union européenne : selon l’Institut national de la statistique (Ine), ce taux était de 22,85 % de la population active fin 2011.
Pour l’office européen des statistiques, Eurostat, l’Espagne affichait même un taux de chômage de 23,6 % en février.
Mardi 7 février 2012 :
Grèce : taux des obligations à 1 an : 528,384 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 185,458 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 52,876 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 34,442 %.
Grèce : report à mercredi de la réunion des dirigeants politiques.
La réunion des dirigeants politiques grecs prévue ce mardi pour valider les réformes exigées par les bailleurs de fonds d’Athènes en échange d’un deuxième plan d’aide a été repoussée à mercredi, a déclaré un responsable gouvernemental grec.
Un responsable de parti qui n’a pas souhaité être identifié a indiqué que ce report était lié au fait que les dirigeants des formations politiques n’avaient pas encore reçu le texte du projet d’accord sur ce plan de renflouement de 130 milliards d’euros.
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