Saint-Denis : le culot de l’hébergeur du commando terroriste !

Trop bon trop con, il a été victime de sa générosité, de sa compassion pour des humains dans le besoin, je ne vois pas où se trouve le culot, d’ailleurs, le pauvre, il est tout juste sorti de prison, pour des bêtises de jeunesse, un petit meurtre, un petit braquage et là il tombe sur des auto stoppeurs en rade qui lui demandent de l’es héberger, ce qu’il fait avec le coeur alors qu’il est lui même, semble t’il dans le besoin, mais pour se réinsérer dignement et humainement, il leur tend la main, qui n’a pas déjà héberger une brebis galleuse chez lui ?

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Qui peut, honnêtement, se vanter de n’avoir jamais été trompé sur la nature humaine, qui n’aurait pas fait comme ce pauvre gars qui joue, décidément de malchance, car on peut dire qu’il est poursuivi par une sorte de scoumoune, ce brave jeune.
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Il l’explique bien d’ailleurs, dans d’autres interviews que j’ai pu voir, je n’arrive toujours pas à lire les vidéos, mais c’étaient des photos sous titrées, qu’on lui avait demandé si il ne savait pas fabriquer des cocktails molotovs, et le pauvre tout dépité a dû, la mort dans l’âme leur avouer qu’il n’était point barman, quand il a vu des kalachnikovs dépasser de leurs sacs de couchage, il a pensé tout de suite à une partie bon enfant de paint ball, qui ne l’aurait pas fait à sa place, je vous le demande ?
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Quand ils ont dit qu’ils allaient faire la bombe, il a cru naturellement qu’ils parlaient de cette figure acrobatique exécutée en milieu liquide qui consiste à se jeter à l’eau en boule pour déplacer une masse d’eau la plus conséquente possible afin d’éclabousser joyeusement les autres baigneurs, qui pourrait le lui reprocher ? C’est un réflexe humain de faire confiance.
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Quand il a entendu parler de balles, qui à sa place n’aurait pas imaginé tout de suite une partie endiablée de tennis ou de ping pong entre amis sportifs ?
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Quand il a entendu le mot daesh, qui à sa place n’aurait il pas tout de suite songé à un baril de lessive, la femme voulait sans doute faire ses courses de manière fort légitime, faut il le blâmer pour autant ?
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Quand il a entendu le mot Syrie, qui d’entre nous n’aurait pas immédiatement pensé à cette application logiciel pour I-Phone, SIRI, sérieusement, il y avait légitimement des raisons de prêter à confusion. Tout le monde aurait fait la même erreur.
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Quand il a entendu le mot grenade, qui à sa place n’aurait pas tout de suite songé au goût savoureux de ce délicieux fruit exotique homonyme ?
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Quand ils ont parlé d’ouvrir le feu, qui n’aurait pas compris : "démarrer la cuisson pour faire cuire les pâtes ?"
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Au mot chargeur qui n’aurait pas compris, plus de batterie pour nos smartphones à sa place ? Hein ? Qui ? Certainement ni vous ni moi.
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A la vue de quelques armes, qui d’autre, dans le contexte du 93, je le rappelle, n’aurai pas immédiatement pensé à des accessoirs pour un clip de rap ? Certainement pas moi, ni vous.
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Essayons de savoir raison garder, la tête et le sang froids, et ne pas accuser n’importe qui de n’importe quoi, dans ce mouvement d’hystérie collective que je ne comprends pas depuis vendredi, je sais bien que la sortie d’un nouvel épisode de vendredi 13 avec Jason est un évènement en soit qui déclenche les passions des cinéphiles, mais, un peu de décence s’il vous plaît, enfin quoi.