@Candide En continuant mes pérégrinations sur le net, toujours de Gaël Giraud (PIB et croissance énergétique), l’explication de la nécessité du rôle de l’arbitre de l’état dans cette émission et de la "connerie" des néo-classique de l’idéologie du "laisser faire" : https://www.youtube.com/watch?v=0FZoCK4nRPM&feature=youtu.be&t=1188 Je l’ai positionné directement au moment de l’intervention, mais sur l’ensemble, il parle aussi du rôle de l’émission de "monnaie" par le crédit (uniquement) des banques privées (qu’il faut garder), de comment les banques françaises ont été sauvée en 2008 (pour éviter l’arrêt brutal), de la politique déflationniste, et qu’on pourrait mettre en place les mêmes type de mécanismes pour la transition énergétique, car l’énergie fossile étant limité, forcément, on sera bien au bord de la falaise à un moment ou un autre si on ne change pas de direction (PIB en relation avec l’énergie).
Pour en revenir au sujet de base, l’interventionnisme de l’état en économie, il en faut (mais ça se discute sur les modalités).
@Candide Puisque vous êtes "chaud" pour voir les à côtés entre l’économie et la physique, il y a aussi cette conférence (il y en a d’autres sur le même sujet, mais elle est sur les choix de droite de Youtube de la précédente)
@Candide Parce que la fixation d’une parité est
arbitraire. S’il s’agit du franc, il faut calculer à partir du niveau
des prix, des salaires, de la compétitivité, etc.
Sur ce coup là, je me suis planté lamentablement d’un facteur 1000 (T au lieu des Kg) comme l’a fait justement remarquer pegase. Évidemment, je me doutes que ça ne sera pas du 1 pour 1 "pile poil", mais je vois mal un établissement de parité à 10 pour 1 ou plus (1 ordre de magnitude ou plus dans un sens ou dans un autre, inflation ou déflation trop forte).
Paul Rueff a dévalué le franc de 17% en 1958. En approximation "grosso-modo" en physique 17% (1 pour 0,83) (1 pour 1) << 90% (1 pour 0.1 ou 10 pour 1) pour rester dans la dévaluation. Le but du calcul rapide c’était de voir si "grosso-modo", on avait assez de quantité d’or pour la masse monétaire actuelle, et comme on est dans le même ordre de grandeur, c’est le cas à ma grande surprise d’ailleurs (ça n’aurait pas été le cas avec mon calcul qui s’est avéré faux de 1 pour 1000). Même si 20% ou plus, ça peut faire très très "mal au fondement" pour une économie locale, on reste d’accord.
@Candide Mais votre professeur se base malheureusement sur une fausse interprétation de la loi de Say. (Cf. La thermodynamique des transitions économiques) Justement, ça tombe bien que vous précisiez, en revisionnant cette conférence, j’avais aussi tiqué sur l’interprétation de cette phrase par rapport à la lecture rapide que j’avais faites de l’article sur Say.
La conférence est ultra puissante dans le concept général, elle est desservie par son côté ultra-compact (j’ai beau avoir fait de la thermodynamique plus jeune, si on n’a pas manipulé, c’est beaucoup trop condensé) et le côté sympathique mais néanmoins "professeur tournesol" de l’intervenant. Parce que là, c’est le fonctionnement "brut et mécanique" de l’économie sans idéologie. A un niveau global, il faut 2 monnaies
["régulateur de watt"] (une pour les biens non renouvelables et une pour
les services) pour réguler l’économie d’un même pays ou ensemble de
pays. Cela permettrait de diminuer le chômage et les inégalités sociales
en Europe Et ça explique aussi que si on ne garde que l’Euro, les inégalités vont mécaniquement augmenter (état ou pas état).
Et si vous êtes étudiant en économie ou si le sujet vous intéresse, ce parallèle avec la thermodynamique tue tout et vaut la peine d’être étudié pour avoir un plus par rapport aux autres (asymétrie d’information à votre avantage). Son explication sur les cycles d’entreprises peuvent vous permettre de savoir quand développer/produire/investir aux meilleurs moment du cycle, et réfléchir à la mise en place d’un "régulateur de watt" dans votre entreprise.