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Dubitatif

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    Dubitatif 16 septembre 2016 21:23

    @Socarate

    Le problème de cet exercice, c’est qu’il est a 2 étages.

    1 : Il faut d’abord trouver le nombre de jouet au total : 8 + 6 = 14
    2 : Puis trouver la décomposition dans les réponses qui arrivent au même total, c’est à dire la réponse D : 10+4 = 14.

    C’est typiquement le genre de question qui est posé à un entretien dans une boîte US d’informatique, mais c’est le seul rapport.

    En fait, c’est une question qui fait appel soit disant à l’imagination créative. Penser hors des données du problèmes.
    Soit disant, parce que si on a une imagination créative, on peut se dire que le coffre est fermé, que l’étagère est trop haute, que les parents ont interdits l’usage de certains jouets ou que ce sont des jouets qui n’intéresse pas l’enfant car pas de son sexe ou de son age, etc, etc, ...

    Mais là ou je rejoins tout le monde, c’est que c’est hyper sadique de poser ce genre de question en CP.
    ça demande une grande maitrise de l’addition (on parle de CP là, qui apprennent l’addition), et une pensée par abstraction (que physiologiquement, on acquiert plusieurs années après).
    L’enfant sera plus naturellement amené à choisir la réponse A ou B, vu qu’il retrouvera les chiffres 8 & 6.

    Et je ne fais pas plus le malin, parce que j’ai mis sur pause pour bien lire la question et les réponses du QCM, sachant qu’il y avait un piège vu que A, B & C étaient manifestement faux.
    Et au lieu de poser une question directe à l’ancienne pour des enfants de cet age "combien y a t’il de jouets ?", on passe par une question détournée.

    Les enfants ont une pensée créative (plus que les adultes), mais dans l’imagination pure et sans être bornés, quand on part sur l’abstraction, il faut décomposer le problème, ce que je dis plus haut avec l’étape 1 & 2 (quel est le nombre de jouets au total ? puis dans la liste des réponses suivantes quel est la réponse qui a le même total).

    Ça me fait penser aux questions du code de la route, qui ont des tournures de phrases bizarre (le temps d’analyser la phrase, on a largement le temps de se planter dans un arbre au lieu de réagir avec plus d’instinct), avec aucun rapport avec la réalité. (j’avais finit par faire et refaire toutes les photos pour "formater" mon cerveau afin d’assimiler toutes les tournures de phrases biscornues des rédacteurs de l’épreuve, ce qui m’a permit de le passer du premier coup, et encore je n’étais pas sûr de réussir).

    Conclusion, c’est un exercice stupide, car pour répondre rapidement, il faut "formater" le cerveau, alors que soit disant on doit faire appel à la pensée créative (on obtient l’effet inverse sans la décomposition, on apprend à marcher avant de courrir).
    C’est carrément vicieux et on est dans l’inversion des valeurs et celui qui a pondu l’exercice pour des CP mérite des A/R de claques à la "Obélix".



  • 5 votes
    Dubitatif 5 septembre 2016 22:07

    @Clown Intelligent
    Je ne pense pas que les musulmans veulent "imposer" aux non-musulmans leurs moeurs : personnellement, je n’ai jamais vu un musulman me demander de faire le ramadan, par exemple.
    Comme dit Frida, votre expérience personnelle n’est pas un étalon de la température Française.

    Parce que si je ne me réfère qu’à mon expérience personnelle, ça fait 2 années d’affilées que des Mulsumans me demandent de faire le ramadan avec eux pour que ça soit plus facile pour eux.
    Et je suis dans un milieu d’ingénieur, et ils avaient moins de 30 ans.
    Cette année, ça a été plus soft, vu les fortes chaleurs, c’est sûr que quand ils nous voyaient boire de l’eau (dans notre coin, sans être ostentatoire), ça devait leur donner soif.
    Mais ce sont eux qui s’imposent cette épreuve, ils l’ont choisis, donc ils doivent assumer sans se dire que ça serait plus facile si tout le monde faisait pareil.
    Et un ami proche a été témoin d’une famille insultant des gens qui prenaient un pique-nique entre midi et deux dans un parc en disant que "ça ne se faisait pas pendant le Ramadan".

    L’année dernière, le collègue de travail en équipe a été bien plus insistant, c’était limite du prosélytisme.
    Au bout de quelques jours, j’ai coupé court à la conversation en rétorquant "je ne t’oblige pas à boire du vin et manger du porc, alors ne vient pas m’obliger à suivre tes préceptes".

    La réalité, c’est que le Ramadan, c’est une épreuve, c’est un peu fait pour aussi, pour endurcir sa volonté.
    Le deuxième effet "Kiss-Cool", c’est que si le mulsulman est un peu isolé dans son milieu professionnel, il s’auto ostracise pendant un mois, vu qu’il ne peut plus partager les repas, qui sont quand même un liant de base des relations sociales.
    D’où ce côté de plus en plus revendicatif pour demander du soutien dans cette épreuve en les accompagnant (si tout le monde est au même niveau, ça ferait disparaître "l’envie", vaste programme).

    Comme je l’ai dit plus haut, c’est un choix personnel, je le respecte, mais qu’on ne me casse pas les pieds avec.

    Et puis je passerais vite sur les tartuffes qui ne mangent pas et ne boivent pas la journée par pression sociale, mais c’est l’orgie culinaire dés qu’ils sont rentrés à la maison sans faire leurs 5 prières et manger léger comme c’est préconisé par leur religion, car c’est un mois théoriquement de spiritualité, ce n’est pas une pause "matérialiste" diurne.



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    Dubitatif 26 août 2016 00:59

    @Socarate
    Quelque soit l’exemple auquel vous pensez, il a du être un mirroir d’une réaction que vous avez eu à ce moment là => dissonance cognitive => ""tuer"" le messager.

    Tout simplement parce que la perfection est inatteignable (dans la nature, rien n’est à "100%", c’est une vue de l’esprit le mot "perfection").

    A partir de ce constat, c’est très facile de contrer les "gens parfaits", vu que la perfection n’existe pas au niveau du plan matériel/physique et ils se retrouvent coincés à un moment ou un autre dans leurs contradictions.

    Mais comme le dit le proverbe "il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".



  • 3 votes
    Dubitatif 23 août 2016 22:11

    @Socarate
    vous etes encores sous l influence de vos instinct de survie de tribus prehistorique et de vos mentalite clanique.

    Mais on l’est tous à différent degrés, c’est facile à froid avec le temps de la réflexion de se dire qu’on a dépassé tout ça, mais il suffit de se retrouver à chaud dans une situation que l’on considère critique (a tord ou a raison) et le circuit émotionnel reprend le dessus parce qu’il a une réaction instinctive.
    Là aussi, les personnes qui savent garder leur sang-froid dans une situation critique, le nombre de fois ou j’ai du en croiser se compte sur les doigts des mains.
    Nous n’avons pratiquement pas changés biologiquement en 200.000 ans, donc forcément, nos instincts pas beaucoup plus.
    Quand à la mentalité clanique, le nombre de Dunbar montre que là aussi on est limité physiologiquement aux alentours de 150-170 personnes dans notre entourage, et que les structures sociales restent stable pour une population de 500 à 2500 individus.
    Aux delà de ces nombres, on subit un stress social qui peut amener à la névrose ou la dépression.

    je vous dis moi que vous avez qques millenaires de retards.
    "Moi", je n’ai pas besoin d’en dire plus.

    Mais la neuroscience et la biologie confirment que de toute manière, nous n’échappons pas à notre condition primitive, peut-être que sur du très très long terme (on parle de centaines de milliers d’années, voir des millions), nous pourrions changer nos instincts, mais ça ne sera plus "l’espèce humaine", ça sera "autre chose"...

    Pour l’instant on est tous des couillons qui nous précipitons sur un "Auto Darwin Awards" de l’espèce humaine.
    Et la recherche de position sociale (instinct primitif : plus de chance de reproduction) par l’argent/pouvoir (but) en est la cause majeure, vu le bras de levier que quelques individus peuvent avoir sur des dizaines de millions, ce qui serait impossible avec la taille d’un clan ou d’une tribu.

    L’utopie, c’est bien, mais comme il existe des limites physiques "dures" (ex : vitesse de la lumière), on a aussi des limites physiologiques et biologiques "dures" **, et quand on pense organisation sociale, il faut garder le nombre de Dunbar en tête, plus on augmente la taille, plus ça devient chaotique et instable => augmenter les contraintes et les pressions sur les membres de cette organisation sociale, autrement elle explose.

    ** Oui certains peuvent arriver à les transcender, mais pendant un cours moment, pas 24/24, 365/365, du coup dans la vrai vie, on est tous des simples humains.



  • 2 votes
    Dubitatif 23 août 2016 22:09

    On est tous xénophobe à différent degrés :
    "La xénophobie est une « hostilité à ce qui est étranger », plus précisément à l’égard d’un groupe de personnes ou d’un individu considéré comme étranger à son propre groupe (endogroupe)"

    Il y a un groupe d’ami(e)s en réunion (soirée, repas, réunion....), une nouvelle personne débarque, et tout le monde va se demander ce que ça va changer pour lui ou le groupe.

    C’est une réaction totalement indépendante de toute nationalité, ethnie, religion ou autre.
    Vos pouvez prendre un groupe d’ami(e)s le plus bariolé possible mais qui se retrouvent sur un sujet/une activité, vous aurez le même effet.

    Personne n’est pur **, donc ça ne sert à rien de faire le concours de celui qui a "la plus grande" sur sa "pureté anti-xénophobie".

    ** J’ai rencontré beaucoup de personnes qui se disaient "pures", mais aucun ne l’était. Les vrais "purs" agissent quand il le faut, ils ne parlent pas.

    Race, je déteste ce mot qui me gonfle, parce que c’est du vocabulaire d’élevage ;
    "Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique inférieur à l’espèce. Les races sont distinguées à des fins d’élevage et de sélection ... leur circonscription taxinomique repose généralement sur des critères subjectifs et pratiques (notamment utilisés pour la désignation commerciale)"

    A partir du moment ou le débat se pose sur les races, qu’on soit un "gentil bisounours" ou un "affreux facho", tout les personnes qui participent à ce débat, n’ont peut être pas conscience qu’elles acceptent l’idée qu’elles sont qu’une valeur marchande classifié selon des critères subjectifs et pratique.
    Donc je ne veux même plus participer à un débat de races/racisme/etc...

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