Savoir placer sur une carte le nom des 3 pays baltes sans les intervertir et connaitre leur capitale, je me demande s’il y a plus de dix personnes en France qui sauraient le faire.
Sur le fond, oui, il faut qu’il y ait débat, pas tant au niveau des commentateurs -fussent-ils éclairés- qu’au niveau des experts de la discipline concernée
Que d’abord les thèses ’’dissidentes’’ soient analysées point par point par les spécialistes, et qu’une réponse soit apportée pour chaque point. Non pas évasive, mais argumentée, prouvée et documentée. Et il faut un ’’plan d’action’’ pour résoudre les questions qui demeurent ouvertes. Car à notre niveau, on doit ’’ramer’’ pour essayer de trouver le pour et le contre (enfin, sauf ceux qui savent sans comprendre).
Et ensuite cela devrait donner lieu à congrès pour en débattre.
Lors du surgissement de l’épidémie de Wuhan, il y a eu une ’’grande peur’’ au niveau mondial notamment dans le corps médical et les gouvernements (craignant d’être accusé de laxisme) amplifiée par le sensationnalisme des médias, résurgence des peurs des temps de la ’’grande peste’’. Cela d’autant plus que depuis quelques décennies, des alertes circulent à l’OMS et dans les congrès, prévoyant qu’il y aura forcément tôt ou tard une pandémie cataclysmique.
Comme dans toute grande crise, il y a eu alors conjonction entre des ’’mystiques’’ (maximalistes sanitaires, dogmatiques de l’infaillibilité vaccinale...) et des ’’opportunistes’’ (affairistes de grands labos, gouvernants influençables...), ayant entrainé la généralisation de l’utilisation d’un produit de nouvelle technologie, sans le recul de l’expérience.
Les études épistémologiques indiquent que la médecine n’a jamais autant progressé qu’en période de guerre (chirurgie) et d’épidémies infectieuses, car cela lève les prudences et précautions ordinaires, et qu’il y a acceptation de prise de risque. De même que la technologie est tirée par celle des armements.
Saura-t-on un jour le bilan global de vies réellement épargnées par les mesures prises lors de l’épidémie, par rapport aux victimes des risques qui ont été pris (incluant le stress et l’affaiblissement de l’état général) ?