Pardon, je veux bien sûr dire que je crois que la cité n’est pas fatalement liée à la perversion de l’asservissement, mais peut être conçue différemment.
Et bien oui, ce que dit MaQiavel est tout-à-fait — enfin, PARTIELLEMENT — vrai ! Avant Étienne de la Boétie (bien avant), Sénèque avait déjà observé que « quelques-uns sont tenus en servitude, un plus grand nombre y tiennent ».
Là ou repose mon raisonnement - et je persiste (vous vous en doutiez) - c’est dans le "partiellement" vrai. C’est vrai, jusqu’à un certain point, pas SI reculé que ça à l’échelle de l’humanité, d’ailleurs. Point que j’ai déjà mentionné souvent : l’avènement du néolithique et le passage de la vie nomade et semi-nomade à la vie sédentaire.
La servitude vient avec la cité. Mais la cité en elle-même est-elle FATALEMENT la cause inévitable de l’asservissement, où bien c’est l’imperfection de la conception de la cité qui a engendré des effets pervers ? La cité est-elle inévitablement vouée à engendrer la perversion, ou la perversion qui fût engendrée avec la cité est-elle liée à d’autres facteurs pouvant être détachés de la conception de la cité ?
Je ne le crois pas, sinon, Eric, tu penses bien que je me serait rangé, soit à ton point de vue, soit à celui de maQuiavel
C’est ici qu’il faudrait que j’introduise ce que je viens juste de découvrir, histoire de faire progresser le débat à une nouvelle strate, chers amis
Mais je ne sais pas si je suis autorisé à invoquer Korzybski et sa sémantique générale ? En ai-je le droit ? L’audace ? L’arrogance ? Lui qui démonte non seulement Aristote, mais également Descartes ? Ne risquerais-je pas d’attirer sur moi les foudres de mes coreligionnaires ?