Non, l’IA n’est pas un outil comme les autres, c’est le dernier. La preuve ? Les professionnels qui commencent à former et utiliser des IA spécifiques à leur domaine constatent que l’IA devient très intéressante. Le problème qui se pose déjà, c’est qu’on ne comprend plus les réponses, même si elles sont valables.
Oui, les réponses d’une IA peuvent être fausses (hallucinations ou mauvais apprentissage) ou correctes . Mais si une fois sur 2, elles trouvent rapidement quelque chose de juste alors il "suffit" de tester la réponse.
Et c’est là le problème quand on ne comprend rien à la réponse fournie. D’un côté, il y aura les entreprises peu scrupuleuses qui ne vont pas très bien vérifier ce que l’IA a pondu et mettront en exploitation plus rapidement que leurs concurrents pour gagner des parts de marché, oui, des pépètes. Bref, l’IA dans la main de chefs d’entreprises mues uniquement par le profit, c’est la cata.
On va avoir de plus en plus de produits conçus par l’IA et mal vérifiés (ça coûte trop cher de vérifier, surtout quand on ne cherche même pas à comprendre, ou qu’on n’a même pas l’intelligence pour comprendre). Et même en supposant que tous ces produits fonctionnent parfaitement sans créer de catastrophes, alors l’homme aura de toutes façons perdu le contrôle. Les hommes vont se transformer en simples enfants assistés par des objets magiques. C’est déjà le cas pour beaucoup d’entre-nous aujourd’hui, mais là, ce sera pour tout le monde, ingénieurs compris.
C’est pas pour demain ? Ça commence aujourd’hui et ça va aller de plus en plus vite puisqu’on va évidemment faire travailler l’IA à s’améliorer elle-même...
Donc non, l’IA n’est pas un outil comme les autres, ce n’est pas internet, la roue ou l’imprimerie. C’est la fin, même dans le scénario le plus optimiste.
Encore un qui n’a rien compris à l’économie... Je cite Didier Raoult lorsqu’il parle de l’industrie pharmaceutique et des revues pseudo-scientifiques : "Ils sont là pour se faire de l’argent, ce ne sont pas des gens gentils du tout".
A-t-il entendu parler de la main invisible d’Adam Smith ? La recherche de l’intérêt personnel conduit à la richesse commune... Donc il faut voler, duper, mentir, etc... si ça vous rapporte (et les lois le permettent, encore heureux !), car le bien être commun a besoin de votre égoïsme. Merci à Adam Smith pour cette belle leçon d’économie qui scelle les bases de notre système économique vertueux.
Titre scandaleusement anti-sémite. Les israéliens sont des saints guidés par leur dieu qui ne se trompe jamais. Et les juifs qui les critiquent sont également anti-sémites.
Un monde libre devrait généraliser la vision du logiciel libre, ou au minimum open source (puisque c’est différent) à toute l’industrie. Fin des brevets et de la propriété intellectuelle sous toutes ses formes.
Pas besoin d’un appareil spécial au fabricant pour écouter les trames qui circulent dans votre voiture ou dans votre machine à laver : tout le matériel qu’on peut acheter devrait être documenté librement sur internet et dans les moindres détails.
Cela ne voudrait pas dire que toute le monde pourrait dépanner son matériel (car tout devient très complexe). Mais cela rendrait le système économique bien plus efficace. Il y aurait beaucoup moins d’avocats, aucun ingénieur qui, après avoir trouvé la solution à son problème, devrait y renoncer pour une solution moins efficace parce qu’un brevet a déjà été déposé (et obligerait son entreprise à payer une rente pour réutiliser ce qu’il a pourtant redécouvert lui-même).
La question qui tue : comment "rémunérer" ceux qui cherchent si on ne peut pas rentabiliser leur résultat par une rente sur la propriété privée ? Actuellement, on rémunère beaucoup plus de gens qui sont bien moins efficaces, donc le problème n’est évidemment pas là. Le système "économique" (qui n’est en fait que politique) n’a jamais été créé pour être efficace ou juste, mais pour être au service d’une minorité qui veut décider de tout à la place des autres, sans travailler, tout en captant le plus possible le travail des autres.
Les paysans au Moyen-Âge n’avaient ni monnaie ni propriété privée (impôt sur la terre, qu’ils ne possédaient pas, payé en blé que le seigneur gardait alors jalousement dans son château pour ne pas avoir à partager en cas de famine).
Maintenant qu’on donne quelques piécettes au travailleur et une cage à lapin en ville en guise de logement (dont il peut être l’heureux propriétaire !), alors l’esclave accepte sa condition et le système de privatisation du monde. Très judicieux. Et ceux qui sont contre ce système sont justes nuls en économie : bien pratique.
La médecine est un peu le clergé de l’époque moderne. Le pouvoir qu’on peut avoir sur un individu si on réussit à le convaincre qu’il est malade : ce pouvoir peut aller jusqu’à tuer. Dieudonné a fait un très bon sketch sur ce sujet.
Et tout l’intérêt des pandémies, c’est d’obtenir ce pouvoir sur la population entière.
La grosse faiblesse de l’homme est de se faire dominer et manipuler par toutes les croyances absurdes qu’on lui inflige depuis l’enfance. Si on ne croyait ni en la monnaie, ni en la propriété privée, il faudrait une armée très coûteuse pour qu’on "accepte" de se faire voler constamment (voler peut sembler incohérent si la propriété n’existait pas, mais le travail, bien réel, est la base de toute richesse, et son bénéfice doit revenir au travailleur). Si l’homme croit bêtement à ce qui le soumet, c’est parce qu’il a trop peur d’être exclus du troupeau. L’homme est bêtement grégaire, l’ingénierie sociale en tire sa substance.