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perlseb

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  • Premier article le 27/05/2010
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  • 6 votes
    perlseb 11 avril 2013 18:06

    Non, malheureusement, le bitcoin ne fait pas partie de ces monnaies. Le bitcoin utilise des logiciels libres pour faire croire que c’est une monnaie libre. La novlangue nous explique que c’est une monnaie décentralisée car elle n’est pas dépendante de banques centrales ou de banques tout court.
     
    La seule et unique question, lorsqu’une monnaie est créée c’est qui a le pouvoir de l’émettre à partir du vent. Et là, on a déjà la réponse : ce n’est pas décentralisé : il faut en acheter avec du vrai argent à des escrocs qui se foutent pas mal de savoir quand cette nouvelle chaîne de Ponzi se cassera la gueule.
     
    Une monnaie décentralisée serait une monnaie dont la création est décentralisée (car seule la création a une importance). En l’occurence, le peuple voterait pour des grands projets prioritaires en fonction du taux de chômage, et on sortirait l’argent d’un chapeau pour réaliser ces grands projets : c’est ça une monnaie décentralisée, une monnaie qui répond aux votes du plus grand nombre et dont la création profite à l’ensemble de la collectivité selon ses attentes. Tout le contraire de nos monnaies actuelles (créées essentiellement par les banques privées selon leur désir) ou du bitcoin (acheté avec l’argent des banques).



  • vote
    perlseb 9 avril 2013 22:14

    la masse où les différences de niveaux sont aplanies ne peut qu’être totalitaire
     
    Oui, sauf que le totalitarisme, c’est justement l’élitisme poussé au plus au point. Et de quels niveaux parlons-nous ? Il ne s’agit pas de demander à quelqu’un qui a un don pour cultiver de faire du travail à la chaîne ou à quelqu’un qui a des facilités intellectuelles de faire un métier manuel. Seulement il faut voir que personne n’est doué dans tous les domaines et qu’on ne peut pas prétendre qu’un domaine est plus important qu’un autre. Il n’y a pas d’élite possible non pas parce qu’il n’y a pas de gens doués mais parce que personne n’est doué en tout : à chacun d’avoir l’humilité de ne pas placer son métier, sa passion, son domaine avant ceux des autres.
     
    Et les gens doués ne doivent absolument pas avoir plus de poids dans les prises de décision qui pourraient impacter d’autres personnes, même dans leur domaine : la décision de construire une centrale nucléaire ne peut pas revenir à une poignée de personnes qui ne pourra jamais assumer un incident majeur. Toute la population peut en subir les nuisances (dans un hémisphère, voire sur la Terre complète) donc tout ceux qui en subissent les nuisances doivent prendre part aux décisions. Seule la guerre justifie des décisions rapides (donc une hiérarchie) : pour le reste, il vaut mieux perdre beaucoup de temps à prendre des décisions qui satisfassent le plus grand nombre, plutôt que de faire rapidement n’importe quoi.



  • 1 vote
    perlseb 9 avril 2013 19:45

    C’est l’histoire de l’empire romain. Quand tout le monde se rend compte que les soit-disant responsables sont justement totalement irresponsables, si des "barbares" arrivent pour les virer, on les applaudit. Evidemment, sur le long terme, les barbares deviennent aussi décadents que ceux qu’ils ont remplacés.
     
    Le mieux, ça serait quand même qu’on supprime de nos têtes le mythe d’une élite qui aurait la faculté divine (oui, c’est réllement religieux de croire cela) de diriger le troupeau mieux que les autres (et surtout, de croire naïvement qu’elle va le faire dans l’intérêt général !). Proposons d’utiliser le temps des chômeurs en temps de citoyenneté pour que réellement tout le monde soit impliqué dans les décisions collectives (suppression simultanée du chômage et des élus).



  • 1 vote
    perlseb 9 avril 2013 19:29

    @ AgeNu,
     
    Dans un monde libre, il n’y a ni haut ni bas. Chacun a les mêmes droits. Une certaine égalité est absolument nécessaire à l’exercice de la liberté du plus grand nombre.

    Si il y a un haut (une "élite") et un bas, c’est qu’on est dans un système pyramidal où la base est soumise à la tête. Et comme la base est toujours plus grosse que la tête, ce système est une soumission pour le plus grand nombre.
     
    Le libéralisme libertaire est largement entretenue par la tête (cela rejoint les idées de Michel Clouscard) : en gros, pour mieux plumer la base, on l’incite à se débaucher complètement pour accepter sa condition et sa position. Cela n’a rien à voir avec la liberté. La liberté c’est avant tout un mélange d’autonomie (la société cherche justement, par nos spécialisations toujours plus pointues, à nous rendre totalement dépendant, là où la nature nous a conçu parfaitement autonome) et de responsabilité (le système pyramidal déresponsabilise aussi bien la tête, incapable d’assumer ses prises de décision qui la dépassent complètement, que la base qui ne se sent pas concernée par ses propres actes imposés par la tête).



  • 4 votes
    perlseb 8 avril 2013 18:47

    Le libéralisme s’assure d’abord de mettre un très grand nombre de personne en situation précaire. Une fois la précarité établie (et la peur installée), alors on décrète que les gens sont libres. Libres de disposer de leur corps, etc ... Ce libéralisme se nourrit de la soumission du plus grand nombre.
     
    Franchement, avec les gains de productivité d’aujourd’hui, nous devrions faire rentrer la nourriture de base et le logement décent dans la sphère de la gratuité. Une fois cette gratuité établie, alors oui, on autorise la prostitution : que chacun soit libre de faire ce qu’il veut (même avec son corps) mais seulement dans la mesure où ses besoins vitaux sont assurés. Quant aux monétaristes qui trouvent cela impossible, il y a déjà assez de logements pour ça en France, je ne parle même pas de la nourriture. Mais il est clair que si la soumission par des contraintes fortes disparaissait, alors ça en serait fini pour la quasi-totalité des emplois minables que la société propose.
     
    Personnellement, même mon métier d’ingénieur me paraissait totalement immoral (par exemple installer des nouveaux produits informatiques, changement de version imposé par le soit-disant progrès, en fait, pour faire du chiffre uniquement). Alors quand je n’ai plus eu besoin de travailler pour manger et me loger, j’ai arrêté. Mais dans la vision libérale, si ça génère du pognon, c’est que c’est utile...

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