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@gaijin
Je reviens avec mes 3 pelés.

D’après les estimations, à l’arrivée de anglais, il y avait entre 300 à 800.000 aborigènes, de purs chasseurs/cueilleurs, si je divise la surface de l’Australie par le nombre d’habitants c’est entre 10 et 25km² par aborigène.

La culture jomon.
Non c’est la période jomon, on ne parle pas de culture néolithique non plus.
Dans la période chasseur/cueilleur Jomon la population est estimé entre 20 à 22.000, c’est entre 17 et 19km² par habitants.

L’ile de Yoganumi fait 28km² et jusqu’à 5000 avant J.C. c’était des chasseurs/cueilleurs, je retombe sur mes 3 pelés et 1 tondu.

Plus haut pour ne pas trop paraitre ’’math’’, j’écris qu’une cote permet peut être une plus grande population avec la pêche, là on retombe sur une autre caractéristique des chasseurs/cueilleurs, la taille max de la tribu, 30-50, je n’ai jamais vu plus sans agriculture.

Le sujet est l’ile de Yoganumi et non le style ou la qualité de vie au néolithique, j’en reste là, l’IDH de l’époque n’ayant pas trop de corrélations avec les pyramides.

Platon ce n’est pas mon préféré, ’’Je suis le maitre, je suis celui qui sait’’
Je préfère le mot réalité au mot vérité, il y a autant de vérités que de personnes sur terre, employé au singulier le mot vérité c’est de l’ordre de la croyance.
La relation maitre/disciple de Platon, trop directif c’est pas ma tasse de thé, Socrate et Diogène de Sinope je préfère. Pour certains maitres asiatiques, c’est plus le modèle, si on veut lui ressembler, ce n’est pas le maitre qui transforme le disciple, il n’est là que pour aider le disciple à se transformer, ça ne ce fait pas en rajoutant mais en dépouillant.

Une allégorie qui serait plus asiatique, un concept c’est comme un miroir, on voit la réalité mais elle est un peut déformée par les défauts du miroir, plus il y a de concepts, plus il y a de miroirs, plus il y a de déformations.
L’habitus tel que décrit par Bourdieu est une somme de concepts héritée de notre environnement auxquels on y rajoute ses propres concepts.

Un jour un philosophe occidental demanda à un maitre zen d’expliquer la philosophie zen. Pendant la cérémonie du thé le maitre zen rempli la tasse de son interlocuteur, quand elle fut remplie il continua. Son interlocuteur dit ’’arrêtez, la tasse est pleine, ça déborde’’. Le maitre dit ’’je viens de vous expliquer la philosophie du zen, ce n’est pas en rajouter, ça déborde mais enlever.

J’aime bien cette chaine netprof.
Un physicien donne des cours de physique, il partage ses connaissances.
Un philosophe qui donne un cours de philosophie c’est normal.
Dans les années 70 j’ai connu un clochard, un ancien prof de philosophie qui me disait ’’pour parler de philosophie, il faut être philosophe, vivre philosophe ce qui explique ma vie actuelle, du coup je ne suis plus prof’’.
Il n’est arrivé et il m’arrive encore de donner des cours, j’évite sérieusement la philosophie, trop dangereux au niveau impact de vie sinon c’est fais ce que je dis et non ce que je fais.
Les profs de philosophie ne sont pas tous philosophes mais ils plantent des graines de philosophie dont certains s’en serviront pour être plus libre.

Vidéo non visible dans mon pays, je devrais changé d’IP plus tard si je veux visionner.
Si la recherche de soi faisait rater la cible est-ce une possibilité ?

@Zatara
Une longue carrière de diagnostiques techniques, des audits, des études de risques font que naturellement des détails pas importants pour certains me sautent aux yeux.

J’essaie de contrôler mes sources quand j’écris quelque chose, ça prend du temps, si après je voit énormément d’informations journalières sur un site ça fait tilt.

Je fais de temps en temps de calculs acoustiques et j’entends les résultats, si dans une vidéo d’une conférence, les caractéristiques du son ne correspondent pas à l’attendu, ça fait tilt.

Pour du diagnostique on prend tout en compte, la plupart des cas sont différents, on reprend tout les détails sur un même plan d’égalité, c’est un très bon entrainement contre les biais cognitifs.

Toute un carrière à faire du diagnostique ça donne du pif mais malgré cela je me remets toujours en questions. Ce que l’on croit savoir c’est parfois l’erreur.

Cela dit, j’adore faire travailler mes méninges, quand parfois on me donne un problème à résoudre, c’est moi qui dit merci.

Peut être pas possédé mais j’ai besoin de ma dose de problèmes à résoudre tels un junkie.

@yoananda
Les bulles papales n’ont rien à voir avec l’islam à par peut être le nettoyage de quelques villes sur la route de Jérusalem* sans oublier Jérusalem bien sûr, elles ont surtout permis quelques génocides, indiens et noirs, au pif entre 50 et 80 millions, je vous dis on est les champions.
Chez moi il y avait 800.000 taïnos, j’en trouve parfois des traces dans des grottes dans la cambrousse, il y en a un peu dans dans le code génétique du coin mais pas dans les rues. Si, si on est des champions, bon on essayait de les baptiser avant de les tuer, c’est notre coté humaniste.

*le pape Jean VIII a écrit que ce n’était pas un péché de verser le sang des infidèles.
Urbain II promet l’indulgence plénière.
La croisade a à peine fait quelques km, 12.000 juifs tué en Rhénanie en 1096
Le chroniqueur franc Raoul de Caen « A Maara, les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans les marmites, ils fixaient les enfants sur des broches et les dévoraient grillés » Sympa comme ambiance.
Pour Jérusalem il y a le témoignage de Raymond d’Aguilers, ils a utilisé pour décrire une image empruntée au texte de l’Apocalypse, où il est question du « sang montant jusqu’au frein des chevaux »

Connaissant les façons de s’amuser des chrétiens vis à vis des non chrétiens, plus tard ce sera le grand turc qui sauvera les juifs des troupes d’Isabelle de Castille. (Pardon Metanyahou, c’est historique)

Yoananda, la méthode normal c’est on apprend l’histoire, on analyse et on fait des hypothèses que l’on teste en essayant de les invalider.
Votre méthode employée ici c’est on sort une hypothèse qui colle à sa croyance et on recherche des éléments historiques qui vont dans le sens de l’hypothèse.
Si la première méthode qui est basée sur la méthode scientifique fait que l’hypothèse est difficilement démontable, la seconde méthode se démonte parfois tout seul ou ne demande pas d’efforts particuliers.

Ah la croyance, un bien mauvais handicap dans la vie, une bonne méthode pour la rater.