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Accueil du site > Tribune Libre > Michel Drac sur la "question raciale"

Michel Drac sur la "question raciale"

 

L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 16 mai, une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française.

 

L’article premier de la nouvelle loi votée par l’Assemblée nationale stipule que « La République française condamne le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race. »

 

En relation avec cette actualité, Michel Drac développe le sujet de la question raciale de façon très originale malgré les risques encouru car le sujet est sulfureux et l’usage du mot de « race » provoque un malaise chez les modernes, y compris chez ceux qui se réclament de la défense de ce concept.

 

Michel Drac commence par développer le concept de « race » et montre qu’il n’a pas le même signifiant au cours du temps. L’originalité de sa démonstration est d’expliquer la question raciale à l’aune des processus d’émancipation individuelle au cours du temps. Racisme et antiracisme sont selon lui impulsés par les mêmes dynamiques c.à.d. les contraintes induites par l’individualisme.

 

La modification des structures économiques et sociales vont induire des modes pensées qui vont justifier l’atomisation sociale et donner naissance aux racismes différentialistes dans un premier temps et à l’antiracisme universaliste aujourd’hui.

 

Ainsi, chaque étape dans ce processus d’émancipation de l’individu construit une conception différente de la race qui s’inscrit dans la diabolisation de l’étape précédente.

 

Michel Drac montre que racisme et antiracisme sont deux faces de la même médaille qui convergent en termes d’ingénierie sociale dans la dynamique capitaliste.

 

Les points importants

 

Michel Drac replace le concept de « race » dans deux contextes précis : celui des sociétés traditionnelles communautaire et celui des sociétés modernes individualistes et démontre qu’il n’a pas le même signifiant.

 

Dans les sociétés traditionnelles, le terme race fait référence au lignage. Il est induit par l’observation directe de la réalité biologique et la réalité et des pratiques sociales. Il n’y a pas à arbitrer entre une exigence d’égalité des individus, l’individu étant totalement socialisé à la lignée ou au clan auquel il appartient.Quand on parle de la race des francs, on parle des lignées nobles, le peuple n’étant pas concernés par la question raciale. C’est une réalité biologique s’appuie sur le fait que des groupes d’individus partagent le même patrimoine génétique. Par exemple lorsqu’ un souverain chrétien combat un souverain musulman, il n’y a pas l’idée d’une infériorisation sur une base raciale du souverain musulman qui vient aussi d’une lignée noble. Autre noblesse certes, mais pas d’infériorisation même si le souverain musulman a la peau plus foncée.

 

Dans les sociétés modernes qui sont des sociétés des individus, la race comme lignée perturbe le système de catégorisation des individus car elles nécessitent des structures qui indifférencient les individus, du moins pour construire les bases des interactions qui vont ensuite différencier les individus mais de façon individuelle et non communautaire comme c’est le cas dans les sociétés traditionnelles.

 

Ainsi naitra une nouvelle conception de la race : un racisme classificatoire sur des critères statistique discriminant (ex : race blanche = individus à la peau blanche) qui postule que les individus de même race sont égaux.

 

 L’émergence de ce racisme se fait progressivement alors que les cultures sont placées devant le spectacle de la technique et de l’émergence de la religion du progrès qui postule que l’humanité fabriquerait elle-même le millénaire d’or, par la techno-science et le développement quantitatif infini. Les sociétés seront hiérarchisées suivant leurs capacités à activer ces leviers.

 

La pensée juive a été la première à développer les signes de cette conception hiérarchisante en cherchant les instruments de racialisation extérieur à la réalité biologique et sociale, parce qu’elle est la première à penser dans les termes de l’individualisme (car l’une des premières a être capitaliste).

 

Cette forme de racisme classificatoire va justifier la domination et l’inégalité de traitement entre les groupes d’hommes dans le système capitaliste sur base de critères discriminants(les noirs sont esclaves parce qu’ils sont noirs).

 

La France, du fait de son modèle familial et de ses structures de propriétés va développer une sensibilité à l’égalité qu’elle formalisera lors de la révolution individualiste française. L’Allemagne quant à elle, du fait de ses propres structures familiales va formuler un projet inégalitaire dans le cadre individualiste par réaction (développement d’un regard froid, scientifique, visuel, topographique sur la race).

 

La rivalité entre le capitalisme anglo-saxon et Allemand va amener à l’antisémitisme moderne bourgeois du 20 siècle. En effet, au sein du capitalisme anglo-saxon, va se développer un phénomène : la montée en puissance d’un certain nombre de familles et de réseaux de confessions juives. La bourgeoisie Allemande et une fraction de l’aristocratie Britannique développera donc une pensée antisémite.

 

L’antiracisme universaliste est l’idéologie en réaction du racisme différentialiste qui interdit ce type d’agrégation statistique sur base de critère discriminant et découle du fait qu’historiquement la confusion de ce processus de rattachement de groupes humains à des agrégats statistiques a débouché sur des catastrophes (à noter que selon Michel Drac, Rousseau incube la sensibilité antiraciste qui va rendre possible la formulation du discours car il prépare inconsciemment la société des individus en faisant de l’égalité la valeur centrale).

 

Mais l’idéologie antiraciste converge également avec la nécessité de la dynamique capitaliste d’uniformiser les individus : à un certain moment un certain type de capital entrain de se globaliser a eu besoin de faire appel à de nouveau discours de cautionnement niant la réalité du fait génétique, on uniformise donc la race segmentée des racistes. Le système capitaliste contemporain est une énorme machine à indifférencier et ce qu’il maîtrise c’est l’échange et pour que tout soit échangeable avec tout il faut que tout soit uniformisé.

 

Michel Drac termine son exposé en parlant brièvement de cette dynamique dans les sociétés africaines construites sur le clan et non la lignée, et dans les sociétés extrêmes orientales.

 

Tags : Racisme




Réagissez à l'article

150 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Flamm Flamm 6 juin 2013 09:12

    PierreP,



    " Pas d’immigration = pas de ouacisme."

     - Lorsque l’on lit ton commentaire,on comprend pourquoi l’Europe décline... À mon humble avis l’ignorance est la première chose à combattre sur le vieux continent,bien avant le chômage.

    Tu n’as pas honte tu dis ? Mais PierreP pour avoir honte,il faut avoir une conscience !


    " je n’ai pas envie que mon pays devienne peuplé par des Yannick Noah, et j’imagine que les Ougandais, par exemple, n’ont pas envie de ressembler à des faux noirs."

    - Quel pauvre type !
    Tu crois qu’on demandé aux ougandais leurs avis lorsqu’ils ont été envahi du nord au sud et de l’est à l’ouest par des blancs ( de 1894 à 1962) qui violaient,pillaient,exterminaient ?
    Ton pays exporte la mort et crie lorsque la pagaille est à ses portes ? Très drôle !
    Tu veux un pays mono-culturel et la France d’outre-mer c’est quoi à t-on avis ? 
    Fait un petit tour en Afrique pour un recensement des français d’Afrique pour te faire une idée...



    • 4 votes
      Flamm Flamm 6 juin 2013 10:58

      PierreP,


       
      Tu es plus à plaindre qu’autre chose,tu réponds en disant ne pas répondre ? ça va ? tu as pris toutes tes pilules ce matin ? la rose aussi ?
       Tu pleures l’hégémonie perdue ? c’est justement celle-là même qui est à l’origine de cette immigration qui te pose des problèmes psychiatriques,une étude à la fin des années 80 a montré que la première cause de maladies mentales aux USA était le racisme.
      Fais-toi soigner mon vieux !

    • 4 votes
      maQiavel machiavel1983 6 juin 2013 11:19

      @flamm

      Il ne faut pas s’attaquer à ceux qui sont contre l immigration sous prétexte de l impérialisme occidental, pour plusieurs raisons : 

      1. L’impérialisme occidental détruit les pays du tiers monde et les maintient dans la pauvreté j’ai rédigé un article sur ce phénomène. Mais ce même impérialisme oriente également les politiques migratoires pour des raisons diverses et variées à développer.

      2.  L’immigration pose aussi des problèmes dans les pays du sud qui sont le plus touché par ce phénomène.

      3. L immigration vide les pays du sud de leur force vive.Il faut se rendre compte que par exemple il y’ a plus de médecin béninois en France qu’au Benin, c’est un problème pour ce pays.

       

      Cependant, il faut noter que la remarque sur yannick Noah n’est pas très judicieuse, il est métis, donc à moitié blanc .Plutôt que de s’attaquer à la couleur des gens il vaut peut être mieux s’attaquer à leur idéologie parce que quid des antillais ? 


    • 2 votes
      maQiavel machiavel1983 6 juin 2013 11:46

      @Pierre P ( X eme compte ???)

      Je crois que vous n’ avez pas compris l’ article.Comment le racialisme pourrait il être la solution alors qu’ il est issus de la même dynamique qui a produit cette société que vous détestez tant ?Ecoutez la vidéo si vous avez le temps !


    • vote
      maQiavel machiavel1983 6 juin 2013 11:59

      Mais au 18 eme siècle l’ immigration n’ existait pas en France par exemple , pourtant le racisme existait non ?C’ est x ème compte ?


    • 3 votes
      Rick Rick 6 juin 2013 12:01

      Flamm, anistropique (me trompes-je ?) est le seul raciste ici qui s’assume vraiment en étant un minimum cohérent avec lui même.
      Lui ne s’ingère pas dans la politique africaine, asiatique ou américaine et ne passe pas son temps à dire à tel ou tel peuple la politique qu’il doit mener en appuyant telle ou telle force en mouvement.
      C’est pas lui qui à le discours le plus dangereux et faux derche.
      De plus il est non violent contrairement à beaucoup d’auto proclamés bien-guidés qui condamnent la violence ou s’en offusque selon qu’elle serve ou non leur politique.
      Appeler a une france ( hexagonale ) blanche, chrétienne, traditionnelle est un discours compréhensible, qui tire une certaine légitimité de l’histoire.
      Appeler a une France blanche mais laïque (donc maçonnisée et anti-chrétienne), américanisée jusqu’au point G, francophilo-phile ( appuyant la francophilie à l’étrangé mais se plaignant de l’anglicisation de la france au mode de vie pourtant américanisé à 95%, voyez les grands écarts idéologiques), au colonialisme ( Algérie -JM Lepen )ou néo-colonialisme (mali-Marine Lepen) bref au renouveau de l’Empire français à laquelle appelle la nouvelle vague d’identitaire me semble déja beaucoup moins, et morale et légitime.
      Je prefere le discours d’un raciste pacifiste intègre que celui d’un humaniste raciste suprémaciste qui s’ignore.


    • 2 votes
      ffi 6 juin 2013 12:07

      Il convient de bien distinguer le "racisme scientifique" qui est une théorie qui essaye de hiérarchiser des races selon leur essence, et la colère engendrée par les problèmes de coexistence dus à la promiscuité entre gens de mœurs différentes.


    • 5 votes
      Caracole Caracole 6 juin 2013 12:49

      "Je prefere le discours d’un raciste pacifiste intègre que celui d’un humaniste raciste suprémaciste qui s’ignore."
      Moi je préfère le discours d’un être humain qui ne se cache pas derrière des concepts creux. J’ai croisé des pacifistes super violents, des humanistes indignes, et même des racistes respectables comme tu prétends l’être. Le pire sont les personnes qui s’identifient tellement à leur idéologie qu’ils en font une identité essentielle qui les gouverne et qui programme toutes leurs actions.


    • 1 vote
      Rick Rick 6 juin 2013 13:03

      Oui machiavel, mais je ne pense pas qu’anistropique soit la bonne personne à laquelle il faille rapporter ce fait mais plutôt aux humanistes, imperialiste et raciste qui s’ignorent.
      Lui est pour une France qui rejette l’autre mais ne veux pas s’imposer aux autre.
      La France du labour, des cathédrales, des transhumances qui c’est construite sans l’aide de personne ( un peu des romains mais c’est pas le sujet )
      Bref un anti impérialiste.
      Les autres identitaires eux, chialent à longueur de journée sur l’augmentation du prix du gaz, de l’essence, du sucre ( toutes ces richesses que les imperialistes sont parti piller en afrique et aux antilles pleines de négros ) ,
      Sur le manque de travail en attendant la becquée au lieu de se retourner les manches et aller travailler la terre ce qui les affranchirait des banquiers et qui jusqu’a preuve du contraire appartient encore aux Français contrairement aux africains qui eux se voit déposédés de leur terre et dumpé par les produits européens subventionnés qui tuent l’agriculteur africain.
      Dépendant de l’empire mais se plaignent du prix a payer.
      Voila la nouvelle face des identitaires.
      Moi je vous le dis ce qui les motives c’est la gamelle, pas le drapeau, pas la terre.
      Ce qui leur fait peur c’est de perdre leur "job", leur américan way of life matérialiste individualiste.
      Au fond c’est eux les responsables de l’immigration.
      C’est eux les vrais nazi pas X ème compte.


    • vote
      Rick Rick 6 juin 2013 13:19

      Caracole, où m’as tu vu prétendre être un raciste respectable ?
      Ou même prétendre être raciste tout court ?


    • vote
      Caracole Caracole 6 juin 2013 13:40

      Excuse moi, j’ai cru que tu parlais pour toi, avoue que ton propos portait à confusion (je préfère ça à ça). Cela dit, vu ton discours sur "la France qui a construit toute seule ses cathédrales", je doute que ton niveau de compréhension de la société dépasse de beaucoup le point de vue réactionnaire de base (souvent teinté de racisme)...
      .
      Pour Xeme compte, je crois que son pseudo était annastrophique. Dommage que ses photos de famille aient été effacées, elles montraient bien l’envers du décor de toutes ces discussions.


    • 2 votes
      Flamm Flamm 6 juin 2013 14:02

      machiavel1983,



      " Il ne faut pas s’attaquer à ceux qui sont contre l immigration sous prétexte de l impérialisme occidental, pour plusieurs raisons."

       - Ah non ! je dis exactement le contraire sans l’impérialisme européen il n’y aurait jamais eu d’immigration (n’oublie pas que l’impérialisme continu) donc ces deux phénomènes sont étroitement liés comme le racisme et le capitalisme.

      1/ - Je suis entièrement d’accord avec toi.
      2/ - je ne suis pas d’accord avec toi et si tu pouvais un peu développer..
      3/ - Si tous les médecins béninois rentraient au Bénin la grande majorité serait au chômage parce que l’impérialisme justement ne veut pas d’état viable dans ce pays et on sait pourquoi.



      Rick,


      Je crois qu’il faudrait commencer par avoir la même définition des mots tels que racisme,raciste...
      Je ne vois pas ce qui te permet de me définir comme raciste,je ne crois pas à l’existence des "races" et certainement pas à une pyramide au dessus de la quelle trônerait la mienne au dessus des autres...
      Le raciste est celui qui croit que l’autre en face de lui est inférieur comme le dit si bien ffi : 

      " une théorie qui essaye de hiérarchiser des races selon leur essence, et la colère engendrée par les problèmes de coexistence dus à la promiscuité entre gens de mœurs différentes."



      +1



    • vote
      Rick Rick 6 juin 2013 14:19

      Caracole,encore une fois tu ne lis pas.
      J’ai dis, qui s’est construite seule, entre parenthèse les romains ont joué leur rôle mais c’est une autre histoire.
      Je n’ai pas une vision essentialiste des choses bien que n’étant pas historien de formation.
      Regardez mes positions sur la Syrie, la dette ou même sur la juiverie.
      J’aime la nuance, la remise en question.
      J’aime rendre a César ce qui est a César c’est tout.


    • vote
      Rick Rick 6 juin 2013 14:26

      Flamm je n’ai jamais dis que vous prôniez le racisme.
      Ce n’était même pas une attaque a votre encontre.


    • vote
      Caracole Caracole 6 juin 2013 14:33

      @Rick : "J’ai dis, qui s’est construite seule, entre parenthèse les romains ont joué leur rôle mais c’est une autre histoire."
      Si si j’ai bien lu ! Tu as beau relativiser avec des parenthèses derrière, tu l’as quand même écrit, et pas entre parenthèses ! Ton message me fait penser à une pub pour coca avec la petite astérisque illisible en dessous : ne pas consommer où vous mourrez dans d’atroces souffrances. Ca ne les empêche pas de te vendre cette merde en tout impunité :)


    • vote
      Rick Rick 6 juin 2013 14:46

      Vous me faite penser au sketch de dieudo ou il dis en parlant des pygmées : ’’ j’aurais du dire un pygmée suivit d’un autre pygmée suivit d’un autre pygmée...’’
      Bref j’abandonne !! Je passe mon tours


    • 3 votes
      requete CASSE-NOIX 6 juin 2013 09:19
      Et oui, les gens grossiers se fient aux corrélations grossières.
      "pour que tout soit échangeable avec tout il faut que tout soit uniformisé"
      Je sais bien que nombreux sont ceux qui croient à cette hypothèse, mais, c’est grotesque, d’autant plus que ce que cachent le dégout pour la diversité, c’est bien un goût pour l’uniformité.
      Quand on veut que les chinois soient chinois, ça veut bien dire uniforme non ???
      Quand on veut que les Ougandais ne ressemblent pas à Yannick Noah, c’est bien que l’on veut qu’ils se ressemblent entre eux quand même, non ?
      Quand je vois dans quoi tu t’enfonces machiavel1983, ça me donne envie de venir encore moins souvent sur ce site.

      • 4 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 6 juin 2013 09:57

        "Quand on veut que les chinois soient chinois, ça veut bien dire uniforme non ???"




        et quand on veut que les chinois soient des americains on appelle ca comment ?

        Ceux qui parlent le plus de diversité sont ceux qui savent le moins l aprécier.
        Pour ma part j aime la diversité, j aime danser la salsa dans les bars de cali, voir les femmes voilées au maroc, palabré en épluchant des cacahuetes sous un arbre au senegal.

         C est a dire tout ce qui fait la richesses des peuples, son identité : son art, ses danses, ses musiques, ses cuisines, ses facons de pensée , ses vestimentaires, ses coutumes.....

        Venant moi meme plutot de la gauche bobo, c est a l étranger que j ai appris a aimer la france et son identité, rejetée comme un jeune boutonneux rejete ses parents pendant sa crise d adolescence.
        Pourquoi pourrais je aimer l identité des autres peuples et etre triste quand elle disparait peu a peu, que les djelaba, les tajines et les gnawas laisse place au jeans, au macdo et a lady gaga. et ne pas l etre tout autant quand c est la "vieille france" qui disparait.

        Mettez des berberes, des walofs et des gaullois dans un meme pays...
        quelle diversité y a t il si tous écoute du 50cent ou du lady gaga et tous on la meme philosophie de vie liberale et egoiste.

        Entendons nous bien la diversité raciale pour moi n a que peu d interet, 
        mais la diversité culturelle doit perdurer.

        On parle de biodiversité en écologie, on sépare les variétés, on sauvegarde les anciennes...et surtout , on évite de toutes les mettre dans le meme champs.
        Pourquoi ce qui est vrai pour la diversité biologique serait il différent pour la diversité des cultures ?

      • 3 votes
        Caracole Caracole 6 juin 2013 10:09

        Tout à fait d’accord avec Casse-Noix, c’est assez grotesque, et le message du néo nazi de service PierreP montre bien ce qui se cache derrière tout ce blabla anti-anti-raciste. Pourquoi vouloir encore utiliser cette notion de race alors que racistes et anti-racistes sont aussi excécrables ? Je ne vois pas l’intérêt si ce n’est pas opportunisme politique, pour occuper une place sur l’échiquier. Tout le monde se tape que ce mot "race" soit ou pas dans la constitution, il y a des millions de réformes plus importantes et qui auront plus d’impact sur le racisme.
        .
        Drac parle du racisme comme un spécialiste (sur quoi reposent ses "études" ? quelle méthodologie, quels fondements théoriques ?) alors qu’il est en fait contrôleur de gestion... encore un économiste qui a le sens du commerce politique.


      • 1 vote
        Caracole Caracole 6 juin 2013 10:21

        "j aime danser la salsa dans les bars de cali, voir les femmes voilées au maroc, palabré en épluchant des cacahuetes sous un arbre au senegal"
        Le touriste occidental moyen quoi :)
        .
        Grâce aux gens qui ne pensent le monde qu’avec des concepts aussi figés (des bons clichés pour des bons touristes), on a de magnifiques réserves d’alcooliques amérindiens où on force les gens a faire semblant de jouer le rôle qu’on voudrait qu’ils gardent. Ce qu’il vous faudrait, c’est un zoo humain mondial où chaque "race" de chaque tribu joue le rôle auquel l’imaginaire occidental offre une valeur marchande.


      • 2 votes
        ffi 6 juin 2013 10:32

        La grosse confusion concerne la notion d’essence et d’existence.
        Tout les hommes partagent la même essence.
         
        En revanche, tout homme n’a pas la même conception de l’existence.
        Cette conception de l’existence est généralement héritée par "lignage", du fait que les hommes parviennent à l’existence via leur famille, dont la nation (ou l’ethnie) est une extension.
         
        Donc il y a bien en effet une diversité des conceptions de l’existence (au plan des mœurs, des goûts et des coutumes), il y a aussi une diversité des définitions des notions de Beau, de Bien, de Vrai. C’est ce qui fait le propre de toute civilisation.
         
        Maintenant, étant donnée que l’homme a ses petites habitudes, ses préférences usuelles ont une persistance dans le temps. De-même en est-il pour les nations, telles qu’elles existent.
         
        Et donc, on peut, mais approximativement seulement, appliquer l’appareillage logique adapté aux essences aux habitudes existentielles des nations. (Note : l’essence, chez Aristote et en logique, est ce qui ne cesse pas, et l’on peut donc, approximativement appliquer la logique des nécessités aux habitudes existentielles des nations). Donc, approximativement, on peut considérer les nations comme des "races".
        Le XIXème siècle a effet tenu le terme "peuple" et "race" comme synonyme.
         
        Mais, évidemment, puisque les Nations sont existentielles, la race dont on les qualifie n’est pas une essence au sens propre du terme, comme il fut compris dans le Reich Allemand, non cette race concerne des habitudes existentielles, généralement bien ancrées.
         
        Bref ; les nations sont contingentes, mais elle ne sont pas nécessaires. Elles existent à un instant donné du temps mais rien n’empêche qu’elles disparaissent. En revanche, leur persistance existentielle les portent sur un temps long et elles sont donc une quasi-nécessité.
         
        Maintenant, l’on peut plaider d’abolir une Nation, ou bien de la réformer.
        Cela s’appelle un ethnocide (ou génocide culturel).
         
        Mais il faut voir ce que cela implique : le pouvoir politique doit réprimer sévèrement les habitudes existentielles ce qui ne manque pas de soulever bon nombre d’opposition.
         
        C’est ce qu’a fait Charlemagne, par exemple, ou encore la révolution française en Vendée, ou bien Napoléon en Espagne, ou encore les Anglais en Amérique, ou les Turcs en Turquie et les musulmans en Inde, ou les communistes en Russie, ou au Cambodge. Le courant socialiste est assez coutumier du fait à vrai dire.
         
        De mon point de vue, personnellement, je ne vois pas la pertinence qu’il y aurait sinon d’abolir ou du moins de réformer profondément les mœurs de la Nation française actuellement.
         
        Pour la remplacer par quoi ?
        La sous-culture Anglo-saxone ?
        Le totalitarisme Islamique ?
        Le tribalisme subsahélien ?
         
        La Nation française est à la convergence des antiquité juives, grecques et romaines. Elle contient en son sein quelque chose d’irremplaçable.
        Elle mérite d’exister telle qu’elle est je trouve.


      • vote
        maQiavel machiavel1983 6 juin 2013 11:25

        @agenu et requete

        Je vous réponds plus bas.


      • 3 votes
        Caracole Caracole 6 juin 2013 11:26

        @ffi : votre écriture possède une belle forme mais elle me semble bourrée de contre-sens.
        .
        "les nations sont contingentes, mais elle ne sont pas nécessaires. Elles existent à un instant donné du temps mais rien n’empêche qu’elles disparaissent. En revanche, leur persistance existentielle les portent sur un temps long et elles sont donc une quasi-nécessité.
        Maintenant, l’on peut plaider d’abolir une Nation, ou bien de la réformer. Cela s’appelle un ethnocide (ou génocide culturel)."
        Donc si je résume (dis moi si je me trompe) les nations ne sont pas nécessaires mais une quasi-nécessité... Et si on les réforme pour changer de modèle, on commet un ethnocide... Ton paragraphe commence par un relativisme logique et se finit par une négation quasi-absolue de toute évolution possible de la nation. Soit j’ai mal compris, soit vous vous cachez derrière une complexité de forme occultant un fond tout à fait simpliste.


      • 1 vote
        ffi 6 juin 2013 13:07

        J’emploie nécessaire au sens de "qui ne cesse (pas)". C’est l’étymologie du mot.
        Une qualité qui ne cesse en une chose, est une qualité nécessaire dans cette chose, par définition. Comme elle participe sans cesse de l’Être de la chose, la qualité nécessaire de cette chose caractérise l’essence de cette chose (latin esse = être).
         
        Ce qui est contingent (latin contingo = toucher) n’est pas nécessaire, c’est accidentel et donc n’est pas essentiel.
         
        J’aurais bien pu naître ici où là, de tel ou tel parent. J’aurais alors été bien différente. Si cela détermine mon existence, cela ne détermine pas mon essence, car ma nature est humaine.
        Je fus seulement habitué à exister d’une certaine manière (habitus : latin manière d’être, tempérament).
         
        J’ai donc ainsi acquis des habitudes existentielles, c’est mon caractère, ma manière de fonctionner propre et j’aurais du mal à en changer...
         
        De même en est-il pour les nations, qui ont des coutumes.
        Ces coutumes sont formées par contingences historiques qui "habillent" les potentialités générales de l’essence humaines :
        - tout peuple développe une musique, mais chacun selon son style.
        - tout peuple développe une sociabilité, mais chacun selon sa coutume.
        - tout peuple développe un habillement, mais chacun selon sa mode.
        - tout peuple développe un art, mais chacun selon son esthétique.
        - tout peuple développe une gastronomie, mais chacun son goût.
        ...etc
         
        Il y a donc un potentiel de créatif en l’homme, essentiel, puisque nécessaire et commun à toute l’humanité (tout peuple a développé et tout peuple développera....). Mais la forme que prendra cette créativité pour chaque peuple est liée aux contingences historiques, géographiques, et même linguistiques (aliments locaux, croyances, influences culturelles, jeux de mots, raccourcis langagiers ...etc) : tout peuple aura donc une expression propre à lui-même, fruit de son expérience passée, liée à son existence en tant que peuple.
         
        La persistance de ces habitudes existentielles dans un peuple peut ainsi servir à définir, approximativement, son identité (c’est-à-dire l’essence d’une nation, d’une race). Mais c’est approximatif, car les coutumes d’un peuple peuvent évoluer, comme le montre l’histoire. Un peuple peut même se scinder en plusieurs sectes antagoniste.
         
        Cette essence n’en n’est donc pas vraiment une, car elle peut cesser.
        Elle n’est pas nécessaire, car ce n’est pas une essence, mais un ensemble d’habitudes existentielles.
         
        Les habitudes existentielles sont des quasi-nécessité, dans le sens où elles persistent fortement. Mais il me semble qu’il existe des Nations qui ont disparu (la nation romaine, la carthaginoise ou la byzantine, par exemple). Donc les nations ne sont pas nécessaires.
        Si elles étaient nécessaire, aucune ne cesseraient jamais.
         
        Les chefs politiques sont souvent ethnocidaires. Charlemagne, par exemple, a complètement chamboulé les Saxons en leur imposant le christianisme. Mais peut-être valait-il mieux qu’il en soit ainsi, pour la stabilité de l’Europe d’alors. Le chef politique fait son choix.
         
        Pour ma part, j’aime beaucoup la culture française, du fait sa synthèse entre les antiquités romaines, grecques et juives. Je pense que si elle n’existait plus, le monde y perdrait beaucoup. Mais je vois bien ce qui se trame et ça m’inquiète.


      • vote
        Caracole Caracole 6 juin 2013 13:19

        Très bien, je comprend mieux ton point de vue sur les habitudes existentielles, et je le partage en partie, même si je pense que tu devrais encore bien plus relativiser : ne peux tu pas constater que tes habitudes existentielles sont infiniment différente de celles de tes grand-parents ? Enfin si tu as la chance de les connaître.
        .
        Et encore une fois, je bloque sur ta peur de l’ethnocide... en quoi réformer les Nations mènerait-il forcément à l’ethnocide ? Il me semble que c’est justement le contraire, ne pas réformer ce système va mener à une distortion de plus en plus importante avec la réalité qui ne correspond plus du tout à la Nation. Soit les gens vont s’y raccrocher en niant l’évolution, et alors là oui on va aller vers un bain de sang. Soit les gens vont accepter l’évolution et on va readapter nos concepts humains si fragile à l’évolution permanente des sociabilités humaines.


      • 1 vote
        ffi 6 juin 2013 13:35

        L’ethnocide, c’est, par définition, la destruction d’une identité culturelle.
         
        Si les gens sont totalement dégoutés de leur propre identité, un peu comme les vassaux des Aztèques qui en avaient marre de se faire sacrifier aux Dieux et ont collaborés avec Cortes, tout va à peu près bien.
         
        Mais si les gens sont contents d’être comme ils sont, ça suscite forcément des réactions et ça tourne logiquement au pugilat.
         
        Personnellement, je ne me vois pas vivre à l’américaine : j’aime la gastronomie d’ici, j’aime l’architecture d’ici, j’aime la langue d’ici, j’aime la politesse d’ici, j’aime la discrétion d’ici.
         
        Comme on dit : les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.


      • 1 vote
        Caracole Caracole 6 juin 2013 14:16

        "j’aime la gastronomie d’ici, j’aime l’architecture d’ici, j’aime la langue d’ici, j’aime la politesse d’ici, j’aime la discrétion d’ici"
        Tu vis à Marseille ou à Dunkerque ? ^^
        Moi j’aime la vie tout court, d’ici ou de là bas ! J’ai toujours été bien français, blond aux yeux bleus, baptisé, j’adore le vin et le fromage, le saucisson, la baguette... pourtant je n’ai jamais réussi à m’intégrer à la société française, je ne trouve que des emplois précaires, je trouve très peu d’amis sur qui je peux compter, et je peux continuer la liste des domaines dans lesquels le fait d’être français ne change rien.
        .
        Tout ce que ça change, c’est quand je vais à l’étranger, on me dit que j’ai une tête de français. Pourtant en France, on me voit toujours comme un étranger : à la campagne comme un Parisien, à Paris comme un provincial, sur la côté comme un continental, à la montagne comme un type de la vallée.... La couleur c’est la première excuse qu’on va trouver pour exclure, mais on trouvera des milliers d’autres excuses qui motiveront le rejet social d’un étrange étranger.


      • 1 vote
        ffi 6 juin 2013 14:57

        Si tu es orphelin, je te comprends.
        Trouve-toi une femme et fonde une famille, les choses auront plus de sens.
        Les vrais amis, c’est toujours très rare (surtout après un certain âge).
         
        Le problème n’est pas la couleur, mais les mœurs, les codes de politesses,...etc.
        Et puis il faut aussi se faire accepter, il y a une question d’accoutumance, les hommes ont besoin de s’apprivoiser mutuellement pour faire société.
         
        Il s’agit donc de poser ses ancres, de s’enraciner en un lieu, et d’être honnête avec l’entourage.
         
        En fait, c’est surtout l’errance généralisée de tous partout qui pourrit tout.
        Aucune société n’a le temps de se former.
        Les gens sont comme des pions sur un échiquier : manger ou être mangé, telles sont les options proposées. C’est hélas le fruit (amer) de l’individualisme.


      • vote
        Caracole Caracole 6 juin 2013 16:16

        Merci ffi, tes propos réchauffent le coeur sur un fil qui était pour le moins glacial. En fait, je crois qu’il n’y a pas grand chose de nouveau dans cette chaos terrible, cette anarchie naturelle et sociale ancestrale de laquelle on hérite dans la plus grande confusion en tentant de s’accrocher aux barrières que nous trouvons, alors qu’elles se briseront pourtant un jour où l’autre. Ce n’est pas du progressisme, mais de l’humilité.
        .
        La religion a toujours servi à ça, à affronter la mort et l’incohérence fondamentale entre des logiques qui nous traversent tous de toute part. Car si chaque logique a du sens, les logiques entre elles se contredisent toutes. C’est ce chaos initial qui pousse les hommes à concevoir des mythes et à élaborer des rites, puis à en recréer encore à mesure qu’ils s’effondrent.
        .
        Le racisme, un mythe parmi tant d’autres, après avoir été inventé comme outil de classement taxonomique des animaux, est devenu un phénomène social, une mode par laquelle on revendiquait sa race en méprisant celle des autres, bref, un énième outil de distinction sociale et de domination politique
        .
        Le racisme lui-même était bien, en tant que mythe, une réaction de protection de l’homme face à cette anarchie naturelle (que d’aucuns appelleraient capitalisme, libéralisme, esclavagisme triangulaire, alors que tous ces concepts sont déjà des ordres idéologique tentant d’échapper à l’indifférenciation). Ce chaos primordial a toujours été subi par l’humanité, et l’histoire de l’expansion fulgurante de son pouvoir planétaire n’a été que l’histoire de la lutte contre ce grand Vide cosmique. Quelque part, le racisme a été un mythe salvateur, car les limites qu’on lui a trouvé (abominations du XXème) ont permis de prendre la mesure des limites de tous ces mythes et de notre lutte contre ce chaos. En tant qu’horreur suprême menant à l’autodestruction de l’humanité, le mythe du racisme (relié au régime politique totalitaires du XXè, nazi, fasciste ou communiste ) s’est inversé et on s’en sert désormais pour relativiser les simplifications conceptuels que s’inflige l’homme à lui même pour des raisons psychologiques, sociales ou politiques.
        .
        Bientôt ce mythe se transformera en un autre et tombera en désuétude. En attendant, on essaie encore de le retourner dans tous les sens pour user de son pouvoir déjà éprouvé...


      • 4 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 6 juin 2013 18:38

        Le touriste occidental moyen quoi :)
        .
        Grâce aux gens qui ne pensent le monde qu’avec des concepts aussi figés (des bons clichés pour des bons touristes), on a de magnifiques réserves d’alcooliques amérindiens où on force les gens a faire semblant de jouer le rôle qu’on voudrait qu’ils gardent. Ce qu’il vous faudrait, c’est un zoo humain mondial où chaque "race" de chaque tribu joue le rôle auquel l’imaginaire occidental offre une valeur marchande.



        C est exactement l inverse que je dis.
        Les flux massifs culturels étrangers dans un sens ou dans l autre dénaturent la culture des pays d accueil.
        Comme ce qu est en train de devenir marrakech par l aflux massif de francais, comme tu dis : un zoo a ciel ouvert.
        je disais l inverse : la préservation des cultures

        Non, je ne suis pas le "touriste moyen" a la recherche de quelques photos des clichés exotique,
        je m insere dans les pays ou je vis, je fuis les autres européens, et je vis totallement comme les locaux, en changeant meme mon état d esprit...

      • 7 votes
        Famine(la grande) Famine 6 juin 2013 09:35

        C’est du lourd, comme toujours avec ce bon MDrac ; comme un jambon, t’en viens pas à bout tout de suite, faut y revenir avant de toucher l’os smiley


        • 4 votes
          Caracole Caracole 6 juin 2013 09:45

          ouaf ouaf !


        • 6 votes
          Famine(la grande) Famine 6 juin 2013 09:55

          Salut Agenouille ! Moi aussi je suis content de te retrouver ! smiley




        • 3 votes
          Caracole Caracole 6 juin 2013 10:10

          Pas bouger ! Finis ton os, tu as l’air affamé...


        • 5 votes
          Flamm Flamm 6 juin 2013 10:39

          C’est Richard Wright qui disait : " Il n’y a de problème noir aux USA,il n’y a qu’un problème blanc" et ceci est valable partout sur la surface de la terre.


          René Maran : " Civilisation,civilisation,orgueil des européens et leur charnier d’innocents,tu bâtis ton royaume sur des cadavres.Tu es la force qui prime le droit,tu n’es pas un flambeau mais une incendie !" c’est toujours valable au 21 ème siècle

          Le racisme dans lequel baigne la pensée philosophique et scientifique dans l’Europe du 19 ème siècle trouve son expression idéologique la plus achevée dans "l’Essai sur l’inégalité des races humaines" de Joseph Arthur de Gobineau (1816-1882) qui a été à juste titre considéré par les nazis comme leur père spirituel tiens,tiens le père spirituel du nazisme serait bleu,blanc,rouge ? Cocorico !
          Il place le Germain au sommet des êtres et le noir au dernier rang." Les noirs sont hideux ! dixit de Gobineau.

          Faut rappeler ici que le racisme vise au départ les noirs et qu’il a été étendu ensuite à d’autre catégories d’opprimés pour justifier d’autres oppressions donc l’esclavage est la racine de l’arbre généalogique du racisme.

          • 7 votes
            Famine(la grande) Famine 6 juin 2013 10:47

            Toi et ta petite cervelle de pygmée n’avez pas écouté ce que dit MDrac... smiley


          • 2 votes
            ffi 6 juin 2013 11:01

            Tu parles, Gobineau a été naturalisé Allemand par Bismark...
            Il a fuit son pays pour une Nation plus en phase avec lui à l’époque je suppose.


          • 6 votes
            Flamm Flamm 6 juin 2013 11:24

            Famine,


            "Toi et ta petite cervelle de pygmée n’avez pas écouté ce que dit MDrac."

             - Cervelle de pygmée ? Tu oses ? 
            Je n’ai jamais lu une contribution intelligente de ta part sur cette espace de un,de deux Flaubert a fait du bourgeois " instruit " un monument de la bêtise suffisante et bornée,tu en es une parfaite illustration (tu sais au moins qui est Flaubert n’est-ce pas ?).
            Drac est un inculte,et ça ne m’étonne pas qu’il soit un exemple pour toi !


            ffi,


            " Tu parles, Gobineau a été naturalisé Allemand par Bismark..."

             - Et ? tu peux développer ? je suis un lent et ne vois pas le rapport... 

          • 1 vote
            Flamm Flamm 6 juin 2013 11:25

            Lire : un peu lent


          • 3 votes
            maQiavel machiavel1983 6 juin 2013 11:57

            @Flamm

            -C’est Richard Wright qui disait : " Il n’y a de problème noir aux USA,il n’y a qu’un problème blanc" et ceci est valable partout sur la surface de la terre.

             

            A mon avis tu fais l’erreur de racialiser la problématique comme le font ceux que tu combats. Le problème n’est pas le blanc, le noir, le rouge ou le violet.

            La base du problème, c’est la dynamique capitaliste qui a profondément modifié les structures sociales féodales (qui étaient inégalitaire certes, je ne les défends pas) en les fragmentant ce qui a fait émerger la société des individus pour ensuite l’uniformiser sous le vocable de « race ».

            Ecoute la vidéo ou lis mon article !



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