Le poids économique, politique et médiatique des cibles du racisme, à savoir les populations issus de notre "ancien" empire colonial, est quasiment nul ; d’où la complaisance avec laquelle on relative le racisme dont ils sont les victimes.
Ceux qui dénoncent ce qu’ils croient être du "racisme anti-blanc" n’ont jamais participé à une manifestation contre le racisme à l’endroit de ces populations ou ne l’ont jamais soutenue. Un nombre d’entre eux ont aussi la fâcheuse habitude de nier ce racisme.
Tous ceux qui assimilent la dénonciation du racisme par ceux qui en sont les victimes comme du "racisme anti-blanc" sont à rapprocher de ceux qui dénoncent comme "ressentiment, envie et jalousie" la dénonciation des injustices sociales par les plus démunis.
Qu’est-ce à dire ?
La dénonciation du "racisme anti-blanc" c’est encore et surtout la continuation du racisme anti-arabe, anti-musulman et anti-africain par d’autres moyens.
La bulle médiatico-politique qu’est Ruffin (grande gueule, petit bras) est en train d’éclater : après avoir lâché Chouard, le voilà qui refuse finalement de se joindre à la manif contre l’islamophobie car y seront présents des individus avec lesquels il ne partage rien... Encore un qui a du mal avec ceux qui ne lui ressemblent pas ! Courageux mais pas téméraire... Ruffin est maintenant fin prêt pour rejoindre l’équipe de Ruquier, le samedi soir. Chroniqueur Ruffin ?
Personne en Europe ne peut exiger d’une femme adulte qu’elle porte le voile ; de même pour les mineures. Le nécessaire a donc été fait : la loi oblige ; elle protège aussi et surtout ces femmes, ces enfants et jeunes filles.
Continuer d’insulter (de stigmatiser) les femmes adultes qui portent ce voile, ici en Europe, n’est pas acceptable. D’autant plus que nul aujourd’hui ne peut ignorer ce qui suit : vouloir faire le bonheur des autres contre leur gré n’est jamais que la marque d’un esprit d’une ignorance crasse ; ce qui lui devrait lui interdire tout jugement ; c’est aussi indéniablement la marque d’une intolérance qui n’ose pas dire son nom : le fait d’avoir beaucoup de mal avec ceux qui ne vous ressemblent pas.
Les femmes qui se vautrent dans cette stigmatisation avec la complicité implicite des médias qui ne manquent jamais de leur donner la parole ( pour preuve le fait que ces mêmes médias ne donnent jamais la parole aux femmes qui portent le voile) et qui se réclament du féminisme, n’ont aucune excuse ; aussi, à chaque opportunité qui nous est donnée, il faut sans relâche condamner ce discours méprisant de certaines femmes à l’endroit d’autres femmes ; discours qui réduisent les femmes qui portent le voile à des citoyennes de second rang, intellectuellement déficientes et humainement indignes de considération ; ces discours sont moralement dégueulasses, politiquement irresponsables et socialement condamnables par voie de conséquence.
Pareillement, on doit condamner sans réserve le fait que ce soient les hommes de la communauté musulmanes qui viennent tantôt défendre, tantôt expliquer le port du voile ; et le fait que les médias les confortent dans cette confiscation de la parole car, seules les femmes qui portent le voile devraient se sentir autorisées, et seulement elles, à prendre la parole. Dans le cas contraire, nombreux sont ceux (et principalement "celles") qui s’évertueront à qualifier ces femmes "d’êtres humains sans voix car soumises".
La gestion de la crise sociale incarnée par les Gilets jaunes depuis un an par des forces de police sur un mode de la terreur, nous a rappelé cette vérité historique : il n’y a pas a priori de police républicaine ; il n’y a que des gouvernements républicains et une chaîne de commandement du même nom ; et de là, par voie de conséquence, des ordres et des comportements républicains ou non.
Quant à confier la protection de nos droits aux policiers, quand on sait les conditions dans lesquelles ils acceptent d’effectuer leurs missions, et ce depuis des lustres, ce serait folie que de s’en remettre à eux !
Zemmour, ce n’est que la continuation de la guerre d’Algérie par d’autres moyens.
Zemmour n’est autre que le fils de ses parents et d’une seule histoire : la leur - colonialisme, Algérie française, guerre, OAS, expatriation, ressentiment ad vitam æternam (2) ; histoire qu’il a faite sienne, l’intériorisant sans doute bien au-delà de ce que pouvaient attendre de lui ses ascendants car enfin, est-ce que les parents tiennent à ce que leurs enfants leur ressemblent à ce point ? Rien n’est moins sûr !
Fier de cet héritage, garant de sa transmission - ressentiment, isolement et fermeture à l’autre.-, Zemmour contre Rama Yade, contre Taubira, contre Thuram, contre les groupes de Rap, contre ce qui de près ou de loin touche à l’Islam, inutile d’aller chercher plus loin... c’est Zemmour qui n’a de cesse de régler les comptes de ses ascendants sans jamais les solder, contre les Peuples colonisés, aujourd’hui indépendants, et leurs descendants français ou non.
Et c’est sans doute là son drame le plus intime : Zemmour n’aura finalement rien choisi pour lui-même et de lui-même ; il n’aura fait que subir une histoire traumatique : celle de ses origines ; destin balayé par les vents d’une Histoire dont on n’avait rien anticipé faute d’une conscience appropriée ; l’ignorance, l’insouciance et l’arrogance n’étant d’aucun secours face à la puissance d’une volonté de justice et d’autodétermination.
Zemmour et ses propos aussi récurrents qu’insultants sur l’immigration et les Français qui en sont issus, nous apporte la preuve que la faute, le délit, le crime en politique et ailleurs ce n’est pas le racisme mais bien plutôt l’antisémitisme, avéré ou pas car le racisme ne coûte rien (excepté à ses victimes), et qui plus est : il rapporte gros, toujours !.......................... http://serge-uleski.over-blog.com/2019/10/impunite-du-racisme-la-preuve-par-zemmour.html
Procès après procès, condamnation après condamnation, banni des médias, difficile néanmoins de se passer du courage, de l’intelligence et du talent d’Alain Soral ! Il est celui qui, aujourd’hui en France, avec l’aide de Rousseau, de Marx, de György Lukács, de Lucien Golmann, de Philippe Muray, de Michel Clouscard et de Jean-Claude Michéa , développe les analyses les plus courageuses, les plus pertinentes et les plus talentueuses sur la société française (d’aucuns écriront : "... sur ce qui est arrivé à la France...") de la fin de la Seconde guerre mondiale à nos jours ; et ce dans de nombreux domaines : l’économie, la politique, le social et le culturel.
En cela, il demeure indispensable et quasiment irremplaçable ; Internet aussi. Et personne ne s’y est trompé ; d’où l’unanimité des médias et de la classe politique contre cet essayiste sur-douté.
Personne en Europe ne peut exiger d’une femme adulte qu’elle porte le voile ; de même pour les mineures. Le nécessaire a donc été fait : la loi oblige ; elle protège aussi et surtout ces femmes, ces enfants et jeunes filles.
Continuer d’insulter (de stigmatiser) les femmes adultes qui portent ce voile, ici en Europe, n’est pas acceptable. D’autant plus que nul aujourd’hui ne peut ignorer ce qui suit : vouloir faire le bonheur des autres contre leur gré n’est jamais que la marque d’un esprit d’une ignorance crasse ; ce qui lui devrait lui interdire tout jugement ; c’est aussi indéniablement la marque d’une intolérance qui n’ose pas dire son nom : le fait d’avoir beaucoup de mal avec ceux qui ne vous ressemblent pas.
Les femmes qui se vautrent dans cette stigmatisation avec la complicité implicite des médias qui ne manquent jamais de leur donner la parole ( pour preuve le fait que ces mêmes médias ne donnent jamais la parole aux femmes qui portent le voile) et qui se réclament du féminisme, n’ont aucune excuse ; aussi, à chaque opportunité qui nous est donné, il faut sans relâche condamner ce discours méprisant de certaines femmes à l’endroit d’autres femmes ; discours moralement dégueulasse, politiquement irresponsable et socialement condamnable par voie de conséquence.
Pareillement, on doit condamner sans réserve le fait que ce soient les hommes de la communauté musulmanes qui viennent tantôt défendre, tantôt expliquer le port du voile ; et que les médias les confortent dans cette confiscation de la parole. Seules les femmes qui portent le voile devraient se sentir autorisées, et seulement elles, à prendre la parole. Dans le cas contraire, nombreux sont ceux (et principalement "celles") qui s’évertueront à qualifier ces femmes "d’êtres humains sans voix car soumises".
Goulard est une femme du système ; système qui se la garde en réserve, au chaud (à la banque de France) ; elle a déjà servi, elle re-servira. Autant pour la parité homme-femme soit dit en passant ; en revanche, on gagne une confirmation : il n’y a pas plus à attendre d’une femme que d’un homme qui sert le système ; et une certitude : la parité ne peut pas être au centre de la moindre préoccupation politique digne de ce nom ; c’est un gadget..................... qui a dit : vouloir en tant que femme être l’égale de l’homme, c’est faire preuve d’un manque d’ambition patent ?
Une question demeure à propos du commentaire médiatique autour des interventions et de la personnalité du président des Etats-Unis : pourquoi les médias dominants (presse, tv, radio publiques comme privée du centre gauche au centre droit) n’aiment-ils pas Donald Trump alors qu’ils ont tant "aimé" Bush... (aucune remise en cause sérieusement de la destruction de l’Afghanistan et de l’Irak...et de sa politique étrangère en générale) et adoré Obama, le baratineur sournois, qui a poursuivi, mine de rien, l’oeuvre de son prédécesseur (destruction de la Libye et de la Syrie) car nous tous aurions parié sur un alignement, un soutien sans faille des médias en faveur de Trump après sa victoire à la Maison blanche.
La réponse à cette question on la trouvera, sans doute, dans le fait que les médias ne supportent pas que l’on dise tout haut ce que pensent tout bas leurs propriétaires, actionnaires et autres directeurs de la publication nommés à la tête de ces organes de presse. Ce n’est donc pas tant le fond, le problème avec Trump en ce qui concerne le jugement porté par les médias à son encontre, mais bien plutôt la forme.
Pour faire court, si Trump sait dire une chose pour n’en rien faire de l’autre, reconnaissons que Trump ne sait pas mentir ou bien plutôt : Trump ne sait rien nous cacher, rien retenir et en premier lieu : lui-même... et ce bien qu’il demeure un esbroufeur de première catégorie après le baratin d’Obama et la candeur imbécile et criminelle d’un Bush manipulable à souhait ; et cette grandiloquence gratuite, privée de moyens, a pour effet, ce qui suit : plus les USA sont impuissants plus son président Trump affiche la force et la promesse d’une action dévastatrice (Russie, Chine, Iran, Corée) ; plus les USA doivent composer avec le monde et plus Trump affiche un unilatéralisme arrogant et irréaliste d’un bras qui ne cesse d’osciller - geste subliminal -, comme pour signifier que ce bras ne peut saisir et brasser que de l’air : le vide.
Aussi, force est de constater que Trump, c’est tout ce que les USA ne peuvent plus se permettre ; Trump, c’est du fantasme, rien que du fantasme et son électorat de fantasmer avec lui :"America is great again !"
Qu’on se rassure toutefois : les marges de manoeuvre de Trump sont constitutionnellement très très faibles ; et tout porte à croire qu’il reste à Washington un personnel encore capable de gérer le réel dans toute sa complexité ; réel qui, comme les faits, demeure décidément têtu...
A suive donc.
Pour prolonger, cliquez : http://serge-uleski.over-blog.com/2019/09/les-medias-face-a-donald-trump-pourquoi-tant-de-haine.html
Admirables médias dans leur soutien à la cause kurde !
Vraiment !
Médias qui n’ont pourtant jamais bronché quand il s’est agi de l’Irak et de ses millions de morts (directs et indirects : sanctions économiques et bombardements) et de ses millions de déplacés ! Médias qui mettront près de trois ans à communiquer à ceux qui l’ignoraient encore (les médias indépendants d’Internet avaient tenu informés un bon nombre d’entre nous à ce sujet), l’ampleur des victimes de cette vaste ratonnade qu’a été la destruction de l’Irak.
Qu’à cela ne tienne...
Aujourd’hui, bien des années plus tard donc, la raison de l’empathie des médias pour le sort injuste et cruel des Kurdes (sort comparable à celui des Palestiniens) est la suivante : les Turcs sont les méchants et s’ils ne sont pas arabes, ils sont bel et bien musulmans et personne ne veut en entendre parler en Europe.
En revanche, les Kurdes, s’ils ne sont pas arabes eux non plus et s’ils sont majoritairement musulmans eux aussi mais de langue indo-européenne, à leur sujet, force est de constater ce qui suit : ils ne sont pas nombreux, une poignée ; de plus, l’Europe ne les intéresse pas, excepté comme réfugiés ; et puis enfin et surtout : ils ont non pas la fâcheuse mais bien plutôt l’appréciable habitude, très prisée à l’Ouest, de déranger des pays que ce même Ouest souhaite voir disparaître, ou du moins, réduire au silence, dépouillés de toute influence dans leur région qui est pourtant la leur et non la nôtre, à savoir : la l’Iran, l’Irak et la Syrie (c’est presque fait en ce qui concerne deux de ces 3 "pays") et la Turquie.
Pour faire court, et vous l’aurez compris : les Kurdes sont les ennemis des ennemis de l’Otan, d’Israël et de l’Arabie Saoudite, les trois principaux bénéficiaires des politiques de casse du Moyen-Orient depuis le 11 septembre.
Toutes les conditions sont donc réunies pour un soutien sans condition des médias en faveur des Kurdes contrairement aux événements passés (ceux liés de l’Irak - on n’oubliera pas non plus la Libye) où seulement des Arabes et des Musulmans qui n’étaient d’aucune utilité pour l’Otan, crevaient (loin des caméras de ces mêmes médias) sous les bombes et les sanctions économiques ravageuses de l’Occident.
Aussi, Impressionnante, vraiment, la rapidité avec laquelle les médias ont compris à quel point il était important de soutenir les Kurdes ! et tout aussi impressionnante la rapidité avec laquelle, dans les années passées, tous ces médias choisirent de se moquer comme de l’an 40 du sort de millions d’Irakiens.
Ça aussi, vous l’aurez compris : nos médias... bien qu’ils s’en défendront bec et ongles, sont, sans l’ombre d’un doute, aux ordres de l’Otan, d’Israël et accessoirement... comme par ricochet... aux ordres de cette alliée de revers et de circonstance qu’est l’Arabie Saoudite, propagatrice en chef du bacille de la peste salafiste dans nos quartiers populaires et nos prisons.
CQFD.
Mâtons, flics, pompiers, médecins des hôpitaux publics, juges, enseignants, infirmières, aides-soignantes... pour les locataires de l’Elysée, de Matignon et des ministères (et pour ceux qui décident de leurs occupants présents et à venir : le monde des affaires, élection après élection - entreprises, multinationales, leurs conseillers et autres consultants en optimisation fiscale qui, tous, rêvent d’un Etat croupion), tout ce personnel « à la charge de l’Etat », personnel "non productif" car générateur de non-profit, d’aucun dividende - force-de-travail-symbole de la négation de tout ce à quoi ce petit monde aspire -, pour eux tous donc, tout ce personnel n’est qu’une charge haïssable, et d’autant plus haïssable qu’ils ne peuvent ni s’en passer ni s’en débarrasser ; reste alors le ressentiment à l’origine de ce mépris qui a pour réalité la distribution de salaires obscènes au regard de la nécessité et de la pénibilité de leurs tâches à tous.
Comme un fait exprès, n’avez-vous pas remarqué ceci : plus un travail ne peut pas ne pas être effectué ( infirmières, flics, enseignants.. ou bien encore, on pensera à ceux qui collectent nos poubelles et nos déchets), plus ce travail est médiocrement rémunéré ; en revanche, plus un travail est superfétatoire dans le sens de « travail qui n’est d’aucun profit pour la collectivité , voire… néfaste à l’intérêt général » , plus il est rémunéré… et grassement.
La raison en est simple : le « superfétatoire » remplit les poches des donneurs d’ordre à l’origine de la sélection et de l’élection de ceux dont la mission principale consiste à organiser, à partir du sommet de l’Etat, une politique de gestion de la pénurie car, fatalement, ce type de gestion c’est, à terme, moins d’impôts (car moins de redistribution, moins de droits, moins de devoirs envers les plus faibles) en faveur de ceux pour lesquels aujourd’hui c’est plus de profits.
Le populiste, c’est l’autre, toujours ! L’adversaire en l’occurrence. Sa dénonciation n’explique rien mais révèle tout : un parti pris de classe dans le style : "Si c’était différent, ce serait pire encore ! "... tendance bourgeois des centre-villes, pétés de tunes et morts de trouille – classe politique, universitaires et journalistes-chroniqueurs des grands médias.
Même à sciences-Po, on sait que ce vocable n’a qu’une fonction : discréditer auprès d’un électorat bien ordonné et propre sur lui, un adversaire politique ; un véritable attrape nigauds cette dénonciation pour des gogos de l’anti-populisme, petites classes moyennes qui se retrouvent tous immanquablement à se tirer une balle dans le pied en votant pour une politique de la soumission du plus fort sur le dos des plus faibles.
Pour prolonger : http://serge-uleski.over-blog.com/2019/09/eloge-du-populisme.html
suite.....
Impunité du racisme : la preuve par Zemmour et les médias
Les interventions de Zemmour nous rappellent,, sans doute bien malgré lui ce qui : la faute, le délit, le crime en politique et partout ailleurs, ce n’est pas le racisme mais bien plutôt l’antisémitisme, avéré ou pas car le racisme ne coûte rien (excepté à ses victimes), et qui plus est : il rapporte gros, toujours ! En politique et dans les médias en particulier : des voix et de l’audience.
C’est la raison pour laquelle tous s’en donnent à coeur joie !
Faut dire que le racisme par procuration avec la parole d’un Zemmour et d’autres encore (comme Finkielkraut), parce qu’il reste le plus souvent impuni, ne s’est jamais aussi bien porté dans la presse, les médias radios et télés, le service public en particulier ; il suffit de penser à Eric Zemmour chez Ruquier qui, des années durant, insultera chaque samedi soir tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Arabe, à un Musulman et à un Africain d’Afrique noire - le cauchemar de Zemmour, fils d’expatriés d’Algérie.
On mentionnera aussi Alain Finkielkraut sur France Culture chaque samedi matin, qui jouit d’une impunité quasi totale ;
ce dernier déclarera, en avril 2018, chez Elisabeth Lévy (autre passionara anti-arabo-islamo-africaine) et sa web-tv, dans l’indifférence générale, au moment de la remise du "rapport sur les banlieues" commandé par Macron et son premier ministre à Jean-Louis Borloo, ce qui suit : " Dans cent ans, les historiens pourront nous expliquer comment notre civilisation a investi des milliards dans son propre anéantissement !"
Suivez donc son regard : il s’agissait bien évidemment des départements dans lesquels les populations arabes, musulmanes et africaines sont numériquement dominantes.
La gestion de la crise sociale incarnée par les Gilets Jaunes par l’Etat nous rappelle à toutes fins utiles qu’il n’y a pas a priori de police républicaine ; il n’y a que des gouvernements républicains et une chaîne de commandement du même nom ; et de là, par voie de conséquence, des ordres et des agissements républicains ou non.
La raison pour laquelle l’Etat couvre à chaque fois qu’il le peut, les bavures d’une police qu’il méprise ( salaires indignes, commissariats infestés de rats et de punaises, suppression de milliers d’emplois, des véhicules vétustes, des policiers dans l’obligation de financer leur matériel et leurs vêtements de protection etc...), est la suivante : cette complaisance à son égard permet à cet Etat d’éviter que cette même police comprenne qu’il la méprise au plus haut point sans pouvoir en faire l’économie pour autant car force est de constater ceci : plus l’Etat flatte et couvre les policiers, entre deux suicides, plus l’Etat se protège d’une prise de conscience qui remettrait en cause la servitude du policier vis à vis de son maître qu’est cet Etat méprisant. Les victimes des bavures tout au long de l’année, aujourd’hui le passage à tabac du gilet jaune isolé, sans défense ni protection (des dizaines de vidéo sur internet en témoignent), c’est l’exutoire auquel les deux partis, le couple Etat-Police, ont recours : l’une pour éviter de rendre des comptes à sa police ; l’autre, pour trouver un peu de consolation face à leur humiliation que représentent leurs conditions de travail et leur rémunération, la lâcheté de leur hiérarchie et de leurs syndicats, dans l’exercice d’une violence dite "légale" car lorsque le faible est sans courage face au fort qui l’humilie, c’est alors qu’il prend pour cible un plus faible que lui.
Pour prolonger, cliquez : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alexandre-langlois-du-syndicat-de-214687
La gestion de la crise sociale incarnée par les Gilets jaunes depuis un an par des forces de police sur un mode de la terreur, nous a rappelé cette vérité historique : il n’y a pas a priori de police républicaine ; il n’y a que des gouvernements républicains et une chaîne de commandement du même nom ; et de là, par voie de conséquence, des ordres et des agissements républicains ou non. ............... quant à confier la protection de nos droits aux policiers, quand on sait les conditions dans lesquelles ils acceptent d’effectuer leurs missions, et ce depuis des lustres, ce serait folie que de s’en remettre à eux ; de plus, leurs syndicats sont une honte à l’action syndicale, à son histoire et à ses martyrs. Aujourdhui encore, cette parole syndicale continue de s’abriter derrière un ministre de l’intérieur sans honneur ni morale car cette parole n’a toujours pas compris, toujours pas, que l’Etat méprise foncièrement sa police comme le flic son indic et la justice les mâtons.
Zemmour n’a de cesser de confirmer ce que l’on soupçonnait depuis des années, à savoir ceci :
La faute, le délit, le crime en politique et ailleurs, ce n’est pas le racisme mais bien plutôt l’antisémitisme, avéré ou pas car le racisme ne coûte rien (excepté à ses victimes), et qui plus est : il rapporte gros, toujours !
Faut dire que le racisme par procuration avec la parole d’un Zemmour et d’autres encore (comme Finkielkraut), parce qu’il reste le plus souvent impuni, ne s’est jamais aussi bien porté dans la presse, les médias radios et télés, le service public en particulier ; il suffit de penser à Eric Zemmour chez Ruquier qui, des années durant, insultera chaque samedi soir tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Arabe, à un Musulman et à un Africain d’Afrique noire - le cauchemar de Zemmour, fils d’expatriés d’Algérie.
Toujours à propos du "service public", on pensera à Alain Finkielkraut sur France Culture chaque samedi matin.
Jugez plutôt : cet Alain Finkielkraut qui jouit d’une impunité quasi totale déclarera, en avril 2018, chez Elisabeth Lévy (autre passionara anti-arabo-islamo-africaine) et sa web-tv, dans l’indifférence générale, au moment de la remise du "rapport sur les banlieues" commandé par Macron et son premier ministre à Jean-Louis Borloo, ce qui suit : " Dans cent ans, les historiens pourront nous expliquer comment notre civilisation a investi des milliards dans son propre anéantissement !" - source ICI
Suivez donc son regard : il s’agissait bien évidemment des département dans lesquels les populations arabes, musulmanes et africaines sont numériquement dominantes.
N’oublions pas non plus Charlie Hebdo car à chaque fois qu’il est question de stigmatiser à grand renfort de mépris éhonté nos compatriotes des communautés pré-citées, il répond toujours présent.
Les médias ont épuisé le sujet "Chirac" ; ils se décident enfin à s’intéresser aux habitants de Rouen avec près de 3 jours de retard.....
Il n’y a décidément plus rien à sauver chez ces médias.
Sinon, où sont les associations et le parti écolos ? Qu’en est-il de la possibilité d’effectuer des "contre analyses" notamment à propos des poussières répandues sur des kilomètres - analyses indépendantes de toute pression et manipulation gouvernementales ? Nombreux sont les laboratoires d’analyses industriels intègres et militants, capables de résister aux pressions !
Et les médias de s’étonner de cette méfiance de nous tous ! En premier lieu, le directeur de l’info de France Inter qui déplorait cette méfiance vis-à-vis des propos plutôt rassurant qui ont été tenus par le Préfet lors de sa première conférence de presse. Un comble, de la part d’un journaliste !
Car six considérations à prendre en compte dès maintenant– considérations que l’on retrouve systématiquement dans toute situation de gestion de crise (quelles que soient ses origines et sa nature) -, justifient amplement la défiance de tout un chacun vis à vis des informations communiquées par ce gouvernement ( et de tout autre gouvernement) et ses relais locaux ou non (inclure à ce propos les médias depuis que le métier de journaliste est en berne) ; les voici dans l’ordre des priorités :
1 - le désir d’éviter la panique ; minimiser l’importance de la crise, rassurer : mentir...
2 - le souci d’évaluer au plus vite les risques d’implication de l’Etat, du gouvernement (danger pour les carrières des uns et des autres), de Matignon à l’Elysée, lorsque le moment sera venu d’établir les responsabilités, toutes les responsabilités : de l’entreprise concernée par le sinistre jusqu’aux acteurs de la gestion de crise ; l’idée consistant à tenter d’ échapper à ses responsabilités face à ce qui doit être entrepris (traîner des pieds), si possible en toute impunité...
3 - l’importance de l’entreprise impliquée : rayonnement régional, national ou bien international ? Nourrit-t-elle des réseaux politiques du local au national ? Amis ou bien ennemis politiques du gouvernement en place, ces réseaux ? Ce qui déterminera à termes le montant de l’amende et le montant des indemnisations.
4 - quel poids économique et social a-t-elle cette entreprise, principalement en termes d’emplois menacés avec à l’esprit la volonté de se prémunir des conséquences politiques prioritairement locales aux ramifications nationales ? Ce qui déterminera la nature de la couverture médiatique auquelle cette entreprise devra faire face ainsi que son traitement par l’Etat : sympathie ou antipathie ?
5 - quel type de population est concernée par le sinistre ? De quels moyens dispose-t-elle pour réclamer "justice et réparations" ? On pourra se référer à l’explosion de l’usine AZF en 2001 ; c’est un quartier très populaire qui sera touché ; nombreux sont ceux qui attendent encore d’être indemnisés à la hauteur du préjudice subi. C’était il y a 18 ans donc. N’oublions pas non plus le "dossier amiante" resté sur le carreau.
en dernier lieu ...
6 - la santé des populations touchées sur le court, moyen et long termes et ses conséquences financières pour Bercy.
Six raisons qui justifient une mobilisation sans faille des habitants de Rouen et de sa région qui ne devront compter que sur eux à propos de la vérité du danger que représente ce sinistre ; alerter les réseaux sociaux et faire pression massivement sur l’Etat afin que toutes les mesures soient prises pour "protéger et indemniser" est un impératif absolue.
Chaos ? Où ça ?
En cinq ans, je n’ai pas entendu dans tous les médias, pas une seule fois, le poInt de vue de la majorité, ceux qui sont en faveur du Brexit, be They English or not. Une honte !
Nous sommes là confrontés à un journalisme sur le modèle "je t’informe si je veux, sur ce que je veux et quand je veux )" ; après les classes moyennes supérieurs et les classes supérieures, une grande partie de la classe politique, de la police aussi, c’est au tour des "journalistes" de faire sécession.
En 40, la GB accouchera d’un Churchill, la France d’un Pétain. Quand à vouloir faire la leçon à Shakespeare, Swift, Dickens et Orwell..... se propose-t-on de leur opposer BHL, star des médias ? C’te bonne blague !
Il règne en GB une confusion et des tensions cantonnées exclusivement au parlement. Cela dit, l’ Allemagne et les partenaires économiques de la GB ont bien plus à perdre. D’où le matraquage médiatique sur le continent depuis 5 ans.
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