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L’avoir ou la gouvernance par le chaos

L’avoir ou la gouvernance par le chaos

 

Radio Courtoisie 1er mai 2013. Libre journal de la résistance française d’Emmanuel Ratier animé par Pascal Lassalle. Invités : Francis Cousin auteur de « critique de la société de l’indistinction » et de « l’être contre l’avoir »et Lucien Cerise Cerise qui a contribué à l’ouvrage « gouverner par le chaos ».

 

 

Les intervenants discutent de plusieurs thématiques dont la possibilité d’une révolte et du contexte prérévolutionnaire alors que certains parlent de printemps français. L’entretient est intéressant malgré le fait que l’animateur coupe sans arrêt la parole aux invités.

 

Les thèmes abordés :

 

-Le mariage pour tous

 

Lucien Cerise : « Ce mariage est une sécrétion du capitalisme. On est dans le transhumanisme. Le capital touche les corps bien au delà de ce qui s’est passé auparavant ».

 

Francis Cousin : « Le mariage pour tous est l’expression radicale du hors sol de la marchandise, de l’économie narcissique des échanges et de la représentation. Lorsque le capitalisme s’est emparé des hommes, l’homme était une nature aliéné mais dans un dialogue de nature à l’aliénation et d’aliénations à la nature. Aujourd’hui, nous avons un sujet nouveau hors nature. Derrière ce mariage , il y’ a la PMA et la GPA c.à.d. l’ expression d’ un marché qui fait que l’ ovaire , le sperme , le sang , la vie ,l’ amour est un échange narcissique de la représentation spectaculaire de la dictature démocratique de l’ argent ».

 

-  Le clivage droite/ gauche

 

Lucien Cerise : « La droite découvre enfin le capitalisme. L’ennemi commun commence à apparaitre aux yeux de tous. La réification, la chosification par le règne de l’argent, c’est ça le capitalisme fondamentalement ».

 

Francis Cousin : « Ce clivage est né de la révolution capitaliste de 1789, la droite entend gérer la marchandise en voulant préserver l’avant marchandise et la gauche entend gérer la marchandise en voulant liquider l’avant marchandise. La société française traditionnelle capitaliste avec la messe du dimanche et le clocher appartient à une séquence historique qui est finie. On ne peut pas vouloir l’argent et récuser les ravages de l’argent. Tous ces gens qui défilent et qui voudraient un argent propre qui ne soit pas soumis à la toute puissance des banques se trompent et sont les meilleurs alliés de la marchandise ».

 

-La possibilité d’une révolution.

 

Lucien Cerise : « Toutes les révolutions sont pilotées par des minorités actives. Il n‘ y a jamais eu de révolution spontanée et décentralisé. Ces minorités actives sont très peu désintéressées et leurs révolutions sont faites par le capital pour le capital. Le concept de révolution lente appuyée sur la notion de transformation silencieuse permet d’éviter de tomber dans le spectaculaire. Cela permet de travailler sur un changement re-stabilisant de la situation actuelle. Il n’y aura pas de rupture brutale et de basculement spectaculaire mais une reconfiguration du paysage mental et une restructuration progressive de la société ».

 

Francis Cousin : « Dans la première phase toutes les luttes sont des « en dedans » de la marchandise. La révolution n’est pas quelque chose qui bouge, ce n’est pas la violence qui s’empare de l’espace social. De multiples rues en mouvement sont radicalement réactionnaires et marchande. La vraie révolution, celle qui est sacral, cosmologique et qui abolit l’argent et fait renaitre l’homme est le moment l’homme passe de l’en dedans de la marchandise vers l’au-delà. Toutes les révolutions de l’imposture ont eu des minorités et des avants gardes qui sont le suprématisme narcissique de la marchandise en mouvement. Ces avants gardes qui sont des appareils, des hiérarchies, des nomenklaturas ont toujours été les fusilleurs de l’émancipation des hommes. L’émancipation des hommes doit être l’œuvre des hommes eux-mêmes".

 

-L’argent.

 

Lucien Cerise : « Sans argent aujourd’hui on ne fait rien. La critique de l’argent roi doit être faite jusqu’ à son terme. Ce qu’il faut c’est subordonner l’argent à des valeurs pour échapper à ses ravages. Je distingue le capitalisme et le commerce. Le capitalisme c est le règne de l’argent ».

 

Francis Cousin : « La société française traditionnelle capitaliste avec la messe du dimanche et le clocher appartient à une séquence historique qui est finie. On ne peut pas vouloir l’argent et récuser les ravages de l’argent. Tous ces gens qui défilent et qui voudraient un argent propre qui ne soit pas soumis à la toute puissance des banques se trompent et sont les meilleurs alliés de la marchandise. L’argent est quelque chose qu’on ne contrôle pas. Ses dévastations ne seront jamais évitées et évitable. L’argent n est pas un stock dans une banque ou un moyen d’échange, c’est une relation sociale dévastatrice qui n’est pas contrôlable ».

 

-Le chaos organisé

 

Lucien Cerise : « Le pouvoir a peur mais il n’a pas d’autres choix que la fuite en avant. Le capitalisme est mode d’exercice du pouvoir par le chaos. Cela converge parfaitement avec les mécanismes révolutionnaires. On peut même parler de « capitalisme révolutionnaire ».Aujourd’hui la subversion, c’est l’ordre. Dans les sociétés traditionnelles, la crise était l’exception. Dans la société moderne, le système en place institue la crise comme règle et la stabilité devient l’exception ».

 

Francis Cousin : « Le chaos est un concept clé du fétichisme de la marchandise. La gestion capitaliste contemporaine en temps de crise accélérée c’est la nécessité stratégique du chaos. Tant que le capitalisme est en ascension, il peut se réguler par l’extension. A partir du moment où il est dans sa domination pleinement réalisée et qu’il bute sur l’impossibilité de se reproduire, sa seule survie possible est l’organisation chaotique de sa reproduction ».

 

- Le terrorisme

 

 Lucien Cerise : « Il existe dans l’éventail des méthodes de travail du renseignement, il en existe une qui s’appelle l’attentat sous faux drapeau qui est employé très souvent. Ca fait partie de l’histoire du renseignement. On n’en parle pas beaucoup car ça révélerait que 90 % des attentats terroristes sont accomplis par d autres personnes que ceux qui sont désigné ».

 

Francis Cousin : « Le terrorisme c’est toujours le spectacle d’imposture étatique de la crise mondiale du chaos de la marchandise. A l’époque du contrôle totalitaire du despotisme électronique de la marchandise, un attentat d’ampleur est toujours étatique. La stratégie de la peur et de la tension est le seul moyen pour réunifier le corps social lorsque s’érode la domesticité et l’imprégnation servile à la société marchande. La bombe est l’instrument alchimique métallurgique par lequel l’appareil d’Etat refonde le consensus ».

 

Source : hussaroflove

Tags : Politique Société




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53 réactions à cet article    


  • 1 vote
    Mr.Knout Mr.Kout 27 juin 2013 19:29

    Le capitaliste sera toujours le "mechant" car il s’approprie quelque chose qui n’appartient fondamentalement à personne.


    Je signale la coquille,c’est pour aider pas pour critiquer :
    "Un printemps, Jean décide d’agir. Il prends son courage a deux mains, coupe du bois, va chercher des pierres et de la terre, et il se construit un abri … pour lui et pour de la nourriture pour l’hiver. Jean lui n’a pas très froid l’hiver, il ne comprends pas son ami qui se démène, qui transpire, se fatigue, se blesse" 
    Si je suis bien c’est en fait paul qui n a pas froid l’hiver.

    Ce que j’en déduit ?Paul est un ingrat,jean et paul deux idiots. Plutôt que de tiré un avantage commun de leurs différences,ils s’en servent pour essayé de dominer l’autre.Mais bon,paul et jean sont humain.....



  • 2 votes
    maQiavel machiavel1983 27 juin 2013 19:59

    C’ est une histoire drôle yoananda. Ton interprétation ( ou celle de Paul) du capital de Marx est hillarante.

    Heureusement que tu écris « Pour être parfaitement rigoureux, il faudrait expliquer en quoi l’analogie présentée est pertinente ou non, mais je pense que c’est assez intuitif. »

    Oui c’ est ton intuition , et c est normal que tu aies cette intuition , c’ est à cause de ton idéologie. Un Marxiste par exemple aurait une intuition différente , et d’ autres personnes auraient des tas d’ autres intuitions.

    Sinon à la fin de l’ histoire je me suis dit « quels cons , dire qu’ ils pourraient mettre la force de l’ un et l’ intelligence de l’ autre au service de leur vie commune. Si ton histoire concernait Jeanne et Paul , que c’ était un couple , la vie aurait sans doute été plus facile pour eux non ? smiley

     

    Ceci dit quelques remarques :

    1.Le stock de nourriture de Jean n’ est pas un capital. Tu aurais du faire intervenir une troisième personne pour que ça en devienne un.

    2.Comment Jean calcule la valeur de sa brouette ?Comment estime il la valeur des fruits que Paul ramasse ? C’ est quoi la valeur ?

    @Mr Kout

    Je ne crois pas que c’ est la nature humaine d’ être ainsi , c’ est juste que Paul a eu le malheur d’ être avec un individualiste forcené.Puisque l’ individualisme est quelque chose de plutôt moderne , j’ imagine que si on met deux personnes de notre monde dans cette situation cela finira ainsi avec une grosse probabilité.S’ ils étaient issus de n’ importe quelle autres époques ils auraient envisagé les choses différemment ...



  • vote
    Mr.Knout Mr.Kout 27 juin 2013 20:43

    Les trois petit point était justement significatif,pour moi, je m’en rend compte avec ta réponse. Cette phrase est en fait ce que je m’attend à avoir comme réponse par la plupart.

    Bien sur que je ne considère pas l’humain comme un individualiste pur,mais je me demande souvent si l’altruisme n’est pas né d’un intérêt individualiste,car il faut être altruiste pour sauvegarder sont individualité.C’est un peu flou j’espère que tu comprend.En gros un individualiste pur se met tout le monde à dos,ce qui va contre son intérêt.

  • 1 vote
    Al West Al West 27 juin 2013 23:38

    "Donc le prix peut-être fixé par 2 méthodes : une évaluation du temps de travail passé a la construire. Donc, on pourrait compter en heures, comme a Ithaca et le paiement serait compté en heures de récolte. Mais chacun peut tricher, donc ce n’est pas très fonctionnel, même si ca serait le plus juste."
     
    Ce que cherche avant tout à maximiser tout être humain, c’est son bien-être, son confort. L’argent est d’ailleurs le moyen d’y parvenir, rarement une fin en soi. Le plus juste, ce serait sûrement qu’ils fournissent autant d’effort, non pas de temps. Une heure passée à bêcher en plein soleil n’équivaut certainement pas une heure à faire des calculs de rentabilité de capital par exemple, en terme de "dépense de confort". Je le dis en étant tout à fait conscient que je suis l’exemple typique d’un privilégié du système, ce que je fais ne nécessitant aucun effort physique, je ne sacrifie pas beaucoup de confort en travaillant.
     
    Dans un tel système, l’ouvrier devra travailler beaucoup moins qu’un banquier. Dit autrement, il serait "payé" beaucoup plus pour une même heure de travail, l’exact inverse de ce qui se passe dans notre système actuel. L’argument avancé par ceux qui gagnent beaucoup d’argent (banquiers mis à part puisqu’eux contrôlent les flux monétaires, c’est encore une autre affaire) étant que ce qu’ils font n’est pas à la portée de tout le monde. D’une part, j’aimerais bien les voir en ouvriers, ça m’étonnerait qu’ils fassent aussi bien que ceux pour qui c’est un métier. D’autre part, c’est une vision complètement élitiste de la société, ce que n’ont pas l’air d’avoir assimilé les ouvriers, sinon ce serait la grève permanente.
     
    L’éternelle lutte des classes, et les ouvriers sont très mauvais à ce jeu-là.


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    Famine(la grande) Famine 28 juin 2013 06:44

    Une heure de travail = une heure de travail. Quel qu’il soit. C’est le principe appliqué dans les SEL, où la monnaie d’échange a recouvré son essence de temps de travail. Sinon aucune stabilité monétaire n’est possible au sein de ce système. 





  • 1 vote
    Al West Al West 28 juin 2013 09:56

    "Non l’argument avancé est que ce qu’ils font est plus utile, plus difficile.
    Manier une bêche, tout le monde peur apprendre en 5 min.
    Manier un ordinateur, c’est plus difficile.
    Manier un flux boursier c’est encore plus compliqué."

     

    C’est exactement ce que je dis, c’est un système basé sur l’élitisme.

     

    "Avec un ordinateur tu peux inventer un système qui va permettre de remplacer 100 bêches. Voire des millions. Regarde ce qui se passe chez Foxconn par exemple, maintenant ce sont des robots qui font le travail des ouvriers. Le gars qui a inventé ces robots avec son ordinateur fait le travail de centaines de milliers de personnes, de centaines de milliers de bêches si tu veux.
    Donc, il produit beaucoup plus, et de ce point de vue, c’est normal qu’il gagne plus."

     

    Je n’ai jamais dit le contraire mais dans ce cas-là vous n’avez plus un système équitable de mon point de vue. Vous sacrifiez cette équité pour la productivité, ce qui d’une part, quand il n’y a pas une adaptation adéquate de la population, entraîne le chômage (que font les agriculteurs devenus inutiles ? c’est bien le problème qu’on a aujourd’hui avec la machine remplaçant l’homme, ils deviennent des "useless eaters" comme dirait le bon Kissinger qui a une vision particulièrement spéciste, eugéniste et malthusianiste de la société) et fait avoir une vie beaucoup plus difficile aux ouvriers et agriculteurs qu’à ceux qui effectuent les tâches compliquées.

     

    C’est une conception à la fois individualiste et productiviste, évolutionniste pourrait-on dire, mais pas du tout équitable. Je n’ai pas dit que c’était un plus mauvais système puisque pour juger de sa qualité il faut nécessairement définir par rapport à quoi. Évidemment si l’on devait comparer les deux systèmes, votre société évoluerait beaucoup plus vite que la mienne du point de vue du progrès technique et se dirigerait donc beaucoup plus vite vers du bien-être supplémentaire disponible pour tout le monde, mais la mienne aura permis une vie à peu près identiquement agréable pour tout le monde.
     
    En somme, sur une longue échelle de temps, votre société aurait plus de bien-être global que la mienne, mais les inégalités entre les individus seront beaucoup plus grandes.
     
    Cela dit, je n’ai pas du tout affirmé que c’était le genre de système qu’il fallait préférer, mon propos était surtout que ce que vous envisagiez (1h de travail = 1 unité monétaire) n’était pas le plus ... "juste".


  • vote
    ffi 28 juin 2013 10:57

    @Yoananda :
    Libre-arbitre : (Philosophie) Faculté par laquelle la volonté se détermine à une chose plutôt qu’à une autre, sans autre cause que la volonté même.


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    John Nada John Nada 30 juin 2013 15:12

    @Yoananda

    L’iidée de départ de ramener la société à une dimension modeste a été mieux utilisée par Thomas More pour créer Utopia.

    Votre semblez conclure que personne n’est méchant. C’est possible, mais le problème NEST PAS de savoir "QUI EST MECHANT ?" : les questions que tout le monde se posent sont les suivantes :

    1°/le système économico-social fonctionne t-il bien ?

    en d’autres termes, les connaissances scientifiques et techniques, dont personne ne conteste l’accroissement spectaculaire, sont elles pleinement utilisées pour bénéficier à tous, ou bien sont elles utilisés à 90% pour le bénéfice d’une minorité de rentiers détenteurs de tous les titres de propriété et des pouvoirs qui vont avec ("politiciens" "médias") ?

    2°/pour ceux qui prétendent que le système capitaliste est l’idéal pour faire profiter à tous des progrès techniques ( il y en a même qui prétendent qu’ils ne surviennent que grâce au capitalisme !) les questions s’arrêtent là.

    Par contre pour les autres, dont apparemment vous faites partie, il s’agit de savoir :
    - faut il continuer à étendre les droits de propriétés et s’oppsoer à toute limite d’accumulation de richesse, et au contraire baisser les impôts de plus riches privatiser la santé, l’armée, l’école la santé, "pour sortir du communisme" ( je cite hein je suis pas encore bon pour l’asile moi)

    -ou bien faut -il réduire les revenus et les pouvoirs de la minorité de rentiers ( et pas seulement ceux de la finance) qui actuellement détient TOUT le pouvoir financier, politique et médiatique ?

    Au passage remarquez que les notions de gentils et méchants ne sont absolument déterminantes ni même ont la moindre incidence sur ces choix inévitables qui produiront des façons de vivre radicalement différentes pour 99% des habitants de la planète.

    Dès le départ votre simulation est fondée sur une énorme erreur : la société n’est pas – et elle n’a jamais été sauf a-à remonter aux cavernes- à 50% de riches et 50% de pauvres, mais est divisée depuis au moins 200 ans en 1% qui sont des RENTIERS, c’est-d-dire que leur revenus sont intégralement ponctionnés sans apporter le moindre travail, et 99% qui vivent de leur travail.

    Les premiers ont la plupart du temps hérité leur richesses comme Liliane Béttencourt, dont le seul mérite est de détenir des titres de propriétés. Les salariés de l’Oréal, y compris le PDG sont ceux qui par leur travail permettent aux détenteurs de titres, de gagner l’argent sans travailler.

    les ingénieurs inventeurs sont parfois bien payés mais sont rarement propriétaires des industries, car les détenteurs de titres amassent des sommes infiniment plus élevée que ce qui est possible de gagner par le seul travail dune vie ( et même de centaines de vie de travailleur)

    Il y a aussi les détenteurs de "propriété intellectuelle" comme Paul Mac Cartney qui ayant travaillé pour créer ses chansonnettes certes populaires, au plus quelques mois ou quelques jours selon ladite chansonnette.

    Mais la détention de titre de propriété lui permet de gagner l’argent sans travailler depuis des décennies, y compris ses héritier pendant 70 ans après sa mort !

    Cette fortune colossale est ponctionné sur les revenus de ceux qui travaillent pour acheter des disques, ensuite, comme ces revenus pharamineux ne peuvent être humainement consommés, Mac Cartney va "placer" son argent, dans des propriétés immobilières ou financières. Il va de nouveau décupler sa fortune, sans travailler, au détriment de ceux qui sont payés à des salaires de plus en plus bas.

    En effet, par le jeu de la concurrence entre les entreprises qui doivent quémander l’argent aux riches, elles sont conduites à délocaliser leurs établissements pour rémunérer les détenteurs de capitaux au taux le plus élevé possible.

    Il en résulte aussi le chômage massif qui est la bénédiction des bénédictions pour les capitalistes car le travailleur est mis en situation de ramper pour supplier d’obtenir un travail y compris à des conditions et salaires de misère. D’où l’accroissement exponentiel de la rente ces dernières décennies

    C’est bien pour cela que les lieutenants capitalistiques UMPS (parfois appelés avec humour "dirigeants" des "démocraties") qui se succèdent prennent toutes les mesures qui ACCROISSENT le chômage au maximum, comme par exemple diminuer les effectifs des services publics, vendre les restes de la propriété publique nationale, et bien sûr supprimer progressivement la retraite, toutes mesures concourant à diminuer les postes disponibles.

    Par ailleurs ces richesses absurdement disproportionnées produisent ipso facto la spéculation et font mécaniquement s’envoler les prix par exemple dans l’immobilier, non en fonction de la valeur des constructions mais en fonction du prix que veulent et peuvent se permettre d’investir les plus fortunés, sans aucun rapport avec les fonds que peuvent apporter des travailleurs non rentiers.

    Dans l’immobilier, tout se passe comma une mise aux enchères, le produit sera vendu non en fonction de sa valeur mais en fonction de l’intérêt et surtout du niveau de prix que les investisseurs sont prêts à débourser. C’est aisé que les prix de l’immobilier a suivi la courbe de l’accroissement des revenus du capital, qui s’éloigne spectaculairement des revenus des ceux qui travaillent y compris les ouvriers qui construisent les habitations.

    Losque les travailleurs ne peuvent plus suivre, les détenteurs de capitaux leurs prêtent une partie de leur fortune excédentaire, à condition de payer bien sûr des intérêts qui doublent encore le prix d’achat des habitations !

    Cerise sur le gâteaux, les sous-fifres UMPS sont mandatés pour réduire les impôts des rentiers à presque rien, ce qui oblige l’Etat lui-même en emprunter pour financer les cadeaux fiscaux aux plus riches (On devrait d’ailleurs rebaptiser ce racket Sarkosisme, en hommage au champion de monde qui a accru la dette de 600 milliard d’euros en 5 ans,

    Les deux choses qui pose problème dans le système capitalistes sont :

    1°/ l’accumulation SANS LIMITE ET SANS RAPPORT avec le travail fourni, et encore moins avec le service rendu (pensons aux footballeurs !), en ponctionnant le salaires toujours encaisse de ceux qui travaillent tous les jours, toute leur vie pour des salaires de plus en plus bas, quand bien sûr ils ne sont pas jetés dans la misère du chômage.

    2°/ la spéculation permises par ces richesses absurdement disproportionnés, qui fait monter les prix de vente (et la suite le locatif) a des niveaux insupportables pour ceux qui ne gagnent leur vie qu’en échange de leurs temps au travail (forcément limité)

    Si après ça vous ne comprenez pas que le capitalisme , c’est-à-dire l’accumulation sans limite la richesse et des pouvoirs qui vont avec (politiciens et médias achetés) par 1% de rentiers et leurs affidés, n’amènent que misère chômage et guerres aux 99% qui restent, je ne peux plus rien pour vous !


  • 1 vote
    Philippe Baptise 27 juin 2013 20:33

    Je trouve Francis Couzin très intéressant mais il abuse du jargonnage !


    • 1 vote
      ffi 28 juin 2013 10:54

      Limite fétichiste de certaines tournures de phrases...
       
      Il me semble que quelqu’un qui possède bien un sujet est capable de reformuler sa problématique de plusieurs manières différentes (notion d’équipollence).

      Or là, il reprend en boucle les formulations de Guy Debord... Et il se fait payer 80 euros de l’heure pour ça...
       
      En fait, sa communauté de l’Être qui aurait existé au passé, c’est du fantasme.
      L’homme a toujours eu des besoins, et il a donc besoin d’avoir.
       
      Le reste n’est que le classique vice de l’avarice, l’angoisse existentielle menant parfois à des comportement maladifs d’accumulation.
       
      L’Avoir ne suffit pas à combler l’Être. Celui qui y croit tombe malade d’avarice.


    • vote
      maQiavel machiavel1983 28 juin 2013 11:40

      @ffi

      Je pense que tu n’as pas compris c que Francis cousin appelle par avoir. Il parle de l’avoir marchand qui est accumulable, non par pour la satisfaction de besoins nécessaire à la survie mais dont la fin est la reproductibilité de lui-même.

      Le fait est que pendant des millénaires, les hommes ont vécu en produisant uniquement pour la vie et non pour l’accumulation sans fin. D’ ailleurs jusqu’ à il y’ a même pas 200 ans l’Afrique et l’Amérique était peuplée de telle communauté.

      Il n’y a même pas besoins d’ aller si loin , en Europe même qui a été très longtemps majoritairement  paysanne , la majorité des agriculteurs produisaient pour vivre et non pas pour accumuler un capital.


    • 1 vote
      ffi 28 juin 2013 12:44

      Le fait est que pendant des millénaires les hommes ont vécu en produisant uniquement pour la vie et non pour l’accumulation sans fin
       
      Y étais-tu ? Comment peux-tu le savoir ? C’est juste du fantasme...
       
      En Afrique ? Bof, déjà, là-bas il faut toujours payer une dot pour obtenir une femme, et il n’y a pas un siècle, certains pouvaient en cumuler autant que possible... l’arrière-grand-père d’une copine avait 36 femmes !
       
      C’est commode de parler d’un temps que personne n’a connu et d’un lieu ou personne n’a été... Ça permet de laisser libre court à l’imagination tant en paraissant informé...
       
      Mais c’est juste du fantasme.
      Je ne vois pour ma part aucune raison de considérer que les hommes n’aient pas les mêmes travers depuis qu’ils existent.
       
      En fait Cousin est totalement à coté de la plaque  : Genre ce serait la marchandise qui conspirerait contre l’homme pour se reproduire... C’est le marxisme poussé à l’absurde : l’homme serait l’instrument de la marchandise.


    • vote
      maQiavel machiavel1983 28 juin 2013 13:21

      @ffi

      -Y étais-tu ? Comment peux-tu le savoir ? C’est juste du fantasme...
      R / C’est très simple, il y’ a des anthropologues, des ethnologues etc. qui ont rapporté ce qu’ils ont vu ou qui ont fait des études sur le sujet.

      -... l’arrière-grand-père d’une copine avait 36 femmes !

      R /Cela ne veut rien dire. Dans certaines tribus amérindiennes, le chef avait le droit d’avoir plusieurs femmes, mais en réalité c’est parce qu’il était obligé de faire des dons à quiconque lui demandait, ses femmes travaillaient donc pour la communauté.
      Une précision : je n’ai jamais dit que l’Afrique ou l’Amérique étaient tout entier identique, je n’essentialise pas. Par exemple l’empire maya était déjà entré dans la marchandisation contrairement aux Sioux par exemple, les royaumes d’Afrique centrale également contrairement aux groupes de la foret profonde. En Europe on voyait le même phénomène chez les germains ou les groupes de la foret profonde n’étaient pas entré dans la marchandisation alors que ceux qui était en contact avec Rome avait des marchés, des monnaies etc.Ca dépend des endroits.

      - Je ne vois pour ma part aucune raison de considérer que les hommes n’aient pas les mêmes travers depuis qu’ils existent.

      R / Disons que certains peuples notamment les peuples primitifs ont mit en place des mécanismes culturels pour que n’émerge pas la marchandise et l’Etat. Pierre Clastre parle de sociétés dans lesquels les chefs n’ont aucun pouvoir.

      C’est que ces gens là connaissaient les travers des hommes, les mécaniques, les dynamismes incontrôlable qu’ils créent et ils ont mit en place des dispositifs éducationnel, culturel etc.

      Une fois que ces mécanismes se sont effondré, le pouvoir, l’Etat, la marchandise, les inégalités sociales sont apparues.

      -C’est le marxisme poussé à l’absurde : l’homme serait l’instrument de la marchandise. Genre ce serait la marchandise qui conspirerait contre l’homme pour se reproduire...

       

      R / C’est la réalité ! Il n’y a qu’à voir le monde actuel ! Et surtout il faut comprendre la dynamique capitaliste.

      On peut parler d’égrégore capitaliste, soit une entité autonome crée par les désirs de rentabilité des hommes et qui se retourne contre eux.

      On peut parler de fétichisme de la marchandise qui réifie les rapports sociaux et qui personnifie le capital.

      Mais la grande difficulté pour toi est que tu ne crois pas aux entités psychiques autonomes crée par les collectifs. Vu que tu n’accepte pas cette réalité, on ne pourra jamais être d’ accord…


    • 1 vote
      ffi 28 juin 2013 13:36

      Tu fais bien de parler d’égrégore.
      100% pure pensée magique de mon point de vue. Pensée gnostique.
      Tu considères donc bien tout le monde comme l’esclave d’un "égrégore".
      C’est pas moi, c’est l’égrégore !
       
      De mon point de vue, ce sont toujours des gens qui veulent et qui agissent pour leurs raisons. La responsabilité, cela existe. Il y a des responsables à la situation actuelle.


    • 1 vote
      maQiavel machiavel1983 28 juin 2013 14:30

      -Tu considères donc bien tout le monde comme l’esclave d’un "égrégore".
      R / Tout à fait. Les dominants comme les dominés , les dirigeants comme les dirigés , les travailleurs comme les propriétaires des moyens de production.On peut dire que cet égrégore est le fétichisme de la marchandise.Et de mon point de vue , il est lui même subordonné à un égrégore plus puissant , le fétichisme du pouvoir ( le capital n’ est que l’ expression économique et financière de la puissance ).

      -C’est pas moi, c’est l’égrégore !
      R /C’ est surtout nous qui le créons collectivement.

      -y a des responsables à la situation actuelle.

      R /Tout à fait et c’ est nous !


    • vote
      ffi 28 juin 2013 14:54

      Le fétichisme, c’est autant la crainte que l’amour passionné d’une chose.
      Qu’il y ait un fétichisme à la mode, celui de la marchandise, ne génère pas pour autant un égrégore... Toujours ce sophisme de prendre une collection de sentiments éparses pour un être en tant que tel. Ce "fétichisme" de la marchandise est autant alimenté par ceux qui la vénèrent ou la redoutent.
       
      Plus fondamentalement, je ne vois pas ce qu’il y a de vrai à affirmer que les gens seraient "fétichistes" de la marchandise. C’est le dogme économique, enseigné dans toutes les université, qui prétend que la seule voie du progrès serait l’accumulation de Biens... Mais j’en connais beaucoup qui s’en moquent totalement (dont moi).
       
      Nous ne créons aucun égrégore.
      Nous ne sommes pas collectivement coupables : la culpabilité collective, ça n’a aucun sens !
       
      Voilà donc la perversion profonde de ces idéologies révolutionnaires et de la démocratie : si le gouvernement fait bien, il faut louer le gouvernement. Si le gouvernement fait mal, il faut maudire le peuple ! Belle manière de se défausser de ses responsabilités sur autrui... Ces profits sont les miens, ces pertes sont les nôtres !
       
      La tête de l’État a dérégulé totalement l’économie, et cela a laissé les mains libres à l’accumulation sans limite en un nombre très limité de mains. Certaines de ces mains ont d’ailleurs probablement travaillé l’État à aller dans ce sens via des stratégies d’influence. Pas besoin d’aller chercher des concepts foireux dans l’hermétisme pour comprendre ce qui s’est passé...
       
      Qui a fait quoi, quand, comment et pourquoi ? Voilà les seules questions qui vaillent.


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      maQiavel machiavel1983 28 juin 2013 16:02

      @ffi

      C’est ce que je disais plus haut : vu que tu n’accepte pas cette réalité observable, expérimentale même, selon laquelle un collectif ne se réduit pas à l’addition des individus qui le composent mais possède son esprit propre, tu ne pourras jamais comprendre le monde tel qu’il est  !

      Tu devrais t’informer sur la psychologie sociale, tu verras c’est très intéressant.

      Pour le reste, puisqu’ apparemment pour toi les hommes sont libres et autodéterminé, tu es condamné à expliquer ce qui ne tourne pas rond par de mauvaise volontés, des méchants à la tête de l’Etat qui complotent et croire que seul un Roi nécessairement bon et vertueux pourrait rétablir les choses.

      Moi je sais que si un tel homme arrivait au pouvoir, il ne se maintiendrait pas ou alors il deviendrait aussi corrompu que les autres pour se maintenir car pris dans une dynamique qui dépasse sa volonté …mais évidemment tu ne comprendras pas.


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      ffi 29 juin 2013 00:40

      Qu’il y ait des propriétés particulière à une assemblée de gens, qui transcende la personne elle-même, je ne le nie pas. Mais que cette assemblée ait une propriété d’Esprit, je le récuse en effet. Au mieux, c’est un Esprit totalement schizophrène.
       
      Suffit de considérer l’assemblée nationale pour s’en convaincre...
       
      Je ne vois pas l’évidence qui permettrait de considérer une foule de gens comme un seul individu.
       
      Le seul cas où l’idée est à peu près correcte est quand cette assemblée a un chef absolu auquel chaque membre de l’assemblée obéit : C’est une armée et l’Esprit de cette armée est celui de son chef. Ses troupes en étant seulement des stéréotypes.
       
      Pour le reste, et c’est justement lié à l’aliénation de la volonté, une mauvaise tournure d’esprit a un caractère viral et se propage par imitation : c’est pour cela que tout pouvoir sensé cible les meneurs, ceux qui sont la source de l’imitation par le groupe.


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      maQiavel machiavel1983 29 juin 2013 13:04

       

      -Je ne vois pas l’évidence qui permettrait de considérer une foule de gens comme un seul individu.

       R / C’est pourquoi je dis que tu devrais t’intéresser à la psychologie sociale. Les expérimentations qui sont faite dans cette discipline montrent qu’effectivement une foule de gens peut être considérée comme un individu dans des situations particulières. D’ ailleurs des gens ont usé de ces propriétés pour manipuler les masses comme Bernays et bien d’autres ingénieurs sociaux. Ce que font ces gens là fonctionne, ça suffit à démontrer que les thèses développées sont réelles (de tous temps, les chefs politique militaires et religieux avaient intuitivement connaissance de cela, les ingénieurs sociaux moderne n’ont fait que le formaliser scientifiquement).

      Tu peux ne pas l’admettre parce que ça ne correspond pas à ta vision du monde, c’est ton droit, comme celui de penser que la terre est plate, mais elle n’en sera pas moins ronde.

       

       Le seul cas où l’idée est à peu près correcte est quand cette assemblée a un chef absolu auquel chaque membre de l’assemblée obéit : C’est une armée et l’Esprit de cette armée est celui de son chef. Ses troupes en étant seulement des stéréotypes.

      R /C’est plus complexe que cela. Ensemble le chef et ses troupes créent une entité psychique autonome, le chef ne dirige plus en réalité, il n’est plus qu’un vecteur de cette entité et s’il ne la satisfait pas, les troupes se détournent de lui et se choisissent un nouveau chef. C’est un grand classique.

      Par exemple, un chef militaire qui lance des expéditions dans un pays étranger en promettant à ses troupes richesses et gloire. La masse armée fait donc la guerre mue par le désir de richesse et de gloire. Si ces troupes ne trouvent rien de tout ça, ou qu’elles le trouvent mais que le chef les empêche d’en jouir, ce dernier se fera renverser, voir tué par ses propres hommes.

      - c’est pour cela que tout pouvoir sensé cible les meneurs, ceux qui sont la source de l’imitation par le groupe.

      R /Quand un groupe crée un égrégore vraiment puissant, tu peux cibler les chefs ça ne changera rien, d’autres prendront leurs places.

      Comme aujourd’hui , tuer tous les capitalistes ne changera rien , le capitalisme survivra tout de même.


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      ffi 29 juin 2013 16:51

      Je connais déjà cette analogie, mais elle a de sérieuse limites, et son fruit est de tout confondre.
       
      En particulier, si tu considères les facultés de l’Esprit :
      - la perception, le sentiment, l’intelligence, la volonté.
       
      Une foule a-t-elle une seule perception ? Non : il y a de multiples perceptions dans une foule.
      Une foule a-t-elle un seul sentiment ? Non : il y a de multiples sentiments dans une foule.
      Une foule a-t-elle une seule intelligence ? Non : il y a de multiples intelligences dans une foule.
      Une foule a-t-elle une seule volonté ? Non : il y a de multiples volontés dans une foule.
       
      En fait, cette fausse analogie fait confondre ce qui est de l’ordre du politique avec ce qui est de l’ordre spirituel, ce qui est le propre d’une collectivité de choses et ce qui est le propre d’une chose.
       
      Une collectivité, quand elle est oppressante - c’est-à-dire nous désirée, fait peser un certain poids sur les personnes qui s’y trouvent, ceux qui le supportent mal y répondent soit par le conformisme (les lêche-culs) ou par l’anti-conformisme (le cynisme).
       
      Le produit du conformisme n’est certainement pas une intelligence, mais un comportement stéréotypé, c’est-à-dire une imitation machinale et de mémoire d’une intelligence externe à la personne, en vue de paraître. L’anti-conformiste lui, croit se libérer en prenant le contre-pied systématique, ce qui est l’inversion du stéréotype, un genre de conformisme en miroir.
       
      Le modèle de Bernays...etc ne fonctionne qu’avec des gens conformistes (ou l’inverse, il suffit de leur proposer le comportement stéréotypé qui convient et les produits qui vont avec), c’est-à-dire avec des gens doté d’une volonté mal assurée et molle, qu’il est aisé de manipuler par des illusions flatteuses.
       
      Nous sommes ici fort loin du caractère à la Pagnol, de l’homme déterminé et libre.

      Il s’est donc agit, pour mettre en place ces stratégies de manipulation planétaire, de créer des personnalités "flasques", en recherche de paraître. De fait, la pub consiste essentiellement à ériger un modèle plaisant à imiter.
       
      Cela ne fait donc pas, loin sans faut, "un esprit" de la foule,
      Cela fait une foule de Zombies aux comportements stéréotypés qui courent derrière une mode.
      Voilà donc ce qu’est ton égrégore : cela n’a rien d’une intelligence qui vie, mais tout d’intelligences qui sont déjà mortes.... Ce n’a donc rien d’un esprit.
       
      C’est sûr que quand on confond ce qui est de l’ordre du politique et ce qui est de l’ordre du psychologique, c’est déjà avoir l’intelligence éteinte.
       
      La stratégie suivie fut donc simple et claire : produire des gens débiles, à l’intelligence confuse et à la volonté flasque, puis les faire travailler comme des chiens pour produire ce qu’ils achèteront comme des ânes, tout en monopolisant l’argent qui en résulte.
       
      La manière de produire ses personnalités aptes à se laisser asservir fut de les éduquer par une spiritualité gnostique, puisque le gnostique tente déjà d’asservir lui-même sa propre volonté et est apte de la pensée magique et confuse. C’est probablement le rôle dévolu à la Maçonnerie : un rôle de débilitation des élites, et par-là, de toute le peuple.


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      maQiavel machiavel1983 29 juin 2013 17:37

      Oui, une foule peut avoir une seule perception. Oui une foule peut avoir un seul sentiment. Oui, une foule peut avoir une seule intelligence. Oui une foule peut avoir une seule volonté.Oui une foule peut avoir un seul esprit.

      -Le modèle de Bernays...etc ne fonctionne qu’avec des gens conformistes , c’est-à-dire avec des gens doté d’une volonté mal assurée et molle, qu’il est aisé de manipuler par des illusions flatteuses. 

      Si tu veux. Mais le fait est que même ceux qui ne tombent pas complètement dans ce conformisme ne peuvent rien faire face à la masse.

      -Nous sommes ici fort loin du caractère à la Pagnol, de l’homme déterminé et libre.

      R / Oui ce modèle n’est bon que pour les romans, les films, les poèmes mais pas dans la réalité …

      -Il s’est donc agit, pour mettre en place ces stratégies de manipulation planétaire, de créer des personnalités "flasques", en recherche de paraître. 

      R / On ne peut pas créer des personnalités, les gens sont comme ils sont. Des gens sont mois sensible au conformisme social que d’autres, mais ils ne sont qu’une minorité négligeable et négligée au regard des dynamiques enclenchées.

      -La stratégie suivie fut donc simple et claire : produire des gens débiles, à l’intelligence confuse et à la volonté flasque, puis les faire travailler comme des chiens pour produire ce qu’ils achèteront comme des ânes, tout en monopolisant l’argent qui en résulte.

      R /C’est l’histoire de notre monde. Hier c’étaient les paysans qui produisaient pour la noblesse et la royauté, avant cela les plébéiens pour les patriciens t ainsi de suite …

      Sauf que ce ne sont pas des gens qui produisent les individus, on n’est pas des dieux, ce sont les structures qui formatent les sujets et en retour les sujets rétro -agissent sur lui. Il en a toujours été ainsi …les ingénieurs sociaux moderne n’ont fait que formaliser ces phénomènes !

       


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      ffi 29 juin 2013 18:08

      Oui, une foule peut avoir une seule perception. Oui une foule peut avoir un seul sentiment. Oui, une foule peut avoir une seule intelligence. Oui une foule peut avoir une seule volonté.Oui une foule peut avoir un seul esprit.
       
      Une foule n’a ni perception (elle n’a pas d’yeux), ni sentiment (elle n’a pas de coeur), ni intelligence (elle n’a pas de cerveau), ni volonté (elle n’a pas d’hormone), donc elle n’a pas d’esprit.
       
      Une foule ne vit pas, elle est un amalgame d’êtres vivant en un lieu.
      Elle n’hérite pas des propriétés de ce qu’elle amalgame.
       
      Les propriétés d’un noyau atomique sont à distinguer des propriétés son atome, lesquelles sont à distinguer des propriétés de sa molécule, lesquelles sont à distinguer des propriétés de son cristal, lesquelles sont à distinguer des propriétés de sa planète, lesquelles sont à distinguer des propriétés de son système stellaire, lesquelles sont à distinguer des propriétés de sa galaxie, lesquelles sont à distinguer des propriétés de l’univers.
       
      C’est de la pensée magique d’affirmer le contraire.
      L’occident régresse depuis son adoption de la pensée magique.


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      maQiavel machiavel1983 29 juin 2013 18:47

      -Une foule ne vit pas, elle est un amalgame d’êtres vivant en un lieu. Elle n’hérite pas des propriétés de ce qu’elle amalgame.
      R /Une foule vit, que tu le veuilles ou pas c’est la réalité. Elle est doté d’un cerveau collectif de propriétés psychique qui lui sont propre.

      -C’est de la pensée magique d’affirmer le contraire.

      R /La psychologie sociale est loin d’être de la pensée magique. C’est expérimental, ce sont des phénomènes étudiés …

      Pour le reste un être humain n’est pas un noyau atomique, un atome, une molécule, une planète etc. Ce genre de comparaison n’a aucun sens …


    • 1 vote
      ffi 29 juin 2013 19:50

      Moi je connais la psychologie des gens dans les foules (et non la psychologie des foules).
      De même la "psychologie sociale", étudie "la psychologie des gens en société" et n’est donc pas une "psychologie de la société".
       
      Extrait Wikipédia de psychologie sociale.
       
      Deux axiomes fondamentaux :
       ? Chaque individu a une vision, une conception personnelle de la réalité dont il fait partie. Cette conception est construite à partir des processus cognitifs et sociaux.
       ? L’étendue de l’influence sociale : Un individu, ses émotions, ses pensées et son comportement sont grandement influencés par les personnes qui l’entourent, même en l’absence d’autres individus.
       
      Tu peux donc constater que :
      1°) La foule n’est pas considéré comme ayant un esprit, au contraire, l’esprit est considéré comme personnel dans le premier axiome.
      2°) Le second axiome suppose des personnalités sans caractère et très influençable, c’est-à-dire un genre de zombie.
       
      En fait, c’est très simple, il n’y a rien de magique dans tout cela :
      Tout homme convient des circonstances comme il l’entend nécessaire (telle est sa liberté).
       
      La manipulation politique consiste à obliger les personnes en manipulant les circonstances de leur existence sociale de manière à ce qu’ils y consentent et se croient libres.


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      maQiavel machiavel1983 29 juin 2013 20:42

      @ffi

      Pour comprendre ces deux axiomes jusqu’ au bout, il faut comprendre ce que sont les processus cognitif puisqu’ ils s’appuient dessus. C’est en quelque sorte le système de traitement de l’information. Ce système peut être un collectif.

       

      Ensuite, je ne nie pas que les individus existent. Je dis qu’ils fonctionnent différemment en groupe .Evidemment les émotions, les pensées les comportements dans une foule partent d’un individu ou d’un petit groupe d’individus, je ne le conteste pas non plus, c’est que le phénomène se repend en son sein par contagion jusqu’ à atteindre un seuil de personnes discriminant ou la foule se comporte comme une entité psychique autonome. Il se crée alors une conscience collective avec des propriétés qui lui sont propre. C’est expérimental … rien de magique effectivement même si ton raisonnement n’arrive pas à appréhender cette réalité.

       

      Je ne sais pas si tu sais lire l’anglais, si c’est le cas je peux te mettre des expériences en lien (les recherches s’intéressent surtout aux groupes restreints pour des raisons pratiques mais les principes sont les mêmes).

       


    • 2 votes
      ffi 30 juin 2013 00:43

      Tu affirmes cela comme si cela était évident...
      Mais qualifier une foule comme "une entité psychique autonome",
      dotée "d’une conscience collective", me semble incongru et surtout très très loin d’être prouvé...
       
      En particulier cette notion de conscience dans l’expression de "conscience collective" ne ressemble pas du tout à ce qu’est la conscience au plan personnel.
       
      Sur le CNRTL 1-C/ conscience collective : Rem. ,,Dans la psychologie des foules de G. Le Bon, la conscience collective est l’unité affective de la foule, réalité née du rassemblement et de la tension groupale et déterminant les réactions, les conduites, les croyances de la masse qui se comporte comme un vaste corps. Cette conscience aurait pour caractéristique d’être incapable de réflexion ou d’intelligence et ne comporte que des sentiments et émotions collectives, contagieuses et poussant à l’action immédiate`` (Mucch. Sc. soc. 1969).

      (Même endroit tout en haut) Définition de la conscience pour une personne humaine :
      Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d’avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d’être présent à lui-même ;
       
      On voit qu’il y a une différence considérable, car la "conscience" collective est amputée de toute capacité de réflexion, alors que cette aptitude est justement au coeur même de l’idée de conscience personnelle...
       
      L’expression de "conscience collective" est donc un terme impropre et il crée la confusion, car il ne s’agit pas ici d’une conscience au sens propre du terme.

      Le langage doit rester logique : La nature de ce qui est désigné doit être portée par le substantif, qui porte la charge sémantique, l’adjectif ne faisant que modifier en superficie le sens.
       
      Ici, il s’agit de la modification de l’état de conscience par la mise en foule.
      En gros, la foule agit comme un psychotrope, comme pourrait le faire une drogue.

      Il faudrait donc parler de "psychotropie sociale" plutôt que de "conscience collective".
      Et dans les sectes, les partis, les foules, c’est exactement de cela qu’il s’agit.
       
      (Note : Tu remarqueras que je viens de t’inventer cette notion, qui ne se trouve nulle part sur internet, et donc tu es assuré qu’il ne s’agit pas d’un stéréotype, preuve que ma pensée est libre. Il s’ensuit que je n’ai aucune source à te donner en référence, je ne te demande que d’utiliser honnêtement ton intelligence)


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      maQiavel machiavel1983 30 juin 2013 13:10

       

      On a pas mal de désaccords mais j’aime bien ta façon d’inventer des concepts, c’est intéressant. Je comprends ce que tu entends par psychotrope sociale.

      Mais quelques remarques :

      -Tu t’es appuyé sur G. Le Bon et sa définition de consciences collective qui date d’il y’ a plus d’un siècle tout de même. D’autres ont développé cette notion comme Durkheim , Carl Gustav Jung, Maurice Halbwachs etc et surtout les laboratoires d’ ingénierie sociale moderne et on sait que l’ intelligence collective existe ( contrairement à ce que pensait Le Bon pour qui aucune réflexion ne pouvait émaner d’ une foule).

      On le voit pas seulement avec les hommes, même avec des animaux, notamment les rats de laboratoires, il y’ a beaucoup d’expérimentations que je te recommande de consulter c’est très intéressant.

      Pour le reste il y’ a des hiatus entre nous qui ne pourrons jamais nous mettre d’ accord : Tu crois au libre arbitre (tu as toi-même écris « que ma pensée est libre »), moi je n’y crois pas.

      A partir de là, on ne peut plus se rejoindre. Moi ce qui m’intéresse c’est la réalité et elle n’est pas la manifestation de pensées construites mais de dynamiques collective. Pour comprendre les mécanismes de ces dynamiques, il y’ a l’histoire, il y’ a les expérimentations etc mais on ne peut pas les comprendre par des raisonnements métaphysique.

      Moi je suis convaincu d’avoir raison puisque la réalité apporte jour après jour les preuves que ma manière de voir les choses est bonne …

      Vu qu’on est dans deux mondes différents, il est très difficile de se comprendre.

      Cordialement.


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      ffi 30 juin 2013 19:55

      Ca ne me dérange pas qu’il n’y ait pas d’accord immédiat
      Autant que chacun tienne sa thèse, cela permet de déployer une discussion approfondie.
      Tant qu’il n’y a pas d’attaques personnelles, de l’honnêteté, de la politesse, ça me va.
      (De plus, cela permet de laisser libre-court à la créativité).
       
      Je crois que tu te méprends un peu sur la métaphysique. Ce qui m’intéresse c’est la précision du langage pour caractériser précisément ce que je perçois. La métaphysique, pour les phénomènes humains, c’est un peu comme les mathématiques pour la physique, c’est un ensemble de raisonnements qui s’appuient sur des axiomes.
       
      En particulier, en métaphysique comme en mathématique, il y a l’habitude de définir précisément ce dont on parle. C’est le minimum du minimum pour pouvoir mener des raisonnements rigoureux. Donc la métaphysique n’est pas une fin en soi. C’est comme les maths. En physique, on a besoin des maths, mais il faut aussi l’expérience et l’on sait bien que l’on ne peut pas coller n’importe quel modèle mathématique sur n’importe quel faits, il faut juste choisir le bon. Pour ce choix, il faut connaître à la fois les maths et aussi les faits...
       
      De toute façon ma formation personnelle fut en physique, mon métier l’informatique, je ne suis pas métaphysicien, je suis amateur d’étymologie et d’histoire des sciences.
       
      Pour revenir à notre discussion, il m’apparaît évident que l’on est pas dans le même état d’esprit en groupe que seul. C’est le deuxième axiome à la base de la "psychologie sociale", qui concerne l’influence des émotions et des pensées en groupe. Il s’agit donc bien d’une modification de l’état d’Esprit personnel par un groupe, et donc de psychotropie sociale.
       
      Et tu remarqueras que ce concept permet parfaitement de comprendre la "dynamique de groupe", car la "psychotropie sociale" passe notamment par le biais du langage et nous sommes donc en effet dans le domaine politique, alors qu’une "psychotropie substancielle" est le résultat de l’action d’une substance externe sur le psychisme (drogue).
       
      Le suffixe trope vient du verbe grec trepo qui signifie "tourner".
      C’est un synonyme du verbe latin "vertere, versus" qui signifie également tourner.
       
      Par conséquent, quelqu’un coutumier d’une secte ou d’un parti est objet d’une psychotropie sociale. Pour l’en sortir, il faut le convertir. Il a une certaine tournure d’esprit, quoi !
       
      Pour la foule qui fait corps, il s’agit de gens qui ont la même tournure d’esprit, qui sont "unis vers" un même but et cette foule n’est donc rien d’autre qu’une université, dans le sens historique de ce mot. L’université qui fait corps fut aussi nommé corporation...
       
      C’est donc très classique, il n’y a strictement rien de nouveau.
       
      Pour le reste, parler de "conscience collective" (le Bon), "d’inconscient collectif" (Jung), "d’intelligence collective", cela me semble des tournures de langage très approximatives.
      Ce n’est pas parce qu’il y a "conscience", "inconscient" ou "intelligence" dans l’expression, qu’il s’agit effectivement de "conscience", "d"inconscient", ou "d’intelligence", au sens que ces mots auraient au plan personnel...
       
      On parle bien de "pomme de terre", mais cela n’a rien à voir avec le fruit d’un pommier.qui serait sous terre... De même, on parle "d’arbre à pain", mais ce n’est parce que son fruit serait du pain...
       
      La moindre des choses seraient de bien définir ces termes "conscience, inconscient, intelligence" au plan personnel, ce qui est déjà assez délicat, et de voir si ce que ces auteurs mettent dans leurs concepts y correspond ou non.
       
      Dans le cas de Le Bon, ce qu’il décrit en tant que "conscience collective" ne correspond pas du tout à une conscience, ce n’est pas une conscience. Je n’ai pas étudié les autres auteurs que tu cites, mais connaissant les tropismes de la science du XXème siècle, et son manque de rigueur, je serais nullement étonné qu’il en soit de même que pour Le Bon.


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      ffi 1er juillet 2013 02:45

      Je complète parce que je ne serais pas là pour répondre une dizaine de jours, au cas où tu t’interrogerais sur la manière dont j’utilise le terme d’université.
       
      universum en latin a servi à traduire 2 mots :
      1°) Chez Aristote : Le grec catholou qui signifie "en général, pour tous", et qui a donné catholique.
       
      2°) Chez Platon et dans les Actes des apôtres : l’adverbe grec homothumaddon, traduit en français par "tous ensemble, d’un commun accord, de manière concordante", composé de homo qui signifie "le même", de thumos (? ????) qui désigne "esprit, âme, désir, passion" et qui signifie donc littéralement "d’un même esprit" : Bref, des gens qui sont unis vers... C’est le second sens d’université, un groupe de gens unis vers un but commun.
       
      En psychologie, thumos a un dérivé, thymie, qui exprime l’humeur. Donc tu vois que l’unité passionnelle d’un groupe chez Le Bon, c’est en Français l’homothymie, via la racine grecque, ou l’université via la racine latine. Donc il n’y a rien de nouveau là-dedans, l’université, les tournures d’esprit qu’elle engendre (psychotropie universitaire) qui se traduisent : en stéréotypes de langage et de comportement ; en langages spécialisés ; en autonomie législative ; en police interne ; en uniforme vestimentaire ; en signes ou symboles de reconnaissances, c’est connu depuis très longtemps, en fait.
       
      Le Bon ne fait que changer les mots, ce qui introduit de la confusion.


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      maQiavel machiavel1983 28 juin 2013 11:43

      @yananda

      -je ne crois pas que l’homme soit maître de lui, de ses passions, de ses vices, et encore moins des circonstances et de son destin.
      R /Je pense comme toi.
      -Tu as une sale vision de l’être humain au fond, et le capitalise est pour toi le bouc émissaire parfait. La connerie humaine te gène profondément. 
      R /Je ne sais pas si j’ ai une sale vision de l’ être humain mais je pense qu’ il n’ est ni tout blanc ni tout noir.Il est capable du meilleur comme du pire.
      -Tu manques d’amour pour ton prochain.
      R /Ah bon ? smiley
      Non mais qu’ est ce qui te faire dire ça ?


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        ffi 28 juin 2013 12:47

        Libre-arbitre : (Philosophie) Faculté par laquelle la volonté se détermine à une chose plutôt qu’à une autre, sans autre cause que la volonté même.
         
        Celui qui n’atteint pas le libre-arbitre reste dans une mentalité d’esclave.
        Tu a une mentalité d’esclave.


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        Al West Al West 28 juin 2013 12:59

        Le problème c’est que vous n’avez aucun moyen de prouver que le libre arbitre existe. Pas plus qu’on ne peut démontrer le déterminisme universel. (Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9terminisme, notamment le paragraphe sur la physique quantique comme "fausse limite".)


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        ffi 28 juin 2013 13:17

        Il ne s’agit pas de démontrer l’un ou l’autre, mais de distinguer deux types de disposition d’esprits qui diffèrent radicalement l’une de l’autre (volonté aliénée = qui est déterminée par autrui / volonté libre = qui se déterminée par elle-même).
         
        Après, chacun atteint plus ou moins le libre-arbitre selon sa spiritualité personnelle.
        C’est une question de mentalité propre à chacun.
        Certains vont projeter leur propre mentalité sur autrui, je m’en garderais bien.


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        kemilein kemilein 28 juin 2013 13:22

        aimer son prochain ? ha bon pourquoi ?
        va dire ça a ton bourreau après on en reparlera...
        on a pas a aimer les gens pour vivre avec eux, on trouve un point d’équilibre entre utilisation mutuelle plus ou moins réciproque.
        une réalité factuelle en dehors de tous vos mythes d’altruisme et autres fadaises moralistes moralisantes et ineptes.


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        maQiavel machiavel1983 28 juin 2013 13:29

        Cette histoire d’autodéterminisme est une grosse escroquerie. C’est Spinoza je crois qui écrivait «  les hommes se trompent quand ils se croient libre, opinion qui consiste en cela seul qu’ils sont conscient de leurs actes et ignorants des causes qui les déterminent ».

        On peut prouver que le déterminisme social existe, le seul fait que nous écrivions ici en français, en est la preuve. Si nous étions Saoudiens, la société saoudienne nous aurait déterminés à écrire en arabe …

        Pour autant, je ne nie pas les particularismes, il y’ a des idiosyncrasies. L’homme est donc un subtil mélange entre son idiosyncrasie et le déterminisme socio-culturel et génétique.


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        Al West Al West 28 juin 2013 13:29

        Oui enfin faire la distinction entre deux volontés si aucune n’existe, ça n’a pas d’intérêt. On a le droit de penser que le libre arbitre est atteignable, on a également le droit de penser qu’il ne l’est pas.
         
        Qu’en pense machiavel ? smiley


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        ffi 28 juin 2013 13:46

        Bien dit Al West : déjà distinguons les alternatives en les définissant clairement, plutôt que ne pas les définir et opter à priori pour l’une d’entre elle.
         
        C’est d’ailleurs très amusant que celui qui considère que toute volonté est nécessairement aliénée et que le libre-arbitre est nécessairement inatteignable, se complaise en grands discours plaintifs quant à l’aliénation des hommes et réclame à grand cris une révolution pour en sortir...
         
        Dans ce cas, à quoi bon s’en plaindre ?
        Si l’homme est nécessairement aliéné, autant qu’il l’assume et ne s’en affecte pas.
        Il fait avec, point barre...
         
        Kemilein : le prochain (cf parabole du bon samaritain), c’est celui qui agit pour ton bien. Le bourreau n’agit pas pour ton bien et donc il n’est pas ton prochain.


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        Al West Al West 28 juin 2013 13:55

        Certes, ffi, mais ses plaintes sont également son aliénation. Il n’y peut rien, le pauvre smiley


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        ffi 28 juin 2013 14:01

        En effet, ceci doit expliquer en partie cela.
        Mais pas seulement.
        Personnellement, je fume, mais je ne passe pas mon temps à emmerder les autres avec des plaintes à ce sujet. Je fais avec, point barre.



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