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    bOvinus bOvinus 20 octobre 2013 11:49

    Ce thème est sans intérêt. Ce à quoi j’ai l’impression d’assister de plus en plus, depuis quelques années, c’est une sorte d’approche tactique vers un réglement de tous les problèmes par la méthode dite du "bouc émissaire", rôle pour lequel je vois surtout deux candidats : les immigrés (et plus particulièrement ceux qu’on met sous l’appellation générique d’ "Arabes") et les juifs (on constate notamment un retour de la fameuse théorie du complot "judéo-maçonnique").


    D’une part, il est évident que ça ne résoudra rien du tout, nous allons de toute manière nous trouver confrontés à des problèmes bien plus vastes d’ordre alimentaire, énergétique, climatique, économique et j’en passe.

    D’autre part, cela est malhonnête : en admettant la thèse délirante selon laquelle les juifs auraient corrompu le monde entier, racheté les médias, fondé des banques pour finalement installer leurs marionnettes à la tête de nos nations, les premiers responsables sont dans ce cas justement ces peuples et ces nations aujourd’hui soi-disant asservis.

    Soyons honnêtes, pour une fois, et regardons-nous tels que nous sommes : le premier corrupteur, c’est celui qui se laisse corrompre. Nous avons beau pester contre X ou Y, la réalité, c’est que la majorité y trouve son compte, et finalement, nous nous contentons très bien de notre système actuel. Nous n’envisageons même pas de nous passer de notre bagnole, de notre carte bleue, de notre TV, et des bons produits pas chers "made in China". Qui a envie de retourner à l’usine ou de redescendre à la mine ? Qui a envie de payer son café, son super 95 ou son gaz le prix qu’ils devraient valoir (c’est à dire, son prix actuel x 20 ou 30) ?

    Je ne sais ce que le Général voulait dire avec cet aparté, mais je devine très bien ce que voulait dire l’auteur de l’article en publiant cet extrait particulier.

    Cessons cette hypocrisie. Nous sommes tous de petits "Juifs" en puissance, sauf qu’ils sont meilleurs que nous. Ne serait-ce pas plutôt leur excellence que nous leur reprochons, plutôt que leur supposée immoralité ?


  • vote
    bOvinus bOvinus 10 octobre 2013 10:56

    @ Odomar
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    Mon commentaire précédent s’adressait à Marenlapine, êtes-vous la même personne ?
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    Ni la formulation du titre, ni celle de votre introduction ne me pose de problème, il n’y a juste rien à en redire (sauf peut-être sur l’étymologie du mot "travail", que quelqu’un semble contester). Bon, la vidéo n’est certes pas d’un niveau exceptionnel (ça doit être le genre de truc qu’on regarde dans les milieux trotskystes / anti-fa), mais pose tout de même quelques bonnes questions, si on est capable de les déceler.
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    Après, ce qui est démagogique, c’est de présenter le RU en panacée miraculeuse qui va résoudre tous nos problèmes.
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    Je vous cite :
    "Le partage des richesses est indispensable pour une société égalitaire.
    Dans le modèle d’aujourd’hui le travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur et la richesse produite est confisqué, pour ne pas dire volé"
    -
    Vous connaissez des gens qui sont contre le partage des richesses, vous ? C’est sûr que le travail n’est pas correctement rémunéré, ça n’a jamais été la priorité du Capital. Vous prêchez un convaincu, on pourrait me définir comme un genre de dinosaure stalinien. D’ailleurs, dans le système stalinien, je peux vous dire qu’on bossait dur, voire très dur. Ce qui fait que tout le monde y trouvait son compte, c’est qu’on y était extrêmement bien rémunéré (et pas qu’en termes de salaire - on avait notamment accès à un enseignement de qualité, libre et gratuit taillé exprès pour le travailleur en termes d’horaires).
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    C’est pas le travail qui est le mal, c’est le travail salarié d’une part (l’aliénation par le salariat, ça vous dit quelque chose ?) et le travail inutile d’autre part (brûler des ressources précieuses pour faire des merdes que le marketing va nous faire acheter quoi qu’il arrive). C’est globalement bien pire que l’esclavage de l’Antiquité. Il y a un excellent film là-dessus, meilleur objectivement que celui que vous relayez (et moins glamour) - In girum imus nocte et consumimur igni . Jetez-y un œil, si vous ne connaissez pas, vous ne serez pas déçu.



  • 1 vote
    bOvinus bOvinus 10 octobre 2013 00:16

    @ Marenlapine


    Disons qu’un revenu "universel" imposerait un changement radical d’idéologie (je ne suis pas contre, loin de là), ce qui est une autre question que le travail. Si on admet une chose pareille, il faudra bien prendre ces fonds quelque part, et je ne vois pas où on pourrait les prendre à part chez les très riches, où à la rigueur sur les profits du capital. La vraie question, ce n’est pas le "revenu universel", mais de savoir qui l’emporte dans l’opposition Capital-Travail. C’est une mauvaise façon de présenter les choses, et une mauvaise solution si on admet une telle présentation.

    En fait, si on y pense sérieusement, c’est carrément de la démagogie : la question d’un "revenu universel" écarte celle de la propriété des moyens de la production, évacue celle de la finalité de ce fameux travail (c’est quand même le sujet de la vidéo), oublie celle de la gestion de la masse monétaire (filez-moi la planche à billets, et je vous sabote votre revenu universel en moins de deux), et zappe celle de savoir quel est l’objectif de la société, sans parler de la gestion des ressources et des infrastructures.

    Concernant l’agriculture, on en sait suffisamment à présent pour savoir qu’une agriculture moderne, fortement mécanisée est pénalisante à la fois pour l’environnement et le consommateur. Si on veut manger sain, faut arrêter de violer l’écosystème, d’où mon hypothèse selon laquelle il faudra y mettre davantage de bras (et dégraisser la mégapole, par la même occasion). Il me semble que la santé physique et mentale, ça relève quand même beaucoup de l’ "essentiel". Par ailleurs, un tel schéma serait beaucoup plus économe en ressources, il ne s’agit pas de maintenir la configuration actuelle au prix d’une réallocation des ressources, il s’agit au contraire d’en sortir.

    Je n’avais pas insisté sur la question des infrastructures, pour ne pas alourdir le débat, mais elle ne manquera pas de revenir s’imposer en force à un moment ou un autre. Moins d’énergie signifie nécessairement moins de gaspillage ; avez-vous pensé aux schémas logistiques que nous pratiquons ? Il va falloir les oublier, ce qui demande de repenser le réseau des infrastructues. Pensez aux coûts que ça impliquerait, en termes de travail, de capital et de compétences.


  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 9 octobre 2013 19:04

    C’est bien beau tout ça, mais cette analyse se fonde sur la situation présente sans anticiper les changements à venir. Il me semble, au contraire, qu’avec la raréfaction programmée des matières premières, il va falloir compenser en fournissant davantage de travail humain (je pense notamment au secteur primaire). Et, évidemment, liquider la majeure partie du secteur tertiaire, en commençant par la partie dite "virtuelle", extrêmement coûteuse en énergie. Enfin, tenir le peuple occupé et abruti par davantage de travail a l’avantage de le faire consommer moins, tout en l’abrutissant plus encore, ce qui minimise le risque qu’il se mette à réfléchir.

    Il ne faut pas se tromper d’époque. Travailler moins, réfléchir à un éventuel "revenu universel", ce n’est plus d’actualité, on aurait dû s’intéresser à ces questions dans les années 1960. À présent, il est trop tard. La grande question aujourd’hui, c’est de savoir comment va-t-on gérer la décroissance, constituer des réserves stratégiques et s’orienter vers une production durable (fini l’obsolescence programmée).



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    bOvinus bOvinus 19 septembre 2013 23:00

    @ Marenlapine :

    Commentaire intéressant, quoique à mon goût trop optimiste. Concernant la décroissance, cela correspond exactement à mon option 3 (j’avais volontairement outré la chose ; on n’est pas obligé de vivre comme un vilain du XVIIIème siècle, évidemment, mais c’est un peu l’idée).

    Les utopistes du Zeitgeist project cherchent à réinventer l’eau chaude ; ce modèle a déjà été mis en oeuvre, et il s’est même avéré extrêmement efficace. À défaut de mieux, j’appellerai cela le stalinisme. J’ai étudié la chose d’assez près, et il s’avère que ça correspond à une époque de l’URSS assez différente des autres (c’est à dire, l’avant et l’après) et fort mal connue. Si vous ne lisez pas le russe, ne cherchez pas à en apprendre davantage, il n’y a pas moyen, la propagande a bien fait son travail. Attendez plutôt mon article, d’ici quelques mois j’aurai fini je pense. Personnellement, je serais plutôt partisan de cette option-là, mais l’oligarchie fera tout pour que ça n’arrive pas (comme ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour liquider l’URSS de Staline, Staline lui-même et même sa mémoire). Mais théoriquement, oui, c’est tout à fait envisageable.

    Concernant le revenu universel, oui, je me suis intéressé un peu à ce sujet-là, mais je n’y crois pas, parce que :
    1. il s’agit de monnaie, donc le problème principal - énergie et ressources - reste non résolu (et encore, il y aurait bien d’autres choses à dire sur ce qu’est réellement la richesse ; or là, il ne s’agit toujours que de monnaie)
    2. appliquer cela relève d’une décision politique, ce qui implique une auto-organisation politique des intéressés ; quand je vois le degré de lobotomie des gens autour de moi, je me dis que c’est mal barré

    Si le peuple était au pouvoir, on pourrait faire des tas de choses, en fait. Comme toujours, la racine du problème est politique. Tant qu’on n’a pas un plan pour reprendre le pouvoir à l’oligarchie et un projet recueillant l’approbation de la majorité, ces spéculations sur ce qui "deviendrait possible si..." n’ont pas vraiment d’intérêt concret. Individuellement, on n’est réduit finalement qu’à essayer de deviner de quel côté le vent va tourner et adapter sa conduite (éventuellement, on décide aussi pour ceux dont on est responsable).

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