Privez-vous de tout, surtout si vous êtes déjà pauvre, c’est plus facile, et vous enchanterez le monde !
Ces propos répétés à l’infini et ces solutions d’autant plus inefficaces qu’elles sont d’une naïveté renversante ne peuvent convaincre que ceux qui en ont les moyens économiques et culturels, ceux qui sont probablement parmi les plus grands responsables de la situation actuelle.
Tant qu’on aura pas surmponté ce dilemme on continuera à bégayer le même discours.
Raquel Garrido a un grand mérite : elle donne à comprendre les raisons principales du naufrage de la France Insoumise.
FI s’est radicalement trompée de combat par le choix de sa tête de liste.
Marion Aubry n’était pas la porte-parole d’une alternative politique mais un vague supplétif des candidats Jadot et Glucksmann.
On comprend aisément que ceux qui se sentaient en accord avec elle aient préféré les originaux à la copie, semant le trouble dans une large partie de l’électorat potentiel de la FI.
On comprend aussi pourquoi, dans ce pseudo affrontement, certains militants majeurs du mouvement ont eu toutes les difficultés pour affirmer et argumenter ce qui fait la force des Insoumis.
Ainsi une campagne qui aurait pu être dynamisée par le contexte social a été confisquée par des épigones de la social-démocratie.
N’oublions pas que les conquêtes sociales majeures en France sont sorties des luttes populaires et des grèves générales.
On comprend bien que les possédants et les privilégiés hurlent "salauds de pauvres" !
D’ailleurs lorsque la majorité vote mal (2005) en France ou au Royaume-Uni (le Brexit), on crie au populisme, Dissolvons le peuple pour que triomphe la démocratie !