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Ce qui est certain c’est que des dizaines de milliers de
personne fuient une situation de guerre pour chercher refuge en Europe et que cette situation semble assurer un certain confort à un état du Moyen-Orient, une entité taillée sur mesure pour une idéologie surgie du fond des âges et baignée d’un
obscurantisme religieux qui ne le doit à aucun autre.
Israël est l’épicentre de tous les soubresauts qui frappent cette région
du monde depuis soixante ans.
Il est tout aussi pernicieux dans ses menées qui le rendent inacceptable à ses voisins que les délires monomaniaques criminels
d’une bande de tarés qui se cachent derrière un Coran au demeurant inaccessible
à leurs neurones atrophiés : simplement à la barbarie du sabre il préfère celle des bombes au phosphore ou au chlore..
Cet état joue dans la région les shérifs pour une grande puissance dont on peut mesurer le grand œuvre en Irak pour, au nom de l’ordre international, avoir semé un
monumental chaos. En réalité, on ne sait plus très bien qui est
au service de qui dans toutes ces occurrences.
Alors oui, on peut se demander comment des colonnes de djihadistes peuvent se promener dans le désert syrien ou irakien ( qui n’est pas non plus le Sahara en termes de superficie ), comme vous et moi dans les allées d’un supermarché, et peuvent échapper à la vigilance de tous ces moyens colossaux et, paraît-il ,de technologie avancée qui permettraient de les anéantir en deux temps et trois mouvements depuis une base du Nevada.
Alors oui, quand on connait le contexte, on peut voir dans la manière dont on lutte contre Daesh avec une pusillanimité étudiée - soit le triomphe de l’incompétence la plus crasse, ce qui paraît peu plausible - soit des complaisances coupables pour des idiots instrumentalisés par ceux qu’ils pensent combattre et qu’on garde dans la naphtaline tant ils sont utiles au niveau géopolitique.
Le risque avec nos élites médiatiques,
s’entend qui sont devenues un bon coup pour les médias, c’est qu’à force d’être
sollicitées pour donner leur avis sur tout et n’importe quoi, elles finissent
par dériver sur des données géo-politiques dont elles ne maîtrisent ni les tenants
ni les aboutissants.
Nos penseurs finissent par s’écouter ronronner et baignent souvent dans le jus de leur sottise.
On peut considérer qu’il y a déclin de l’Occident et, ma foi ! l’opinion se défend mais il faut une fameuse loupe pour discerner un réveil de l’Islam arabo-maghrébin ( puisqu’en fait c’est de cela que parle Onfray) alors que c’est au contraire un grand sommeil - bien plus profond que l’éclipse qu’il a connue depuis son âge d’or - qui le menace.
Car il y a des pays musulmans qui s’en sortent plutôt bien au niveau économique comme la Malaisie et l’Indonésie, ce qui confirme en tout cas que la gouvernance moderne et les taux de croissance à deux chiffres sont compatibles avec l’Islam.
Ainsi prendre Daech comme exemple de la vitalité de l’Islam, c’est comme voir dans le cancer un signe de bonne santé.
Certes le crabe a besoin d’un corps sain pour
s’éveiller et prospérer, on n’a jamais vu de cancer attaquer un cadavre mais il
est surtout le symptôme d’un affaiblissement progressif de l’organisme.
A qui va-t-on faire croire qu’il faudrait des décennies pour être débarrassé
d’une bande de pouilleux analphabètes ?
Sauf si l’on veut faire traîner les choses en longueur.
Le Moyen-Orient compliqué est le théâtre privilégié de parties de billard à trois bandes.
Concernant Daech,
la seule question à se poser est de savoir à qui profitent indirectement les
activités de ces fanatiques.
On a une connaissance approximative des réseaux de financement, on se perd en
conjectures sur le pourquoi et on ne sait toujours pas qui manipule les
marionnettes.
L’argent vient des pays du golfe mais pour servir quels intérêts ?
On notera en tout cas qu’il y a une excroissance étrangère ( bien qu’elle se sente chez elle comme partout où elle se pose ) dans la région qui se frotte les mains de la déstabilisation des pays qui l’environnent : un calcul de Gribouille sur le long terme mais l’horizon est là-bas strictement électoral.
Est-ce que les forces armées dites occidentales sont devenues à ce point dérisoires qu’elles sont incapables de réduire au néant qui est leur futur les soi-disant combattants de Dieu ou ne veulent-elles pas s’impliquer, outre mesure mais juste ce qu’il faut, pour ne pas se priver d’un confortable abcès de fixation qui maintient toute la région dans une situation de chaos profitable ?
Avec ce clown la liberté d’expression ne fait pas bon ménage avec l’ouverture d’esprit.
Il était difficile d’espérer un peu de subtilité de la part de quelqu’un qui se qualifie sans rire de gilet pare-balles de l’Union européenne et qui avoue explicitement son rôle de proconsul ( Gauleiter en allemand ) d’une idéologie étrangère au sentiment de la majorité des Ukrainiens.
On ne va pas épiloguer sur la réception à l’Elysée de cette marionnette : il vient rendre une visite de courtoisie à un de ses petits maîtres et réservera les courbettes plus appuyées à la grande maîtresse d’école, Madame Merkel, dans l’espoir incertain que sa déférence ne lui vaudra pas d’échouer en fin de course dans les poubelles de l’histoire quand les contraintes géopolitiques exigeront sa disparition du paysage.
Kadhafi a bien obtenu l’autorisation de planter sa tente dans les jardins de l’ Élysée avant d’être dégagé comme un malpropre par celui qui lui témoignait son indéfectible amitié.
Enfin on conclura des propos de ce triste sire et du manque de réaction que cela suscita chez les beaux esprits - prompts à s’indigner dans d’autres circonstances - que toutes les purifications ethniques ne sont mesurées à la même aune.
Le Front National, c’est Jean-Marie Le Pen, il l’incarne par les tripes et l’on sait que, plus que la raison, ce sont les tripes qui motivent le vote pour le Front National.
Sans le menhir, son verbe flamboyant, ses foucades, le FN n’est plus qu’une pâle copie de lui-même.
En actant le divorce avec son père qui dit
tout haut ce qu’elle pense mais ne veut pas qu’on sache qu’elle pense, Marine
Le Pen coupe les racines du mouvement.
Elle devra trouver un autre terreau et
probablement d’autres cadres dont la presse va s’amuser à relever les écarts de
langage qui sont des broutilles comparées aux déclarations de son père. Il va bien valoir être conséquent et multiplier les procès en sorcellerie.
Le père tenait lieu de paratonnerre, il focalisait tous les regards, l’attention
se portera désormais sur d’autres spécimens infiniment moins brillants mais tout aussi
parlants.
Marine veut donner une version aseptisée du FN ( un oxymore ) mais n’a pas les
moyens de sa politique si tant est qu’une version affadie, dédiabolisée, normalisée et bien comme il
faut, pût encore attirer les faveurs de ceux qui voient la transgression dans
le soutien au FN.
Pour être un parti comme un autre, il faut des cadres, des soutiens dans la bonne société civile beaucoup trop avisée pour servir de marche-pied à un conglomérat de bras cassés - qui, élus, font exactement le contraire de ce qu’ils promettent sans d’ailleurs encourir jusqu’ici les foudres de ceux qu’ils ont bernés.
Mais on ne peut de toute éternité se tirer d’épaisseur en rendant l’Arabe de service ( c’est le cas de le dire ) responsable de toutes ses lacunes, arrive un jour où les yeux se dessillent et où le FN sera vu tel qu’il est : un condensé de toutes les incompétences qu’il reproche aux autre partis.
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