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    Étirév 30 juin 2023 09:37

    Geneviève (422-512), fille d’un noble gallo-romain, qui avait une villa à Nanterre, où elle naquit
    Patronne de Paris, à qui on a longtemps rendu un culte, elle devait s’appeler Junièvre, ou Genovefa ; elle était probablement la grande cheffesse de la vie morale et sacerdotale.
    Elle résidait sans doute sur le mont Valérien où l’on sait qu’il existait un temple à Isis, qui devait être une métropole.
    L’ancienne église de Sainte-Geneviève, située sur la colline et gardienne des reliques de la sainte, menaçait ruine au 18ème siècle. Le roi Louis XV en fit construire une nouvelle près de l’ancienne ; mais survint la Révolution, qui changea l’église de la patronne de Paris en Panthéon, destiné aux grands hommes.
    Le Moyen Âge un autre Monde



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    Étirév 29 juin 2023 07:59

    On constate que le système consistant à utiliser tous les moyens pour cacher à la postérité les œuvres géniales des grandes femmes du passé est toujours d’actualité. Que l’on songe que de nos jours, où les moyens d’information sont si répandus et si rapides, où le Féminisme a partout des sociétés et des publications, les œuvres les plus remarquables des femmes sont ignorées, systématiquement entourées de silence et d’ombre par les hommes qui entraînent avec eux, dans ce système, les femmes faibles dont ils font leurs complices pour étouffer le génie féminin.
    L’affaire des poisons et de « la Voisin » eurent lieu durant le règne de Louis XIV.
    Rappelons que la vie de Louis XIV fut partagée en deux parties : l’une ténébreuse et misérable pendant laquelle il fait des sottises, telle la révocation de l’Édit de Nantes (en 1685), l’autre choisie et brillante, celle pendant laquelle il écoute les conseils de la raison froide d’Une femme intelligente.
    Ce roi n’avait ni but, ni plan, ni connaissances étendues. Pas non plus un ministre capable de le seconder. Il faisait la guerre par goût et ses conquêtes par vanité. Il avait des ministres adulateurs ou faibles de conceptions : Louvois, Colbert, qu’on cite, étaient des médiocres.
    Mme de Maintenon domina son âme, fit naître une atmosphère de moralité, et des formes élégantes dans une cour voluptueuse. Le roi suivait ses inspirations parce qu’il les savait solides et prudentes.
    Après la mort de Mme de Maintenon, qui pendant sa vie avait comprimé les abus, empêché les excès, forcé la cour et la ville à s’envelopper d’une haute moralité, tout cela s’évanouit et le monde fut envahi par une licence audacieuse qui bientôt ne connut plus de bornes. Le duc d’Orléans, régent de France, pressé par des besoins de finance, adopta le système de Law sur le papier-monnaie ; les billets de banque se multiplièrent au delà de toute imagination, ce fut un bouleversement financier et des ruines formidables.
    XVIIème siècle : Les persécutions de l’Église et histoire des sorcières d’Herbipolis : Le Père Frédéric Spée était un des rares ecclésiastiques chez qui la conscience se révoltait contre les horribles crimes de l’Église, et qui essaya, mais sans succès, de les empêcher. Son cas est intéressant.
    Il était évêque d’Herbipolis ou Wurzbourg, où, avec une fréquence déplorable, se présentaient les causes criminelles concernant les sorcières, causes toujours suivies de supplices. Cet évêque était très renommé pour ses études théologiques et sa grande piété. C’est lui qui était chargé d’exhorter les hérétiques à la pénitence, de les confesser et de les accompagner au lieu du supplice, où sa mission l’obligeait encore à leur offrir de pieuses exhortations, jusqu’au moment où ces misérables victimes rendaient le dernier soupir.
    On savait que ce savant évêque était plus jeune qu’il ne paraissait ; ses cheveux blanchis prématurément lui donnaient un air vénérable qui trompait sur son âge réel. Un jour, un chanoine de son diocèse, le Père Jean-Philippe Schœnborn, lui demanda la cause de cette anomalie. L’évêque répondit que ce qui l’avait fait blanchir ainsi, c’était le supplice des sorcières qu’il avait dû assister. Ces malheureuses, condamnées pour crime de magie, étaient toutes innocentes du délit qu’on leur imputait, mais, cédant à la force des tourments, elles confessaient le crime dont elles étaient faussement accusées, et persistaient dans l’aveu pour ne pas être renvoyées à la torture. Mais dans le secret de la confession, qui leur assurait la sécurité des aveux, leur terreur tombait et elles disaient leur innocence ; toutes mouraient en accusant l’ignorance et la malice de leurs juges, en gémissant douloureusement dans les supplices et en appelant la Justice Divine, celle qui ne se trompe pas. L’évêque ajouta que la vue de ces malheureuses, qui mouraient ignominieusement, lui causait une profonde tristesse, et que c’est ce terrible spectacle, si souvent répété, qui l’avait blanchi avant l’âge. (Ce récit est extrait d’une lettre de Leibnitz.)
    Toutes les expéditions des hommes, toutes leurs entreprises sont des occasions de meurtres.
    L’Amérique est découverte ; on en tue les habitants.
    Luther, Calvin, veulent réformer la religion ; on se tue à cette occasion.
    De Thou disait : « On peut par extraordinaire sortir absous du Saint Tribunal, mais on en sort toujours ruiné. »
    L’Inquisition arracha par la terreur plus de 3 milliards de valeurs (Equivalent de 11 milliards d’€uros aujourd’hui). Joachim Piéron, qui vivait au XVème siècle, calcula que, dans le cours de la croisade contre les Cathares, un million d’êtres humains fut tué, toute l’élite intellectuelle.
    La Vraie Sorcière : La Sorcière, sublime Prêtresse qui chantait le cantique de la Nature, l’inspiratrice des hommes, la grande consolatrice, Celle qui était la promesse et la miséricorde, Celle qui était la science et guérissait toutes les blessures, a été chassée du temple. L’ignorance a pris sa place et s’est faite orthodoxie. Alors, que va-t-elle devenir ? Qu’elle le veuille ou non, la voilà destinée à l’œuvre sourde des conspirations et au massacre.
    Après ce massacre de la Femme, qu’allait-il rester de la société humaine ?
    Il restait la Nature avec ses éternelles lois. Il restait la Femme… Déesse sans autels, Reine sans royaume, qui n’ose avouer sa royauté,… mais la prend quand même ! Mais toutes n’étaient pas des femmes fortes, des sorcières. Il y avait aussi les femmes faibles et amoureuses de l’homme perverti. Celles-là vont au prêtre, et ce sont les riches, les joyeuses, les heureuses, celles qui plaisent aux séducteurs par leurs complaisances.
    Mais les femmes fortes allaient à l’homme maudit, à celui que, par un paradoxe fréquent, le prêtre appelait « Satan », c’est-à-dire à l’homme vrai, grand et droit. Elles allaient donc au diable, elles se donnaient au diable, modeste, pauvre, déshérité comme elles. Ce sont eux qu’on appelle les bons hommes, on les prend en pitié parce qu’ils n’ont pas l’astuce et l’hypocrisie des grands seigneurs de l’Église. Ces naïfs sont restés fidèles à l’antique loi morale ; aussi, comme ils sont ridiculisés, avilis, meurtris, les pauvres grands bons hommes, et hués par le peuple abruti ! Mais qu’importe à ces hommes ce qu’on dit d’eux ? il leur reste la vraie femme, la grande, c’est-à-dire tout, et c’est cela qui, finalement, les fera triompher.
    Le Moyen Âge



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    Étirév 23 juin 2023 09:44

    Dans « La Genèse du réel », Bernard de Montréal écrit qu’« Il n’est pas surprenant que l’homme moderne, malgré sa science, soit plus moyenâgeux que l’homme du passé. Comme les dieux n’ont pas été remplacés par sa réalité moderne, l’homme est sans source et sans identité, limité à sa vie matérielle et la mort qui l’achève. »
    Cependant il ajoute que « L’humain plus évolué se dissociera, le temps venu, des idéologies globales et recouvrera son identité. ».
    Le Dieu du macrocosme et le « Dieu » du microcosme.



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    Étirév 23 juin 2023 08:35

    L’histoire de Silvio Berlusconi est bien moins importante (pour l’humanité) que celles d’Arduina et de La Voluspa.
    Arduina est la grande Déesse celtique qui donna son nom à une région de la Gaule-Belgique : la forêt des Ardennes, formant la région nord de Médiomatrice.
    Nous lisons dans l’ouvrage « Origine celtique » de Théophile Cailleux : « Arduenna, surnom de Diane, régnait sur une vaste forêt des Gaulois, les Ardennes, qui gardèrent son nom. Dans les environs du Hélion (la Meuse), la Déesse Arduina avait une chapelle où ses affiliés lui apportaient leur tribut. Sa statue retrouvée nous la montre entre une biche et un chien. Chez les Eburons (pays de Liège), elle était la patronne des chasseurs. »
    Ailleurs, le même auteur dit aussi : « Diana représente souvent les trois fleuves (Meuse, Escaut, Rhin), ce qui la fait appeler Hithye, c’est-à-dire Déesse du Hélion. »
    Donc, c’est Arduina qui est Diane.
    D’autre part, les Bouddhistes ont dans la pagode de Jikadzé (Petit Tibet) sept statues qui toutes s’appellent « Erdeni » (traduction de Arduina).
    Mais elle a bien d’autres surnoms.
    Nous savons maintenant que c’est cette Déesse qui est l’auteur de l’A-vesta, le livre sacré des anciens iraniens, qui la nomme Ardui-Souria-Anaïta.
    « Souria » est un titre qui indique la souveraineté. Il nous reste à chercher la signification du nom d’« Anaïta ».
    Mais, d’abord, un mot sur la localité qui semble avoir été le foyer principal d’où cette lumière a jailli.
    Liège, dont le nom ancien est Lüttich, a été appelée la Ville ardente. Ce surnom semble indiquer qu’elle fut le berceau à Arduina. Rappelons que de Lüttich on a fait Lutèce, devenu Paris.
    « Anaïta » est un surnom qu’il faut écrire en deux mots : Ana-ita. ce dernier vocable étant un diminutif.
    « Ana » signifie ancien ; « Ahne », en langue teutone.
    Ce nom a la même signification que le mot « Edda » qui signifie aïeule.
    Ce n’est pas seulement l’aïeule au point de vue de l’ascendance, c’est la lumière ancienne, la science primitive.
    Le mot « Ary-ana » signifie « Terre d’Ana » (rapprochons « ary » de « aretz », terre en hébreu). Ceci nous fait comprendre que l’opposition des sexes, qui est le fond de l’A-Vesta, est représentée par « Ary-man », la Terre de l’homme, l’obscurité, tandis que « Ary-ana », la Terre ancienne des Déesses, c’est le jour, la lumière.
    (...)
    Nous connaissons la science primitive des Celtes par un poème intitulé la Voluspa, nom qui signifie : Celle qui voit l’universalité des choses.
    Dans l’Edda, l’idée de chute et de rédemption est très longuement développée. La chute, c’est l’orgueil divin (masculin) s’arrogeant d’exorbitants attributs, ceux de la Déesse, et voulant se placer sur une cime inaccessible à l’homme voulant dominer la Fatalité, c’est-à-dire la loi qui régit les sexes et sur laquelle s’appuie le règne des Fatæ (Déesses).
    Le mythe dit : « Les dieux ne pouvaient user légitimement de l’or et furent maudits dès qu’ils se le furent approprié. » On a compris, sans doute, que l’or est un symbole, puisqu’il régit les attributs sexuels. Les dieux, ayant profané l’or sacré, furent maudits, ils moururent ; telle est la faute, la chute. Mais la résurrection viendra quand l’or sera restitué aux Ondines. La femme seule peut sauver l’homme et lui restituer la science (ceci est le sujet de la Tétralogie de Wagner) ; ce qui est or dans un sexe devient plomb vil dans l’autre sexe. C’est sur ce symbolisme incompris qu’on a édifié l’alchimie de la transmutation des métaux.
    L’Edda contient une histoire cosmogonique ; ce qui en reste se trouve maintenant intercalé dans l’Edda Islandorum.
    L’Edda est un poème composé de deux livres, l’un en vers, l’autre en prose (Edda Islandorum, Hæmiæ, 1665). C’est tout ce qui reste d’authentique touchant le culte des anciens druides, dit-on. Ce livre a été écrit pour les glorifier. La première partie date du XIème siècle et est attribuée à un poète islandais. Il fut découvert en 1643. Il chante les exploits des dieux mâles, Odin, Thor, Balder.
    Le nom de ce poème inspire quelques réflexions : pourquoi Is-landorum ?
    « Is » est la divinité primitive chez les Celtes, « land » (terre), « terre des Déesses ».
    Nous retrouvons la racine Is dans « Is-is », « Isthar », « Istacar », « Is-ra-el », « Isa-ac », « Ish-wara », « AIsha ». Dans les langues Scandinaves, « Is » devient « As » (l’un absolu).
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    Étirév 22 juin 2023 09:41

    « Celui qui a été bien guidé, dit le Coran (XVII. 17), l’a été uniquement vers lui-même, et celui qui s’est égaré, s’est égaré uniquement loin de lui. »
    Une légende hindoue narre que dans des temps immémoriaux, tous les hommes étaient dieux. Evidemment, ils usèrent et abusèrent de leur pouvoir. Brahma voyait la situation lui échapper, s’il laissait faire. Il décida d’ôter ce pouvoir divin et de le dissimuler en un endroit où l’homme serait bien en peine de le découvrir. Où trouver cette cachette ? Tous les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre la question. « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre », proposa l’un d’eux. « Non ! répondit le maître des dieux, il fera des fouilles et la déterrera. ». Un autre pensa à l’insondable profondeur des océans. « Non ! dit encore Brahma, il viendra un temps où les explorations sous-marines conduiront à la remontée à la surface de ce précieux don. »
    À court d’imagination, les dieux se sentaient impuissants et désemparés. « Nous ne savons que proposer. » L’homme semblait plus inventif qu’eux ! Brahma eut alors un trait de génie : « nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est bien le seul endroit où il n’aura certainement pas l’idée de pousser ses investigations. »
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