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Laurut christian

Laurut christian

De formation ESSEC, j'ai été chef d'entreprise pendant toute la durée de ma vie active. Parallèlement à la conduite de mes activités professionelles, j'ai commencé progressivement à m' interroger sur les fondements (et le sens) du système économique capitaliste croissanciste dans lesquel nous vivons tous, mais également sur la validité de son mode de gestion politique. C'est ainsi qu'en cessant mes activités professionnelles, je suis, dans le même temps, passé de l'action à la réflexion en publiant des ouvrages de réflexion et de critique d'économie politique, en réalisant des vidéos et en donnant des conférences. Je me qualifierais aujourd'hui de chercheur indépendant (indépendant, j'insiste) en organisation sociétale. Je suis notamment auteur des essais : L’Impasse de la croissance (2021), Vers la démocratie directe (2017), Anthropologie de la décroissance (2014) , Individu, Etat et Liberté (2014), A quoi sert l'Etat ? (2013), Vivement la décroissance (2012), L'imposture écologiste (2011).

Tableau de bord

  • Premier article le 27/01/2014
  • Modérateur depuis le 27/02/2014
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    Laurut christian Laurut christian 7 février 2018 10:35

    @jimontheair

    Vos commentaires sont symptomatiques d’une posture discursive très répandue qui consiste à ne pas prendre en compte les propos ou les écrits précis de l’interlocuteur, mais les choses qu’on voudrait lui faire dire afin de conforter sa propre conviction. Je m’explique. Vous dites : "si vous êtes bonne foi, et pratiquez par exemple une rapide analyse nodale de votre système, vous verrez apparaitre cette Commission Centrale comme étant très centrale en effet, et ayant des pouvoirs très variés et très importants jusqu’au niveau local". Je vous ai déjà répondu à cela qu’il n’y a RIEN dans la Constitution Nouvelle en démocratie directe qui donne ce que vous appelez des "pouvoirs très variés" à la Commission Centrale Législative. A partir de là deux possibilités : soit vous pratiquez la répétition autocratique (technique connue), soit vous considérez que ce qui est écrit ne sera pas respecté et vous vous situez dans la perspective du coup d’état permanent. Afin de lever ces soupçons dont je reste persuadé qu’ils procèdent d’un malentendu, je vous remercie de m’indiquer quels "pouvoirs importants" détient la CCL qui seraient de nature à compromettre un processus législatif réellement démocratique. Suite à quoi, je pourrais vous répondre de façon précise et circonstanciée.

    Pour ce qui concerne le deuxième volet de vos critiques : le supposé "commissionage occulte" des citoyens en agoras par des "officines" politiques, vous feignez d’ignorer un élément de réponse que je vous ai déjà fourni : celui du quota nécessaire de 50% de participation pour valider tout vote en agora. Ce qui reviendrait, pour les "officines" dont vous parlez à devoir "acheter" au moins 25 millions de citoyens pour parvenir à leurs fins. C’est tout simplement impossible, d’autant que ces officines, ou lobbies divers, non sont pas rompus à la pratique du noyautage de réseau, mais plutôt à celle, plus facile de corruption des quelques centaines de décideurs oligocratiques. Par ailleurs, en poussant le raisonnement à l’extrême, je dirais que si un groupe de pression parvenait à convaincre plus de 25 millions de citoyens de se déplacer pour approuver un projet de loi donné, ce groupement acquerrait de fait la légitimité de son projet.



  • 2 votes
    Laurut christian Laurut christian 30 janvier 2018 13:54

    @jimontheair

    Apparemment vos lectures et relectures vous font voir ce que vous avez envie d’y voir et non ce qui est écrit en réalité.

    1. Sur la sur-représentation putatives des minorités dans les agoras : Vous omettez le critère fondamental du quota de participation minimal de 50% pour valider tout vote en agora. Cette disposition élimine de façon déterminante les risques de sur-représentation. Par contre, il reste l’application du principe suivant : une loi est faite par tous ceux qui s’y intéressent et se sentent concernés, sous réserve d’une trop grande proportion de ceux qui ne s’y intéressent pas et ne se sentent pas concernés. Si ce principe vous gêne, nous connaissons alors très précisément ce qui nous sépare.

    2 et 3. Sur la supposée puissance de la Commission : cette objection est récurrente chez nos amis contradicteurs. Mais c’est une objection empreinte d’une certaine mauvaise foi, dans la mesure où il est clairement écrit que la Commission n’a strictement aucun pouvoir, ni au niveau de l’initiative des lois, ni au niveau du débat contradictoire, et encore moins au niveau de la votation. Cette affirmation est totalement gratuite et ne repose sur aucun article de la Constitution Nouvelle. Quant à la comparer à un "Politburo", c’est une affabulation qui rejoint, par l’autre extrême, celle d’une autre catégorie de nos détracteurs qui nous traitent de "libertariens". Cette outrance n’est pas moins qu’une variante du point Godwin, qui, lui par contre, fait froid dans le dos pour des raisons bien réelles.

    Enfin, et sur le thème du pouvoir (imaginaire, mais pratique pour des contradicteurs de mauvaise foi) de la commission centrale législative, il n’est écrit nulle part que le pouvoir de la CCL puisse être, par exemple, de « retoquer » certains projets de loi (si c’est à ce type de pouvoir auquel vous pensez), mais seulement de les déclarer non-compatibles avec la constitution. Cela étant, on pourrait effectivement imaginer que la CCL déclare un projet de modification de la loi ordinaire « non-conforme à la constitution » alors qu’il l’est en réalité. Dans cette hypothèse le projet de loi serait requalifié en projet modificatif de la constitution et nécessiterait, peut être, d’être re-écrit par son auteur. De plus ce projet devra recueillir 10 fois plus de signatures pour être éligible. On pourrait donc imaginer que la CCL puisse ralentir, ou faire obstruction bureaucratique, une sorte de grève du zèle, pour saboter certains projets. Ce risque n’est pas impossible, mais les ripostes sont nombreuses :

    - Le conseil constitutionnel qui chapeaute la CCL peut être saisi et la désavouer

    - Les auteurs des projets injustement requalifiés peuvent venir s’exprimer dans les séances de type 1 et alerter les citoyens

    - Les auteurs des projets injustement requalifiés peuvent venir s’exprimer dans les médias du Service public de l’information politique (art. 38) et alerter les citoyens

    - Les agoras peuvent alors révoquer les mandataires de la CCL

    Bref, et pour toutes ces raisons, il apparaît que les mandataires de la CCL ne sont pas en position de force et ne semblent pas avoir intérêt à jouer à ce petit jeu de la mauvaise foi. N’oubliez pas que nous ne sommes plus en oligocratie. Il a nécessité urgente de changer de lunettes pour analyser la vie politique. Au pire, le projet considéré sera plus difficile à être rendu éligible, mais, en fin de compte, il pourra tout de même l’être s’il obtient 1 pour cent de signatures.

     



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    Laurut christian Laurut christian 30 janvier 2018 08:24

    @bonalors

    Je ne dirais pas que le législatif a la charge de poser les bonnes question et y apporter une réponse respectueuse des droits, devoirs et bien être de tous, mais qu’il est seulement en charge de produire des règles coercitives élaborées selon des procédures définies par un certain principe de légitimité, celui défini par la démocratie directe. Les notions de "bonnes questions" et de "bien être de tous" sont éminemment subjectives, seul le vote final décide de la loi.

    Pour ce qui concerne l’exécutif, les agoras ont un pouvoir de contrôle à la fois sur ses décisions et sur la personne de ses mandataires (véto, révocation).

    Quant à la fameuse "expertise", cette notion n’a aucun sens pour le domaine de la production des règles coercitives. C’est celui qui est amené à les subir, c’est à dire le citoyen, qui est seul juge pour les élaborer et les voter.

    Par contre, pour ce qui concerne les décisions opérationnelles (c’est à dire le fonctionnement des services publics dans le respect des lois et budgets votés), cela peut relever de certains experts (soumis néanmoins au contrôle a postériori des citoyens). On peut certes aller encore plus loin dans le contrôle de l’exécutif par les citoyens (ce que vous suggérez me semble t-il) et faire participer les citoyens au processus des décisions opérationnelles, mais pour nous, le conrôle a postériori nous paraît suffisant. Mais si les agoras en décident autrement, la loi sera modifiée dans ce sens...



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    Laurut christian Laurut christian 30 janvier 2018 07:48

    @jimontheair

    Le découpage géographique et, par voie de conséquence, l’affectation nominative selon son lieu de résidence de chaque citoyen à son agora est établi par la Commission Centrale Législative (CCL).

    La CCL est nationale. Elle comprend 9 membres tirés au sort parmi les coordinateurs locaux, révocables par les agoras et renouvelables chaque année. Elle est animée par un coordinateur central législatif élu en son sein.

    L’"animation" concerne la conduite des débats selon des règles classiques de sociocratie. Plus précisément l’animation des débats contradictoires éclairants ne relève pas d’une expertise avancée, mais de l’application de règles simples de sociocratie que tous les animateurs de débats connaissent parfaitement. Elles peuvent se résumer ainsi :

    1. Celui qui souhaite intervenir se signale à l’animateur qui l’inscrit sur la feuille de parole à la suite des demandeurs précédents. Il lui donnera la parole après que les demandeurs précédents se soient exprimés

    2. Le participant qui intervient ne doit pas être interrompu avant d’avoir terminé

    3. Il convient d’éviter les opinions subjectives ou de pur ressenti, c’est à dire les interventions n’étant de simples affirmations de convictions. Le but recherché est que les avis exprimés soient argumentés. De ce fait, en cas d’absence ou de faiblesse d’argumentation, l’animateur peut être amené à demander à l’intervenant de faire un effort pour expliquer les raisons qui fondent son opinion.

    4. Chaque participant doit accepter l’expression d’une opinion contraire, même si elle choque ses convictions ou ses certitudes. L’animateur doit lui expliquer que son opposition gagnerait en force en produisant des contre-arguments, ou en posant une question supplétive. Toutefois, l’intervenant reste libre de son discours dans tous les cas, dans la limite des insultes et invectives.

    5. L’animateur ne donne pas son opinion personnelle. Il peut, par contre, apporter des éléments factuels de nature à relancer des questionnements

     

    6. L’animateur peut recentrer sur la question en cours si l’intervenant fait trop de digressions

    Le fonctionnement général de la Commission Centrale Législative est détaillé dans le Titre II.4 de la Constitution Nouvelle en Démocratie Directe (document donné en lien).

    Pour aller plus loin, un videodébat libre est ouvert chaque mercredi sur Zoom de 20h à 22h. Pour y participer, cliquez simplement sur https://zoom.us/j/7940472457 



  • vote
    Laurut christian Laurut christian 28 janvier 2018 17:10

    @Ar zen

    Vous dites : "La démocratie directe n’existe nulle part au monde". Et vous avez raison, c’est d’ailleurs la conclusion de cette vidéo, mais qui ajoute, et cela vous l’avez omis : "donc elle reste à faire..."

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