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O Scugnizzo

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  • Premier article le 26/04/2013
  • Modérateur depuis le 21/05/2013
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Derniers commentaires




  • 6 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 7 janvier 2014 09:30

    Ils sont blancs ou sémites ? Faudrait savoir. Ou y a une p’tite histoire de Khazars derrière qui faudrait pas trop mettre en lumière ? Après l’appropriation de tout le champ sémitique, voilà celle de toute la race blanche ! C’est quoi la prochaine étape ?



  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 30 décembre 2013 10:55

    J’aime bien ce travail de réinformation par le bas, en dehors des circuits très fermés de l’académique, et cette focalisation sur l’élémentaire. On remarque aisément qu’aussi bien au niveau de l’éducation nationale que celui universitaire, les bases ne sont jamais qu’approchées en surface, puis considérées comme acquises pour toujours, ce qui a comme conséquence un apprentissage à partir des représentations sociales (communes et en dehors de l’école) plutôt que profondes et rationnelles. Et comme on le sait tous, qui dit bases fragiles dit château peut-être, mais château de cartes. Reprendre les bases de notre savoir par la base sociale me paraît doublement bénéfique. Ivan Illitch ou Paulo Freire ont assez insisté sur les méfaits de l’école et du mouvement de scolarisation de la société. On devrait créer des réseaux d’apprentissage et de connaissance indépendamment des institutions. Que celui qui désire apprendre sur un sujet puisse trouver celui qui désire transmettre de la connaissance, celui qui veut échanger des connaissances devrait trouver son double également à travers ces réseaux. Celui qui enseigne pourrait recevoir des facilitations sociales sur lesquels se mettent d’accord les acteurs du réseau etc. Bref, dans tous les cas, il convient de soutenir la transmission de la connaissance.


    Concernant les bases élémentaires, pour apporter quelque peu d’utilité à ce commentaire, outre les remerciements pour les 3 vidéos du dessus (même si franchement ce masque est vraiment moche, d’ailleurs j’ai préféré la troisième vidéo, sûrement que l’absence de masque y joue pour quelque chose, la distance est déjà grandement instaurée par la relation virtuelle impersonnelle, pas besoin d’ajout), voici mes trois bases :

    1. Le don comme fondement des relations sociales. Ce n’est pas un pieux voeux que cette considération, mais ce qu’on appelle un invariant anthropologique, à la base de toute société sur terre. Le libéralisme, qu’il soit de gauche (dirigé par le soi-disant progrès social) ou de droite (régit par le contrat économique), est le premier courant de pensée et de pratique mis en place qui sape cet invariant anthropologique, qui sape ce qui nous rend humain, ce qui nous permet de vivre. Le libéralisme prône l’émancipation des institutions sociales en tant que ciment social, jugées trop pesantes. Emancipation des tabous économiques pour la droite, valorisation du travail productif et du gain économique, émancipation des structures jugées conservatrices pour la gauche (famille, religion etc). Libéré de l’engagement envers autrui (dette sociale), l’homme surmoderne (Augé) se croit libre. C’est vite oublié que l’homme est avant tout social, c’est-à-dire politico-mystique et culturel. En réalité, ce n’est pas le contrat (qu’il soit politique ou social) qui crée la relation sociale, mais le don. Mauss découvre que le don est obligé et oblige, il est partout. Il induit une triple obligation : donner-recevoir-rendre. Donner les femmes de sa famille permet le contrat politique entre groupes, et aussi d’en recevoir d’autres. Si le projet libéral est compréhensible une fois recontextualisé, aujourd’hui il apparat clairement comme chimérique et enfantin, l’homme étant par nature à la fois généreux et toujours endetté envers sa communauté, sa mère qui lui a donné naissance etc. Pourquoi ne pas se pencher sur un système où les invariants anthropologiques ne sont pas sapés mais valorisés ? Ou le don et le contre-don remplacerait le contrat ? C’est le seul moyen de (se) redonner une identité collective, en chassant l’impersonnel, ce qui permettrait un engagement politique spontané. 

    2. La réimbrication de la sphère économique
    Une fois les bases philosophiques du libéralisme contrées, inutile de tergiverser trop longtemps avec des libéraux "classiques" (ceux qui pensent qu’aujourd’hui on vit dans un monde soviétique et qu’il faut plus de libéralisme), le projet étant non seulement chimérique et enfant, mais également suranné, une fois qu’on le conjugue (dialectique) avec la dynamique du Capital (et du capitalisme, à savoir l’accumulation infinie, la croissance continuelle). Il y a trop de Capital en circulation, certaines personnes ont acquis trop de pouvoir, il y aura toujours plus de salariés dans les multinationales et moins de PME. C’est ce qu’on voit en France, en Italie, mais également un peu en Suisse, qui est pourtant le pays dont les banques possèdent le plus de capitaux à prêter (on préfère désormais faire des prêts à la consommation via les leasings et autre que des prêts dans le monde de la petite entreprise). Vu que le libéralisme économique, réel, n’est plus possible, alors on se concentre sur le libéralisme comme style de vie, c’est ce qu’on appelle le néolibéralisme, à savoir ce mouvement de désimbrication de l’économie par rapport aux autres sphères sociales, par un conditionnement anthropologique (notamment via des chocs sociaux comme le terrorisme ou l’austérité). Pour justifier l’autonomisation complète du Capital, son règne absolu, il faut le consentement des masses, qui sont transformées en homo libéral au sens caricatural du terme. Il doit devenir une synthèse du libéral de gauche (dépolitisé et se croyant libre) et du libéral de droite (se réalise à travers le travail) : gauche des valeurs et droite du travail. L’économie n’est pas le politique, n’est pas la sphère centrale de nos vies. Les besoins ne sont pas infinis, et la machine de production a un rôle précis qu’il convient de retrouver. Cette dernière doit satisfaire les besoins d’un groupe. Si celle-ci remplit son rôle, alors on a une société d’abondance. Dans la notre, la consommation implique la frustration, parce qu’on se prive d’autre chose et qu’on désire une autre à peine l’achat réalisé. En ce sens, Marshall Sahlins montre très bien que l’âge de pierre est un âge d’abondance. Bref, il convient de redonner sens à l’économie, ce qui est faisable uniquement en remettant en perspective la sphère économique, en la relocalisant, en empêchant que des gens l’autonomisent.

    J’avais dit trois mais j’ai pris un peu de temps pour écrire les deux premières. Or je dois moi aussi aller travailler. Salutations !


  • 8 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 1er décembre 2013 13:27

    "La société de consommation désigne un ordre social et économique fondé sur la création et la stimulation systématiques d’un désir d’acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes." Cette définition je la trouve bonne, car cela illustre bien que notre acception d’une société de consommation n’est pas une société où effectivement l’on consomme ce qu’on désire, mais où on crée un désir infini de consommation. En ce sens, la société de consommation en tant que telle n’existe pas, et pourtant on n’arrête pas de s’y référer. C’est qu’il faut abattre un autre mythe, celui selon lequel nous vivons dans une société d’abondance. Sahlins a parfaitement montré que l’on vit, en dépit d’avancées matérielles totalement incroyables, dans une société de privation. Jamais le sentiment de privation n’a été aussi fort, jamais, comme l’illustre cette vidéo, les gens n’ont été aussi frustrés. Le but premier d’une machine de production est de satisfaire les besoins et désirs des membres de la société qui l’élabore. Deux voies sont disponibles : la première est de désirer peu, la deuxième est de produire énormément. Bien sûr, dans un état de forces productives avancées, l’opération d’une combinaison des voies semble l’idéal. Mais bien sûr, l’homme capitaliste tordu de l’esprit choisi une troisième voie, éliminant toute philosophie de son encéphale. Créer du désir pour vendre des produits. Comment produire plus que l’infini désir ? Où est la rationalité d’un tel mode de production ? Il ne peut y en avoir, simplement parce que l’économie a été séparée du reste de la société, elle ne sert plus l’homme, mais c’est l’homme qui la sert. Pourquoi une progression technologique augmente au cours de l’histoire les heures de travail de la masse ? Parce que nous sommes contraints par une minorité. Cette minorité protège ses intérêts à travers l’Etat.


    Ces quelques considérations me semblent conclure à ces points : si nous voulons sortir de ce merdier, il faut d’abord se réapproprier le politique, l’Etat, et seule la démocratie véritable peut le faire (d’où qu’on nous fait croire qu’on vit en démocratie). Il faut ensuite ré-imbriquer l’économique dans le social (d’où qu’on nous fait croire qu’on vit dans une société de consommation et d’abondance), le culturel et le religieux (d’où la destruction systématique de toute spiritualité qui ne se réduit pas à de la marchandise à vendre). Ca me parait être un gros programme, tout de même...


  • 25 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 21 novembre 2013 09:38

    Heureusement qu’il mange sain et naturel Pierrot ! J’espère que sa BAD est solide parce que s’il déchoit en nomade il risque d’être à la traîne dans son apocalypse !


    Quelque chose me dit qu’en dehors du marketing, un Pierre Rabhi survivrait bien mieux et bien plus longtemps que notre Aldo Maccione des plages de Tel Aviv.


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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 novembre 2013 21:15

    Compéter tout le temps ça veut aussi dire ne compéter jamais, ça n’a pas de sens. On peut aussi dire qu’on s’entr’aide tout le temps, on avance pas d’un poil. Si dans une société un homme est en compétition pour le pouvoir, mais un autre ne l’est pas, l’homme est-il en compétition ? Ce sont des généralisations qui ne mènent nulle part. Si l’homme comme l’animal vit en société, l’homme a besoin de produire de la société pour vivre. On peut également dire qu’il a besoin de produire du sens, il ne vit pas que pour perpétuer son espèce ou protéger son individualité, mais il doit savoir pourquoi et construire une structure qui lui dise pourquoi et comment. Cette considération ouvre des possibles inimaginables dans le règne animal. L’homme tout mammifère qu’il est n’est pas réductible à de l’évolutionnisme social, du malthusianisme vulgaire, même sous couvert de "réalisme" (ou, dit autrement, de détenir la seule vérité possible).

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