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O Scugnizzo

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  • Premier article le 26/04/2013
  • Modérateur depuis le 21/05/2013
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 janvier 2014 19:21

    Mince je suis arrivé trop tard pour le débat, je pense que Machiavel a dit tout ce que je pensais. Mais de manière générale, l’idée de Marx était de commencer par reconquérir le local, avant de penser à un système international. Et ça on l’oublie souvent. C’est écrit noir sur blanc dans le Manifeste du Parti communiste, la lutte est d’abord nationale, c’est la bourgeoisie (l’oligarchie) nationale qui doit être battue. Or Attali dit le contraire. Je ne pense pas que le très libéral Attali se retrouve dans le socialisme de Marx, mais il se retrouve dans sa vision évolutionniste de l’histoire, ce qui est totalement différent. En gros on peut dire qu’il se retrouve dans le deuxième point le plus faible de Marx, rien de bien joli. L’erreur la plus grande de Marx est d’avoir cru qu’une dictature du prolétariat allait dissoudre l’Etat pour instaurer le communisme (je rappelle que le communisme chez Marx et Engels est une société sans Etat ! Et qu’en tant que tel il n’a jamais existé). Marx le génie multidimensionnel ne connaissait malheureusement rien en anthropologie, voire même en bon sens, ce qui lui aurait évité de commettre ces deux gigantesques erreurs. La recherche de pouvoir inscrite dans l’expression humaine a fait qu’une fois des intellectuels se faisant passer pour prolétaire ou alors même des prolétaires arrivés au pouvoir, il y a certes eu dictature, concentration du capital entre les mains de l’Etat, mais c’est tout. Ces derniers ne sont pas fous, ils n’allaient pas laisser le pouvoir au peuple. C’est ce que Malatesta avait très bien identifié, en disant que la fin ne peut pas justifier les moyens. Avec des moyens dictatoriaux on arrive à une dictature. De même, si nous voulons instaurer une démocratie, on ne peut le faire qu’avec un esprit démocratique. Malatesta disait d’ailleurs, et c’est ce qui rejoint un libéral d’un socialiste (ou communiste) autoritaire (en opposition aux anarcho-communistes), que la dictature du prolétariat (ce qu’on entend à tort communément par Etat communiste) était la forme la plus accomplie de la logique capitaliste, en ce sens où tout le capital est concentré entre les mains de l’oligarchie. Je suis totalement Malatesta sur cette idée, et je pense effectivement que le capitalisme planétaire n’est rien d’autre qu’un communisme comme l’ont connu les pays de l’est (entre autres). C’est là peut-être où Attali s’identifie à tord à Marx, alors qu’en réalité il s’identifie au communisme comme il a existé, sauf qu’on peut pas le dire dans les médias. Mais c’est aussi la preuve qu’Attali a lu Marx que très superficiellement. Car, finalement, quel plus beau rêve peut avoir un capitaliste industriel que de concentrer entre ses mains tout le capital d’un territoire ? 



  • 1 vote
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 janvier 2014 18:57

    Personnellement j’ai étudié un peu le sujet et faut dire que ce tirage au sort est tout de même intéressant. Très marginal dans certains pays d’Europe, en ce sens où il existe selon des conditions restreintes, s’exerce très encadré par les "professionnels" (qui voient généralement d’un mauvais oeil ces profanes, jugés trop émotifs) et finalement peu de personnes sont choisies. Il n’a franchement pas grand intérêt dans l’état où il existe. Il est plus important aux USA, où on peut aussi se porter candidat mais apparemment l’affluence est très faible pour ne pas dire nulle. Mais ce qu’il y avait d’intéressant dans les témoignages, notamment en France et en Suisse (supprimé depuis quelques années), c’est la sensation initiale de l’obligation, de la malchance, voire du dépit, ce qui change complètement une fois en situation. Les jurés amateurs se prennent totalement au jeu et se découvrent une identité citoyenne insoupçonnée, s’intéressent au fonctionnement juridique, n’hésitent pas à critiquer la magistrature etc. Certes, après le procès, tout rentre dans l’ordre, mais pour des raisons structurelles. Il n’en reste pas moins que le tirage au sort a été une étape souvent marquante de la vie d’un juré amateur, étape qui est susceptible de changer la vision de l’articulation entre soi et la société. Les témoignages recueillis illustrent assez bien cette phrase paradoxale qu’on entend souvent dans la bouche des démocrates radicaux, à savoir qu’il faut faire confiance aux incompétents. Le moment venu, ce qui se présente comme une obligation sociale non-choisie (tirage au sort) exalte en réalité la force citoyenne de l’individu.



  • 6 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 janvier 2014 18:41

    L’acharnement sur la dernière intervention de Bricmont est incroyable une fois ! Tout le monde lui coupe la parole de manière grossière, et on lui dit gentiment qu’il a eu - comme tout le monde - son petit temps de parole. Comment fait-il pour rester zen ? Est-il, derrière ses airs de professeur, un rastafari ? C’est du véritable foutage de gueule ces débats médiatiques.



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 janvier 2014 18:37

    Bon ceci dit je vois des Q (en majuscule siouplé !) partout est-ce normal docteur ? Est-ce que Gaspard de la nuit, Machiavel, Loqi et d’autres se sont consultés pour se transformer à peu de jours près en Qaspard, MaQiavel et LoQi ?



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 janvier 2014 18:36

    D’où toute la sagesse d’un Bricmont, qui comprend bien que s’attaquer à Dieudo c’est s’attaquer à la liberté de chacun d’entre nous. D’où la sagesse de Bakounine qui considérait que la liberté d’autrui est la condition essentielle à sa propre liberté, et non pas, comme un bon libéral de base le prétend (maxime reprise par toute la gauche actuelle, preuve que ses référents cosmologiques sont libéraux), qu’elle s’arrête là où commence la sienne (ce qui est, au passage, très capricieux, enfantin).

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