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poetiste

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    poetiste 9 janvier 2011 10:01

    Le fils de Bedos, le fils de Johnny, la nièce de Drucker, etc.. On est dans l’oligarchie télévisuelle qui voudrait nous faire croire que le talent est dans les gènes, héréditaire.
    La progéniture a bien appris sa leçon : "Fiston, si tu veux durer, ne fais pas comme Dieudonné qui a mis l’humour au dessus du sens des affaires et surtout, ne défends pas les exclus !"
    Bref, le fromage de la maison ronde est toujours fréquenté par les mêmes rats, de père en fils. C’est un accaparement du bien public car il paye bien.
    Les braves gens donnent de l’argent aux riches, artistes et footballeurs, et les riches promulguent des lois pour éradiquer les braves gens qui n’ont pas la télé, qui recherchent des alternatives à l’intoxication organisée. (c’est mon cas).
    Pendant que nous discutons à propos de ces bouffons de Marianne, république régalienne, les grands spéculateurs ne sont pas dérangés et les parlementaires peuvent promulguer des lois liberticides comme la loi loppsi 2.
    On ne défend plus les démunis ; même l’humour les abandonne, il devient une sorte de narcissisme style ’people ’. L’humour fait dans la représentation.
    Le rire n’est plus ce qu’il était ; il est hystérique et jaune. Du temps du père, il était quelque peu révolutionnaire. Aujourd’hui, il est dans le "cause toujours, ça nous arrange", de ceux qui tirent les marrons du feu.
    Tout se déglingue, la grenouille commence à comprendre qu’elle chauffe et qu’elle va bientôt être cuite. Appel à toutes les grenouilles pour qu’elles sortent de ce bain !
    Le rire n’est décidément plus le "propre" de l’homme, il ne se lave plus, ne se remet plus en question, il est servile.
    S’il n’est pas servile, il se fait virer de France Inter.



  • 2 votes
    poetiste 9 janvier 2011 08:28

    La laïcité, séparation de la religion et de l’état, débute lorsque Jésus demande de " rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu " (Marc 12, 17).
    Exactement ! J’avais déjà fait mention de cette parole fondamentale qui exprimait cette laïcité de l’origine.
    De même que le féminisme ne devrait pas s’offusquer de la parabole de la femme adultère car cette parole dit bien, qu’après avoir été interrogés en leur âme et conscience, les hommes qui voulaient lapider cette femme sont repartis "la queue entre les jambes".
    Et si on arrêtait de critiquer la légende fondatrice de notre civilisation qui est d’une philosophie belle et profonde, plutôt que de s’arrêter à ce que les hommes en ont fait ?
    Tout ce que l’homme touche, sans réflexion, sans compréhension, il le salit.
    Demandez à "ego sum", il est expert en cette matière.



  • 3 votes
    poetiste 6 janvier 2011 17:59

    La véritable identité de l’homme, c’est : primate mammifère omnivore.
    La marque au fer rouge d’un cheptel, c’est la religion. Celle-ci fait appel à l’instinct grégaire, le réconfort par le nombre.
    Une seule chose sauve l’homo sapiens, le met au dessus de la bête, c ’est la foi, la foi dans la vie et le rôle constructif qu’il y peut jouer non sans le respect des autres terriens.
    Alors les querelles de chapelles ou de minarets, c’est un reste de la folie moyenâgeuse des guerres de religions, apparemment, un gros reste !!
    Oh vous les arracheurs de dents, les prophètes et les charlatans, ne comptez pas sur l’oncle Archibald pour payer les violons du bal à vos fêtes, comme chante Brassens.
    Quand on veut avoir raison, on ne relie pas et on ne se relit pas assez, on fait de la politique.
    Quelle tribu religieuse l’emportera sur l’autre dans la joute oratoire ? Aucune car dans les deux camps, vivant ou mort, on reste dans des certitudes qui, paradoxalement, sont aléatoires.
    Allez ! Arrêtez de vous disputer les enfants. Essayez de vous connaître mieux, de connaître la légende fondatrice de vos civilisations respectives. Il y a plus de croyances que de véritable foi dans les religions.
    On peut alors effacer la marque au fer rouge du cheptel et devenir : universel.
    Ça devrait tenter un peu d’avoir un peu plus d’ouverture d’esprit.
    C’est l’affirmation de la religion qu’il faut craindre car elle est nécessairement expansionniste. Dites cela à ceux qui se donnent comme identité, leur groupe religieux avant de se donner l’identité d’homme. C’est très restrictif ça !!



  • 2 votes
    poetiste 6 janvier 2011 10:44

    Zemmour le péremptoire

    Zemmour qui manque particulièrement d’humour fait dans la dérision à l’endroit de Stéphane Hessel.

    Rien d’étonnant ! Le sieur zemmour n’a de références que d’un passé poussiéreux selon lequel il pense se faire une idée du présent.

    Zemmour se donne voix au chapitre mais dans la salle de capitulation, il ne fait jamais amende honorable. Hé ! C’est lui qui tient le micro.

    Il a toujours raison, ce qui n’est pas raison garder. Mais qu’y a-t-il de manquant au fin fond de l’âme de ce beau parleur ? Quel problème d’enfance jamais réglé a fait de lui un critique désespéré ?

    Voilà un homme qui se réfère à l’Histoire qu’on raconte pour prendre une attitude désabusée et cynique. Mais quand on le voit rire d’une manière infantile aux prestations d’un pitre en l’émission : « On n’est pas couchés », pas besoin d’être psychologue pour voir la faille.

    Vive Stéphane Hessel ! Il nous casse la baraque ce Zemmour et sa dialectique à quatre sous n’empêchera pas l’utopie de faire évoluer les idées généreuses. L’utopie ou la mort, disait Dumont qui n’était pas un pisse-froid.

    Quand il se moque de Stéphane Hessel, son rire a quelque chose du rire jaune. Détruire ce que l’on ne peut atteindre, c’est bien un réflexe de casseur.

    L’humour est à l’élégance ce que l’ironie est à la prétention dérisoire.



  • 2 votes
    poetiste 4 janvier 2011 14:13

    Retour aux sources.

    C’est la croyance qui est à l’origine d’un culte et d’une culture, d’une civilisation.

    C’est là que s’enracine la plus forte identité dans le sens où elle crée des êtres identiques. Ces êtres se réclament individuellement de cette identité là, ils se l’approprient.

    C’est ce que l’on nomme aussi la légende fondatrice d’une civilisation.

    La croyance n’est pas la foi, c’est une prise de position pour un particularisme, c’est un parti pris. L’identité religieuse affirmée est donc politique.

    La croyance fait la religion exacerbée, c’est-à-dire une quasi adoration du groupe auquel on appartient, ce qui est contraire à une ouverture à l’universel.

    La foi est un concept subjectif, une conviction personnelle basée sur la confiance dans la vie, en son étoile, en son destin propre.

    L’homme de foi évite la politique partisane englobée dans une culture religieuse, il est homme avant tout. S’il croit en un Dieu, il imagine qu’il appartient à tous ou que le monde entier lui appartient.

    La religion est donc nécessairement plus véhémente qu’un parti politique, d’un engagement plus total, plus guerrier car quand on remet cette religion en question, on touche à la culture, à la tradition, à tout ce qui a été admis comme identité depuis des siècles.

    Nous ne devons pas opposer un particularisme religieux à un autre mais si notre foi en la vie est forte, montrons-là. Nous évitons ainsi d’entrer en guerre de religions.

    La religion est tribale, mimétique ; elle fait se distinguer des groupes d’autres groupes d’hommes sur la terre ; elle est d’autant plus disjointe de la foi qu’elle entre dans les débats politiques où l’on exacerbe les différences.

    Il y a dans la religion un instinct grégaire qui fait que l’on se conforte par le nombre avec la tentation de l’expansionnisme qui peut en découler.

    L’homme de foi a la force d’être seul, pas celui qui idolâtre son groupe, celui-là se trompe de Dieu, il hurle avec les loups.

    L’identité est un terme ambigu dans le sens où c’est ce qui distingue un individu d’un autre et c’est aussi ce qui l’intègre en un groupe particulier.

    Quand allons-nous donc prendre l’identité d’homme et lâcher de vieilles croyances pour lesquelles nous n’avons cessé de guerroyer au cours de l’histoire ?

    La croyance est soumise au pouvoir mais une véritable foi ne l’est pas. La tyrannie a plus à craindre de la foi que des croyances mimétiques issues de l’imagination, de légendes. On peut même dire que la croyance est une aubaine pour diviser, donc pour régner.

    Il suffit de voir comme les sacralisations sont exploitées par les foudres de guerre pour comprendre l’usage de la religion à des fins expansionnistes.

    La peur de l’inconnu fait la tendance à la crédulité qui fait appel à la folle du logis, (l’imagination). Une civilisation peut naître de n’importe quelle légende.

    S’il fallait en choisir une, je prendrais celle qui respecterait le plus l’individu et se donnerait ainsi ipso facto une qualité universelle.

    Il n’est pas dit qu’en choisissant une doctrine d’une telle qualité, je pourrais dire aux autres qu’ils se trompent. Il n’y a guère que ce que l’on vit de plus positif pour une meilleure évolution de tous qui puisse apporter un plus sans convaincre par des paroles.

    L’homme de foi ne pratique pas le prosélytisme ; exemple : Charles de Foucault n’a jamais converti un musulman et a été assassiné par un musulman. Avec d’autres comme Gandhi, Martin Luther King, Christian de Chergé et ses compagnons de Tibérine, il a pris le risque de cette foi en la vie.

    Tous ceux-là avaient l’identité d’homme, universelle. Ils sont les phares qui peuvent éclairer les hommes de bonne volonté. Belle identité que celle d’homme !

     

     

     

     

     

     

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