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poetiste

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    poetiste 30 avril 2010 08:58

    Marc Fiorentino le trader, l’initié fait du surf sur la vague du chacun pour soi ,Dieu pour tous.
    Il est persuadé que l’on ne moralise pas la finance. Autant dire, comme pour l’enfer de Dante : "vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir de régulation",(des m ?urs).
    Il affirme que les politiciens ne comprennent rien à la finance.
    Ah ! Que j’aime ces personnages présomptueux qui nous feraient croire que l’égoïsme forcené de certains serait un ésotérisme.
    L’argent qui gagne de l’argent, ce n’est pas la quadrature du cercle. On a compris que le jeu rapporte plus que le travail.
    Les sociétés fictives et les prix de transfert, c’est de la grosse ficelle. Les hedge funds, une exploitation de l’inquiétude des spéculateurs. On reste dans l’exploitation du dysfonctionnement et ce, sans état d’âme, sans conscience aucune.
    Vous qui entrez dans l’absurdité du jeu financier, abandonnez tout espoir de retrouver une conscience.
    Les apprentis sorciers de la finance se prennent pour des dieux, c’est bien normal puisque l’on adore le veau d’or, le profit pour le profit.
    Une machine à calculer et un billet de banque dans la tête : définition de l’homme de la spiritualité du vingt et unième siècle.
    A.C



  • 5 votes
    poetiste 30 mars 2010 23:10

    Catalyseur.

    Si j’étais noir ou arabe, sans travail, mis au ban dans un lieu qu’on appelle banlieue, il me faudrait gagner ma vie d’expédients et je le ferais. La survie, ça ne se négocie pas.
    Honte à un pays riche qui pousse certains ressortissants à la survie et donc à user d’expédients poussant donc ces personnes à l’illégalité.
    Pour certains, la survie ne serait donc pas légale mais on ne peut s’empêcher de penser qu’elle est légitime. C’est un peu dire : « Banlieusard, la République ne te donne pas les moyens de gagner ta vie et elle t’attend au tournant pour voir jusqu’où tu vas résister dans la légalité. Elle va te contrôler fréquemment et sitôt que tu auras cédé au trafic, la République te coincera pour rassurer ceux qui ont voté « sécuritaire » à l’instigation de politiques qui voulaient cela, (jouer sur la peur) pour gagner des élections, récupérer les électeurs d’extrême droite.
    Si j’étais noir ou arabe, je ne me sentirais pas vraiment être Français à part entière. Je me sentirais objet de manipulation électorale sans espoir de sortir de ma condition.
    Et j’entendrais un Zemmour parler d’une relation de cause à effet à courte vue ne semblant pas avoir conscience de la source du problème.
    Ce n’est pas un glissement de langage mais bien une position qui révèle un état d’esprit ségrégationniste ; on ne peut le prendre autrement.
    Si j’étais noir ou arabe, j’en voudrais plus à une politique bêtement sécuritaire qu’à Eric Zemmour. Et je me demanderais si Eric Zemmour ne représenterait pas une France de mauvaise foi encore imprégnée du syndrome colonial.
    On a trop parlé de ces quelques mots mais ne les sous-estimons pas, ils posent un problème sordide dont on pourrait se débarrasser, une exclusion qui ne veut pas dire son nom.
    Les « socialistes » ont pris le train en marche de la tentation sécuritaire dans le jeu des élections quand ils ont compris qu’ils pouvaient en gagner des voix.
    La responsabilité des paroles de Zemmour est à tous les niveaux : tout a été fait pour que de tels raccourcis de langage puissent exister.
    Si j’étais noir ou arabe, en banlieue, je me poserais des questions sur cette fameuse identité nationale. Qu’est-ce que l’identité nationale dans un pays inégalitaire ?
    Pour être fier et content d’être Français, faut-il être nanti, se réjouir de ne pas être de l’exclusion ; faut-il être riche, avoir un compte aux Bahamas.
    Zemmour a dit en quelques mots la partie sombre et banalisée d’une société qui n’est plus égalitaire ni fraternelle, ni libre.
    Ne dites pas que le sujet est épuisé. Quand la démocratie est malade, le remède drastique s’impose et ce pour chaque citoyen. Ne pas éluder le problème, l’abcès n’est pas crevé.
    Eric Zemmour est un révélateur de malaise profond. Que celui qui n’a jamais été raciste ou xénophobe ; que celui qui a fait quelque chose pour que les banlieues ne soient plus au ban de la société lui jette la première pierre.
    A.C
     



  • 1 vote
    poetiste 29 novembre 2009 09:40

    Les amours de Zemmour Ah ! Que j’aime cette guerre des mots ! A quoi bon échanger des points de vue quand on n’a point la vue de l’autre et que l’on sait que chacun restera sur ses positions. Zemmour est une citadelle inexpugnable de certitudes et s’il pense que Madame Voynet a une croyance quasi religieuse dans le réchauffement climatique, on pense tout de suite à une projection quasi caricaturale. Il nous dit avoir une grande mémoire mais c’est justement là où le bât blesse quand ses arguments ne visent qu’à défendre des archives qu’il gère à sa manière et qui constituent l’identité qu’il se donne. L’identité qu’on se donne est un concept vague qui est plus dans l’acceptation ou le refus de la prégnance d’une culture qui, comme on le sait, trouve sa source dans une légende. Eric Zemmour pense ne pas être tributaire de cette origine légendaire et de ses tribulations dans l’Histoire alors qu’il est imprégné de ces eaux troubles où il pense pouvoir se situer. La croyance dans le réchauffement climatique, quand bien même elle ne serait pas avérée, a au moins le mérite d’entrer dans un principe de précaution salutaire car on ne peut pas imaginer continuer à détruire l’environnement comme nous le faisons. Il est évident que nous ne pouvons pas connaître toutes les causes et tous les effets des changements que nous prépare la terre elle-même et c’est bien la raison d’être prudents quant à la pollution intrinsèque à l’humanité. L’homme est-il appelé de par ses connaissances scientifiques à prendre conscience et à s’impliquer dans les changements climatiques ? Zemmour a osé dire que sa religion était moins ancrée que celle de Voynet, en quelque sorte. Alors, pourquoi tant de véhémence à nous asséner le point de vue de sa propre culture ? C’est amusant un moment ces joutes oratoires mais on se demande si elles ne confortent pas et ne raidissent pas les protagonistes dans leurs positions. Moralité : on n’a rien appris de ses affrontements ; on en fait un jeu qui correspond bien au caractère léger des programmes de télévision où l’on s’amuse plus sur les plateaux que devant la double platitude de l’écran. Quand au robinet d’eau tiède politiquement correct à l’endroit de Christophe Willem, c’était une salve bien imprudente, une sous estimation de l’adversaire qui n’appartient qu’aux être infatués d’eux-mêmes. Zemmour a trouvé un adversaire pas si tiède que ça qui a apporté une saine contradiction à sa subjective et affirmative réalité. On reste toujours sur sa faim après de telles émissions plus ludiques qu’édifiantes. De toutes façons, on se fait toujours piéger par le jeu des médias qui nous rentre dedans de manière unilatérale. On regarde les acteurs s’amuser sur le plateau ; ils sont toujours les mêmes ; ils ont investi la place et sont bien payés pour cela. On allèche le téléspectateur avec des jeux d’argent ou des joutes oratoires mais ce sont toujours des jeux ; la technologie a mis du virtuel sur le rêve et du rêve sur le virtuel. Donnez-leur du pain et beaucoup de jeu, beaucoup de jeu ! Je dis bien : « du jeu ». Quand les mots ne voudront plus rien dire, l’anesthésie sera totale, le peuple sera malléable et corvéable à merci par anesthésie programmée. Alors, il n’y aura plus d’entrave aux évasions fiscales des salaires des braves gens vers les Bahamas. Mais où est donc l’identité de Monsieur Zemmour ? A.C



  • 1 vote
    poetiste 18 novembre 2009 23:25

    Le bon apôtre.

    fiatlux, tu es devant Paradisial comme tu serais devant Ramadan : Tous deux pensent pouvoir avancer avec des idées fixes : Lis plutôt çà :

    Connaissez-vous l’homme qui a toujours raison et plus vite que son ombre ? Il se nomme Tariq Ramadan. Il dispose d’une artillerie d’arguments prêts à l’emploi qu’il assène à tout moment, voulant donner l’illusion d’avoir démontré quelque chose. Le prédicateur musulman a des arguments expansionnistes bien à lui. Il était entouré de femmes voilées dans l’émission de Frédéric Tadéi. On le dit « islamologue ». L’homme est bardé de titres, sévit en Europe et jusqu’au Japon. Il est évidemment juge et partie dans ses assertions mais ne daigne pas être remis en question. Il a inventé le rôle de « taupe culturelle », exaltant sa propre culture, sa propre croyance tous azimuts. C’est le nouveau prophète. Il voudrait se fondre en un mimétisme occidental comme le caméléon histoire de ne pas inquiéter et, dans le même temps, ne pas gêner ses coreligionnaires, alors il ne condamne pas franchement la lapidation de la femme adultère mais demande un « moratoire » dont il sait qu’il ne se produira jamais. On peut lui rappeler ce qui est de la culture chrétienne : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». Dans le genre représentant placier de la religion, les témoins de Jéhovah sont des amateurs à côté de lui. On peut lui reconnaître un charisme éclairé question prosélytisme. Il oublie que la foi sincère n’a pas besoin de convaincre mais la croyance. La foi est personnelle et la croyance est ce qui conforte dans le groupe ; elle tient de l’instinct grégaire. La laïcité renvoie l’homme de foi à ce sens personnel de la foi afin d’éviter à la religion la tentation toujours tribale de s’infiltrer dans la politique. La politique étant le domaine de tous, croyants ou incroyants. La place de Tariq Ramadan n’est pas sur un plateau de télévision mais uniquement dans les mosquées. Ailleurs, il ne peut être que prosélyte. Sa volonté de convaincre n’est motivée que par son appartenance à l’Islam, certainement pas par une raison pure. Notre culture a fait amende honorable de l’expansionnisme religieux tribal en promulguant la laïcité, il serait temps que la culture basée sur l’Islam en fasse autant et pas seulement en Turquie où d’ailleurs, certains voudraient la remettre en question. La joute oratoire entre Caroline Fourest et Tariq Ramadan n’a désarçonné ni l’un ni l’autre et la confrontation était doublement nulle et ennuyeuse. Inviter l’homme qui a raison plus vite que son ombre, c’est dévoiler la fin du film et ôter toute surprise. Tariq Ramadan n’a sans doute pas encore compris que la certitude est antinomique à la foi, que la certitude est de sa propre volonté mais certainement pas de l’humilité d’un homme de foi. La raison univoque est une arme de guerre. Il faut se méfier de ceux qui voudraient imposer leur conception de la vérité et en faire une valeur universelle. Il y a dans toute croyance une référence au nombre, une propension à suivre la foule. La foule est aveugle, dangereuse, elle crie au blasphème : voir les menaces écrites sur les calicots des islamistes qui manifestent dans les rues de Londres : « Behead those who insult Islam ! ». « Europe you will pay your demolition is on it’s way ». Tariq Ramadan n’en est pas là, lui, il arrive en catimini, il est assez malin pour ne pas provoquer à ce point, mais il est plus efficace, plus à craindre que ces islamistes qui vocifèrent à Londres. Quand on voit ce que la certitude d’une croyance provoque d’arguments et ce qu’elle provoque de haine, on est obligé de considérer la violence inhérente à l’homme qui trouve un alibi dans l’appartenance à une religion plus tribale qu’universelle. « Islam, la réforme radicale, éthique et liberté » est le titre d’un de ses livres. Eh bien, Monsieur Ramadan, je n’en veux pas de votre liberté, entachée de l’erreur aussi profonde qu’il y a entre un prosélytisme expansionniste et la foi. L’homme qui a raison plus vite que son ombre n’a pas fait l’introspection qui lui permettrait de se libérer de ses certitudes inconditionnelles. Que sa croisade des mots s’arrête aux mots, c’est tout ce que je lui souhaite. Comme on dit dans la conversation courante : « je ne vous sens pas Monsieur Ramadan ». Et mon intuition ne me trompe pas ; elle est au-delà des mots. A.C

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