Mardi 17 novembre 2020 :
Aux États-Unis, la « troisième vague » se confirme et inquiète.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens continue d’augmenter très fortement aux États-Unis. New York, durement frappée par la première vague, tente d’enrayer la tendance, tandis que Chicago se confine.
D’un côté de l’océan comme de l’autre, la lutte contre le virus responsable de la covid-19 reste actuellement une course sans fin. Après deux fortes hausses des contaminations et décès observées depuis mars, les États-Unis connaissent de nouveau une augmentation forte et rapide de l’activité du virus. De quoi pousser plusieurs États à opter pour des restrictions fortes, alors que Donald Trump a exclu tout confinement à l’échelle nationale.
Depuis le 3 novembre, pas moins de 100 000 nouveaux cas confirmés ont été recensés chaque jour, d’après les données de l’université Johns-Hopkins. Sur les sept derniers jours, le nombre moyen de dépistages positifs quotidiens s’approche même des 150 000. La troisième vague est non seulement là, mais elle est massive.
La covid-19 a causé 252 555 morts aux Etats-Unis.
Les cas de contamination sont au nombre de 11 717 953.
Vendredi 13 novembre 2020 :
L’INSEE vient de mettre à jour son graphique sur le nombre de décès en France, quelle que soit la cause de la mort. Sur ce graphique, nous pouvons voir que la première vague de COVID-19 a duré deux mois, du 1er mars 2020 jusqu’au 30 avril 2020 : c’est la courbe jaune.
La deuxième vague a commencé environ le 20 octobre 2020 : c’est parfaitement visible sur le graphique ci-dessous :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854#graphique-figure1_radio1
Vendredi 13 novembre 2020 :
L’INSEE vient de mettre à jour son graphique sur le nombre de décès en France, quelle que soit la cause de la mort. Sur ce graphique, nous pouvons voir que la première vague de COVID-19 a duré deux mois, du 1er mars 2020 jusqu’au 30 avril 2020 : c’est la courbe jaune.
La deuxième vague a commencé environ le 20 octobre 2020 : c’est parfaitement visible sur le graphique ci-dessous :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854#graphique-figure1_radio1
Samedi 7 novembre 2020 :
Avec les chiffres de Santé Publique France, le point sur le coronavirus avec les quatre courbes mises à jour :
Source :
Samedi 7 novembre 2020 :
Avec les chiffres de Santé Publique France, le point sur le coronavirus avec les quatre courbes mises à jour :
Source :
Samedi 7 novembre 2020 :
Avec les chiffres de Santé Publique France, le point sur le coronavirus avec les quatre courbes mises à jour :
Source :
Mercredi 4 novembre 2020 : Covid-19 : en France, 4080 personnes sont en réanimation.
Covid-19 : les indicateurs sont toujours très mauvais. L’inquiétude d’Alain Combes, chef du service réanimation à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) :
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=zc0Q3ETTsuk
Avec les chiffres de Santé Publique France, le point sur le coronavirus avec les quatre courbes mises à jour :
Source :
En France, le Conseil Scientifique a déclaré : « il est probable que ces mesures même optimisées ne suffiront pas pour éviter d’autres vagues, après la deuxième. On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments : état climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester, Tracer, Isoler. »
« On entre ainsi dans la gestion de vagues successives de recrudescence (non tributaires d’un caractère saisonnier exclusif) jusqu’à l’arrivée des premiers vaccins et/ou traitements prophylactiques (2ème trimestre 2021 ?). Il y a donc devant nous de nombreux mois avec une situation extrêmement difficile. »
C’est la page 20 :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_conseil_scientifique_26_octobre_2020.pdf
Mardi 27 octobre 2020 :
Coronavirus : les quatre courbes sont ici :
Source :
https://covidtracker.fr/covidtracker-france/
Mardi 27 octobre 2020 :
Coronavirus : les quatre courbes montrent une explosion des cas et des décès.
Coronavirus : 523 décès et plus de 33.400 cas en 24 heures en France
33.417 nouveaux cas ont été détectés, selon les données de Santé Publique France et du ministère de la Santé publiées ce mardi 27 octobre. La veille, 26.771 personnes avaient été testées positives. Au total, 1.198.695 tests positifs ont été délivrés depuis l’apparition de l’épidémie en France.
523 personnes sont mortes ces dernières 24 heures, 288 à l’hôpital et 235 dans les Ehpad.
Depuis le début de l’épidémie, 35.541 personnes sont mortes du Covid-19.
1194 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures, dont 148 en réanimation, contre 186 lundi.
Mardi 20 octobre 2020 :
Covid-19 : l’Europe touchée par des reconfinements et de nouvelles restrictions.
Confinement en Irlande et au Pays de Galles
L’Irlande et le Pays de Galles sont devenus lundi les premiers territoires en Europe à se résoudre à un reconfinement face à la deuxième vague de nouveau coronavirus. En Irlande, l’ensemble de la population sera reconfinée à partir de la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé son premier ministre Michael Martin. La mesure entrera en vigueur pour six semaines et les écoles resteront ouvertes.
Le Pays de Galles sera, lui, soumis à compter de vendredi à un confinement de deux semaines, la mesure la plus dure instaurée au Royaume-Uni depuis la première vague au printemps.
Espagne : Navarre et Burgos partiellement bouclées
En Espagne, la région de Navarre sera partiellement bouclée à partir de jeudi, comme de plus en plus de villes espagnoles, à l’instar de Burgos, qui s’ajoutera à la liste mardi soir. À partir de ce mardi, les réunions seront limitées à six personnes, tandis que bars et restaurants vont devoir fermer à 22 heures. Cinémas, théâtres et librairies devront réduire leur fréquentation à 30% et les supermarchés à 40%.
Couvre-feu en Belgique et Slovénie
En Belgique, cafés et restaurants sont fermés pour un mois minimum. Un couvre-feu est instauré entre minuit et 5 heures. La Belgique a décrété la fermeture des restaurants et des bars pour quatre semaines effective à partir du dimanche 18 octobre. Cette décision a suscité de vives émotions chez les gérants des établissements bruxellois.
La Slovénie adoptera un couvre-feu dès ce soir entre 21 heures et 6 heures. Les rassemblements seront limités à 6 personnes et les déplacements entre les 12 régions du pays interdits. Depuis lundi, seuls les élèves d’élémentaire peuvent aller en classe.
Nouvelles restrictions en Suisse
En Suisse, les rassemblements spontanés de plus de 15 personnes dans l’espace public sont interdits depuis lundi, le port du masque est obligatoire dans les espaces clos accessibles au public, les manifestations privées de plus de 15 personnes sont réglementées.
Restrictions en Autriche et Roumanie
En Autriche, les rassemblements seront restreints à six personnes à l’intérieur et douze à l’extérieur, hormis les cérémonies funéraires. Le nombre des spectateurs est limité à 1000 en salle et 1500 en extérieur.
En Roumanie, la capitale Bucarest impose le port du masque y compris dans les espaces ouverts, dès cinq ans. Les établissements scolaires ferment pour au moins deux semaines, dispensant uniquement des cours en ligne.
Mardi 20 octobre 2020 :
Covid-19 : l’Europe touchée par des reconfinements et de nouvelles restrictions.
Confinement en Irlande et au Pays de Galles
L’Irlande et le Pays de Galles sont devenus lundi les premiers territoires en Europe à se résoudre à un reconfinement face à la deuxième vague de nouveau coronavirus. En Irlande, l’ensemble de la population sera reconfinée à partir de la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé son premier ministre Michael Martin. La mesure entrera en vigueur pour six semaines et les écoles resteront ouvertes.
Le Pays de Galles sera, lui, soumis à compter de vendredi à un confinement de deux semaines, la mesure la plus dure instaurée au Royaume-Uni depuis la première vague au printemps.
Espagne : Navarre et Burgos partiellement bouclées
En Espagne, la région de Navarre sera partiellement bouclée à partir de jeudi, comme de plus en plus de villes espagnoles, à l’instar de Burgos, qui s’ajoutera à la liste mardi soir. À partir de ce mardi, les réunions seront limitées à six personnes, tandis que bars et restaurants vont devoir fermer à 22 heures. Cinémas, théâtres et librairies devront réduire leur fréquentation à 30% et les supermarchés à 40%.
Couvre-feu en Belgique et Slovénie
En Belgique, cafés et restaurants sont fermés pour un mois minimum. Un couvre-feu est instauré entre minuit et 5 heures. La Belgique a décrété la fermeture des restaurants et des bars pour quatre semaines effective à partir du dimanche 18 octobre. Cette décision a suscité de vives émotions chez les gérants des établissements bruxellois.
La Slovénie adoptera un couvre-feu dès ce soir entre 21 heures et 6 heures. Les rassemblements seront limités à 6 personnes et les déplacements entre les 12 régions du pays interdits. Depuis lundi, seuls les élèves d’élémentaire peuvent aller en classe.
Nouvelles restrictions en Suisse
En Suisse, les rassemblements spontanés de plus de 15 personnes dans l’espace public sont interdits depuis lundi, le port du masque est obligatoire dans les espaces clos accessibles au public, les manifestations privées de plus de 15 personnes sont réglementées.
Restrictions en Autriche et Roumanie
En Autriche, les rassemblements seront restreints à six personnes à l’intérieur et douze à l’extérieur, hormis les cérémonies funéraires. Le nombre des spectateurs est limité à 1000 en salle et 1500 en extérieur.
En Roumanie, la capitale Bucarest impose le port du masque y compris dans les espaces ouverts, dès cinq ans. Les établissements scolaires ferment pour au moins deux semaines, dispensant uniquement des cours en ligne.
Mardi 20 octobre 2020 :
Covid-19 : l’Europe touchée par des reconfinements et de nouvelles restrictions.
Confinement en Irlande et au Pays de Galles
L’Irlande et le Pays de Galles sont devenus lundi les premiers territoires en Europe à se résoudre à un reconfinement face à la deuxième vague de nouveau coronavirus. En Irlande, l’ensemble de la population sera reconfinée à partir de la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé son premier ministre Michael Martin. La mesure entrera en vigueur pour six semaines et les écoles resteront ouvertes.
Le Pays de Galles sera, lui, soumis à compter de vendredi à un confinement de deux semaines, la mesure la plus dure instaurée au Royaume-Uni depuis la première vague au printemps.
Espagne : Navarre et Burgos partiellement bouclées
En Espagne, la région de Navarre sera partiellement bouclée à partir de jeudi, comme de plus en plus de villes espagnoles, à l’instar de Burgos, qui s’ajoutera à la liste mardi soir. À partir de ce mardi, les réunions seront limitées à six personnes, tandis que bars et restaurants vont devoir fermer à 22 heures. Cinémas, théâtres et librairies devront réduire leur fréquentation à 30% et les supermarchés à 40%.
Couvre-feu en Belgique et Slovénie
En Belgique, cafés et restaurants sont fermés pour un mois minimum. Un couvre-feu est instauré entre minuit et 5 heures. La Belgique a décrété la fermeture des restaurants et des bars pour quatre semaines effective à partir du dimanche 18 octobre. Cette décision a suscité de vives émotions chez les gérants des établissements bruxellois.
La Slovénie adoptera un couvre-feu dès ce soir entre 21 heures et 6 heures. Les rassemblements seront limités à 6 personnes et les déplacements entre les 12 régions du pays interdits. Depuis lundi, seuls les élèves d’élémentaire peuvent aller en classe.
Nouvelles restrictions en Suisse
En Suisse, les rassemblements spontanés de plus de 15 personnes dans l’espace public sont interdits depuis lundi, le port du masque est obligatoire dans les espaces clos accessibles au public, les manifestations privées de plus de 15 personnes sont réglementées.
Restrictions en Autriche et Roumanie
En Autriche, les rassemblements seront restreints à six personnes à l’intérieur et douze à l’extérieur, hormis les cérémonies funéraires. Le nombre des spectateurs est limité à 1000 en salle et 1500 en extérieur.
En Roumanie, la capitale Bucarest impose le port du masque y compris dans les espaces ouverts, dès cinq ans. Les établissements scolaires ferment pour au moins deux semaines, dispensant uniquement des cours en ligne.
Lundi 19 octobre 2020 :
L’Irlande va reconfiner toute sa population, une première dans l’UE.
Le reconfinement entrera en vigueur mercredi à minuit pour six semaines, a indiqué le premier ministre irlandais, Micheal Martin.
L’ensemble de la population irlandaise sera reconfinée à partir de la nuit de mercredi à jeudi pour faire face à la pandémie de Covid-19, l’Irlande devenant ainsi le premier pays de l’UE à prendre une telle mesure, a annoncé lundi son premier ministre Micheal Martin.
Lundi 19 octobre 2020 :
L’Irlande va reconfiner toute sa population, une première dans l’UE.
Le reconfinement entrera en vigueur mercredi à minuit pour six semaines, a indiqué le premier ministre irlandais, Micheal Martin.
L’ensemble de la population irlandaise sera reconfinée à partir de la nuit de mercredi à jeudi pour faire face à la pandémie de Covid-19, l’Irlande devenant ainsi le premier pays de l’UE à prendre une telle mesure, a annoncé lundi son premier ministre Micheal Martin.
Mardi 13 octobre 2020 :
Région Ile-de-France : « 90 % des lits de réanimation seront occupés par des cas de Covid d’ici fin octobre. »
Le directeur général de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris dresse un constat inquiétant de l’évolution de l’épidémie à Paris et en Ile-de-France. Dans les hôpitaux de l’AP-HP, Martin Hirsch estime que 90 % des lits de réanimation, sur les 1150 disponibles, seront occupés d’ici la fin du mois d’octobre. Et s’inquiète également pour la prise en charge des patients atteints d’autres pathologies.
Lundi 12 octobre 2020 :
Covid-19 : "La deuxième vague est là", martèle Jean Castex qui appelle les Français à se mobiliser.
"La réalité de la deuxième vague est là. J’appelle à ce que nous nous mobilisions toutes et tous pour faire face à cette deuxième vague. Il ne peut plus y avoir de relâchement", a martelé lundi 12 octobre le Premier ministre Jean Castex sur franceinfo.
Selon le chef du gouvernement, "si chacun y met du sien, on peut changer le cours des choses" et faire reculer cette "deuxième vague forte".
Jeudi 8 octobre 2020 :
Coronavirus : déclenchement du plan blanc dans tous les établissements de santé d’Île-de-France.
Le directeur général de l’ARS d’Île-de-France a pris jeudi cette décision « au vu de la pression sur les lits de réanimation et d’hospitalisation conventionnelle dans la région.
Le directeur de l’ARS Île-de-France a demandé jeudi matin le déclenchement du « plan blanc » dans tous les établissements hospitaliers de la région.
« Au vu de la pression sur les lits de réanimation et d’hospitalisation conventionnelle, j’ai demandé aux directeurs des établissements de santé de la région de déclencher leur plan blanc pour mobiliser toutes leurs ressources et anticiper les jours à venir », a écrit Aurélien Rousseau dans un message publié sur Twitter.
Le plan blanc permet d’affecter tous les moyens hospitaliers à la gestion du coronavirus dans les établissements concernés.
Mardi soir, plus de 40% des lits en réanimation étaient occupés par des malades du Covid-19 dans les hôpitaux d’Île-de-France, selon les données transmises par l’Agence régionale de santé.
Les indicateurs hospitaliers sont importants pour suivre l’évolution de l’épidémie, puisque le principal enjeu est d’éviter que les hôpitaux, particulièrement les services de réanimation, soient débordés par un afflux massif de patients.
Lundi, lors de l’annonce de nouvelles restrictions sanitaires à Paris, notamment la fermeture des bars, le directeur général de l’ARS Ile-de-France, Aurélien Rousseau, avait annoncé que le taux d’occupation en réa devrait atteindre les 50% « dans les 15 prochains jours ».
Il a ajouté que certains établissements avaient commencé à « déprogrammer des activités chirurgicales ».
L’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille est proche de la saturation : les déprogrammations ont débuté.
La deuxième vague de l’épidémie de COVID 19 que nous affrontons est responsable depuis début août, d’une augmentation lente mais continue des hospitalisations conventionnelles et des admissions en réanimation au sein des Hôpitaux Universitaires de Marseille*. Un tiers des malades graves ont entre 40 et 65 ans.
Le rôle d’un Centre Hospitalier Universitaire, établissement de référence du Département et de la Région, n’est pas d’être "alarmiste" ni de commenter, mais de soigner des patients, de prévoir sereinement une réponse adaptée aux besoins de santé de la population du Département et de la Région face à cette deuxième vague.
Les fluctuations au quotidien des chiffres et des courbes de l’épidémie sont largement commentées ici et là, mais nous qui sommes au quotidien, 24 heures sur 24 sur le terrain, au contact des malades, ne pouvons relâcher notre vigilance, quand la courbe d’occupation des lits est ascendante depuis plus de 5 semaines.
Le Pôle des Maladies Infectieuses de l’APHM qui compte 75 lits à l’IHU, sans aucune structure de réanimation ne traite qu’une partie des malades dont l’état ne nécessite pas les prises en charge les plus lourdes. En outre l’IHU a été, comme lors de la première vague, rapidement dépassé dans ses capacités d’hospitalisation conventionnelle.
A ce jour, nous accueillons 180 malades COVID, d’autres services de l’AP-HM ont donc logiquement dû transformer certaines de leurs unités d’hospitalisation en unités dédiées pour prendre en charge des patients atteints de la COVID-19.
Ce sont ainsi plus de 90 lits qui accueillent, en plus de l’IHU, des patients COVID au détriment d’autres patients.
Les cas les plus graves ont été hospitalisés dans les différents services de réanimation de l’AP-HM dont le niveau d’occupation dépasse la côte d’alerte.
Pour exemple aujourd’hui, malgré l’excellente coordination des services de réanimation et notamment malgré des transferts vers les réanimations des établissements privés et publics de notre territoire, plus de 40% des lits de réanimation de l’APHM sont occupés par des patients COVID.
Ils ne sont donc plus disponibles pour accueillir des patients atteints d’autres affections graves telles que des polytraumatismes, des cancers ou des greffes. Ces malades méritent pourtant, eux aussi, toute notre attention
La tension sur les lits de réanimation nous a déjà contraints à
des reports d’interventions chirurgicales et de nouvelles
déprogrammations de patients non-COVID sont déjà prévues la
semaine prochaine.
Chaque jour, malgré le stress et
l’épuisement, c’est avec une cohésion extraordinaire que les
équipes soignantes font face. Les médecins et tous les soignants
prennent en charge les malades en totale coordination entre sites et
au sein de chaque site.
Malgré tous nos efforts et nos demandes, nous ne trouvons pas les effectifs médicaux et paramédicaux à embaucher pour augmenter notre capacité globale d’hospitalisation. Il faut donc impérativement que le flux des hospitalisations COVID du département ralentisse très rapidement afin que nous puissions prodiguer des soins de qualité à tous les malades.
Nous sommes parfaitement conscients des conséquences terribles de cette crise sanitaire sur de nombreux secteurs de notre économie mais nous restons dans notre rôle de médecin : les Politiques décident et nous prenons en charge les patients.
Personne n’a su prédire l’évolution de cette épidémie. Nous devons donc anticiper car demain les équipes soignantes ne veulent pas avoir à choisir quel malade ira ou non en réanimation.
Nous espérons tous que cette vague soit la plus courte et la moins meurtrière possible. Comptant sur la solidarité de tous, les médecins de l’APHM unis contre cette épidémie mettront tout en œuvre pour que chacun reçoive les soins qui lui sont ou lui seront nécessaires.
La liste des signataires :Pr Dominique Rossi
Président de la CME
Dr Anne Donnet
Vice-Présidente de la CME
Pr Hervé Chambost
Secrétaire Général de la CME
Pr Richard Nicollas
Directeur Médical de crise
Pr Jacques Albanese
Président de la CMEL - Hôpital de la
Conception
Pr Stéphane Berdah
Président de la CMEL - Hôpital Nord
Pr Nicolas Bruder
Chef du Pôle Réa.Urgences-Samu-Hyperbarie
Pr Pierre Champsaur
Président de la CMEL - Hôpitaux Sud
Pr Pascal Chanez
Chef du Service de
Pneumo-Allergologie
Responsable d’unités COVID – Hôpital
Nord
Dr Jean-Marie Forel
Vice-Président de la CMEL
Chef du
Service de Médecine Intensive et Réanimation – Hôpital Nord
Pr Marc Gainnier
Chef du Service de Réanimation des Urgences –
Hôpital Timone Adultes
Pr Jean-Luc Jouve
Président de la CMEL - Hôpital Timone
Enfants
Pr Gilles Kaplansky
Chef du Service d’Immunologie
Clinique
Responsable d’unités COVID – Hôpital de la
Conception
Dr Catherine Guidon
Chef du Service d’Anesthésie, Chirurgie
Cardiaque et Vasculaire - Hôpital Timone
Pr Marc Leone
Chef du Département d’Anesthésie-Réanimation
– Hôpital Nord
Pr Pierre-Édouard Magnan
Président de la CMEL - Hôpital
Timone Adultes
Pr Laurent Papazian
Chef de Pôle Médecine d’Urgence-Soins
Critiques-Anesthésie
Dr Véronique Veit
Chef d’UF - Unité Médicale Aigue
Polyvalente
Responsable d’unités COVID – Hôpital Timone
Adultes
Pr Lionel Velly
Anesthésiste Réanimateur – Président du
CLIN Timone
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