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Guit’z

38 ans, Paris.
Curiosité pour le commentaire en général. D'où ma sympathie pour AV ;)

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    Guit’z 29 avril 2013 10:29

    Plutôt d’accord avec ce que vous dites sur la nécessité de lire directement l’auteur, et le côté noyeur de poisson de certains commentaires.

    Quand même, s’agissant de Nietzsche, il y a quelque de très émouvant dans sa biographie de vagabond solitaire à moitié fou, et qui se laisse assez bien filmer. C’est assez d’autres penseurs (là, Toug a raison : la biographie de Hegel est assez fastidieuse, trop sédentaire pour qu’on en tire un film).



  • 1 vote
    Guit’z 29 avril 2013 03:13

    @ Toug
    Vous êtes un roué, c’est-à-dire un naïf.


    Je ne fais sûrement pas l’apologie du turbin, au contraire. Mais je ris au nez des esthètes, pâmés dans leur égo dérisoire, leur amusant déni de la trivialité… les glands croient tomber loin du chêne.


    Soyez tout ce qui n’est pas hégélien si ça vous rassure, et continuez d’accumuler les références rebelles et autres filiations faciles de salarié flemmard, poète solitaire le weekend. Bien sûr que le travail est une malédiction ("la meilleure des polices", dit en puceau fébrile votre anti-Hegel laborieux) et pourtant la réalité du monde... le chemin même de son repos, la "croix" de sa félicité... tout ce que vous méprisez et à quoi vous êtes bien forcé de collaborer. La fourmi, cette cigale morte, se rêve même papillon…


    Surtout, cessez de m’accabler de vos citations hors sujet : je les ai à portée de main, je vous remercie. C’est à force d’en abuser que vous me prêtez vos propres fidélités scolaires à des maîtres qui vous ignorent et dont moi je me fous bien. Que vous les appeliez même Nietzsche, Hegel ou Ducon ne surexcite que vous.


    Cela dit, mon jeune ami, je vous incite à continuer d’écrire : il faut encourager l’enfance de l’art.




  • 2 votes
    Guit’z 27 avril 2013 23:50

    @ Eric Gueguen :

    Vous vous êtes donné le peine de répondre à Toug... merci pour ce commentaire intelligent, et aussi de vous être tapé le boulot !

    J’ajouterais juste que la question implicite que posait Toug, s’agissant de la valeur philosophique de Hegel (à laquelle il a cru répondre en moquant sa notoriété de philosophe, ses travers d’individu), c’est la question de la postérité de Hegel.

    Sous ce rapport, comme vous l’avez fait remarquer, Hegel, c’est vraiment l’auberge espagnole ! Après 89, tout part de lui ; qu’on soit marxiste ou pas, qu’on soit hégélien ou anti- (Schopenhauer, Kierkegaard, s’expriment d’abord CONTRE lui).

    Reste que c’est bel et bien à partir de lui que la philosophie devient concrète et, comme une vieille fille soudain tombée en amour fignolerait sa toilette avant d’aller dans le monde, s’apprête à sortir des cénacles et à prendre la rue - inaugurant une geste historique de philosophes non pas loin du Pouvoir, mais relativisant celui-ci... Fin du philosophe roi : la transcendance sera désormais collective, horizontale et non plus verticale... Sans parler du marxisme, la haine de Schopenhauer envers l’Université, comme celle de Kierkegaard, refusant les derniers sacrements, envers les prêtres, qu’est-ce ? C’est le Sens restitué à son véritable destinataire. C’est la "société" s’instituant souveraine d’elle-même et juge du monde. Et ça, c’est d’abord l’héritage de la logique hégélienne...

    Pour en finir avec Nietzsche (notre sujet de départ !) : au fond, rien de plus abstrait que l’esthétisme nietzschéen, comparé au socialisme... Nietzsche, combien de disciples... ? Et surtout (il en conviendrait le premier) : quels disciples ? - Que des branleurs à prétention... (je sais de quoi je parle, j’ai été nietzschéen jusqu’à ce que je bosse !)

    Bref, Hegel met un terme définitif aux Lumières, au blabla cynique de Voltaire - à cette pensée bourgeoise, déjà positiviste et bientôt romantique, avatar modernisé (pseudo-matérialiste) de la domination... il était temps.

    "Les Lumières, ce siècle qui éclaire tout et ne voit rien." Julien Gracq

    PS : bon, je vais aller bouquiner. Merci à tous pour ce débat cordial et, malgré nos désaccords - dus à la modestie de nos moyens intellectuels respectifs - quand même instructif !



  • vote
    Guit’z 27 avril 2013 18:18

    Décidément, ce sera un samedi Nietzsche... J’attaque de ce bon pas la conférence dont vous avez eu la bonne inspiration de proposer le lien !

    Wotling est toujours remarquable quand il parle de Nietzsche, ça promet d’être palpitant.



  • 2 votes
    Guit’z 27 avril 2013 18:10

    @ Toug

    "Hegel avec sa philosophie de salarié au service de l’etat"

    Qualifier Hegel de fonctionnaire me paraît légèrement expéditif... Certes, Hegel magnifie la Prusse, creuset de l’Allemagne en devenir depuis 1807 : et certes, ça l’arrange.

    Il n’empêche... Le bon Nietzsche, je le redis hermétique à toute philosophie de l’Histoire, peut sans doute se permettre d’asséner quelques piques d’ailleurs un peu trop succinctes pour être vraiment pertinentes (cf. Lukacs) à Rousseau, Kant ou Hegel, et à "l’esprit de la bière" des jeunes disciples idéalistes de ce dernier... réduire Hegel à un besogneux fonctionnaire pangermaniste, c’est littéralement déconner... La dialectique négative de l’esprit absolu dans l’Histoire... praxis, maître/esclave, aliénation, en soi/pour soi : sincèrement, ne trouvez-vous pas que c’est quand même un peu plus fécond philosophiquement, je veux dire un peu plus utile à l’humanité pour comprendre ce qu’il advient d’elle, que les bien subjectives et bien poétiques métaphores du "surhomme", de "l’éternel retour" et de la "volonté vers la puissance" ?

    Hegel est certainement le penseur le plus complexe, le plus touffu, le plus vaste, le plus absolument dialectique de toute l’Histoire de la philosophie. En ce qui me concerne, je ne connais pas d’écriture philosophique plus envoûtante, plus impressionnante, plus totalisante que la sienne. Pour vous en convaincre, La Raison dans l’Histoire est un

    bon préambule à la lecture de la Phénoménologie. Mais peut-être connaissez-vous déjà tout cela par cœur, auquel cas l’idée que vous vous faites du maitre de Iéna m’étonne...

    Cela dit, - croyez-en la sincérité du nietzschéen cramoisi que j’ai été -, en toute humilité à l’égard de l’auteur fascinant qu’est évidemment Nietzsche, érudit classique admirable et connaisseur sans égal de notre cœur à tiroirs et faux-plafonds.

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