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iakin

Se construire à l’opposé des gens que l’on méprise ne vaut pas mieux qu’imiter les personnes qui nous dominent. L’anti-conformiste est un conformiste qui s’ignore.

Tableau de bord

  • Premier article le 24/02/2011
  • Modérateur depuis le 18/04/2011
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    iakin 28 janvier 2011 08:56

    Je vous cite Althusser dans la préface du Capital de l’édition de 1969 :
    "Ce que les intellectuels ont dans la tête à propos de la théorie marxiste, ce sont, à 90 % des idées fausses. Elles ont été exposées du vivant même de Marx, puis inlassablement répétées, sans aucun effort d’imagination notable. Ces idées fausses ont été fabriquées et défendues depuis un siècle par tous les économistes et idéologues bourgeois et petits-bourgeois pour « réfuter » la théorie marxiste.
    Ces idées n’ont eu aucun mal à « gagner » un large public, puisqu’il leur était, de par ses préjugés idéologiques antisocialistes et antimarxistes, « gagné » d’avance."

    En ce qui vous concerne, si vous voulez parler du marxisme, il va vous vous falloir déjà partir des fondamentaux et non de ce qui se raconte dans les cafés du commerce. La preuve c’est que comme n’importe quel gauchiste vous amalgamez la lutte économique des classes, que ceux-ci rêvent stupidement de voir tourner en guerre civile (ce qui ne pourrait avoir lieu qu’avec une "droite" profondément idiote et/ou cruelle), et la lutte politique, qui pour un marxiste peut tout à fait avoir lieu dans une nation républicaine et de manière démocratique.

    Lisez Marx, le Capital pour commencer, vous risquerez d’être surpris :
    http://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/index.htm

    Ceci dit, je me doute bien que de toute manière si vous y jetez un œil, ça sera certainement pour n’y lire que ce que vous voulez bien comprendre, en déformant le texte pour essayer de le réfuter. Mais qui sait, peut-être que je me trompe et que vous ferez vraiment un effort.
    En tout cas, avec vos affirmations à l’emporte-pièce vous ne tromperez pas ceux qui s’intéressent au marxisme, aux yeux de qui vous passerez simplement pour un idiot. Vous n’arriverez à duper que ceux qui n’y connaissent rien.
    Donc c’est à vous de voir ce que vous voulez faire...



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    iakin 27 janvier 2011 22:12

    @ coincoin

    Et bien que voulez-vous que je vous dise... vous vous faites une opinion par rapport à ce que vous avez vu à la télévision, où entendu dans une soirée arrosée, et ne voulez pas en démordre. Si vous ne voulez pas même faire un effort pour vous renseigner et vous apercevoir que le marxisme n’est pas une bête vision manichéenne de la société, il n’y donc rien à vous répondre sauf des choses qui vont dans le même sens que vos préjugés...
    Je ne suis même pas sûr que vous ailliez lu ce que j’ai écris, puisque vous répétez la même chose qu’avant.



  • 1 vote
    iakin 27 janvier 2011 06:37

    La valeur-travail est la pierre angulaire de la théorie marxiste, on la retire, tout s’écroule. Si le prix de vente du produit en réalité n’a pas à correspondre pas à la quantité de travail incorporé, il n’y a pas de vol.
    Merci, je comprend mieux ce que vous vouliez dire.
    Vous définiriez donc aussi le salaire d’un travailleur par un équilibre entre l’offre et la demande...

    Le système monétaire actuel comporte d’importants défauts, la planification des taux d’intérêt, à des niveaux bien en deçà de ce que le marché libre autoriserait, encourage l’endettement et décourage l’épargne.
    Vous avez des idées de ce qui permettrait d’éviter cela ?
    Si je prend l’exemple de la crise des subprimes, ça me semble complètement idéaliste de croire que dans des cas pareils les banques et les Etat continuaient à prôner le libre marché, prendraient le risque de la crise systémique et ne chercheraient pas à réguler les taux des prêts interbancaires...



  • 1 vote
    iakin 26 janvier 2011 05:37

    @ coincoin

    Je crois que vous n’avez pas compris la notion de baisse du taux de profit...

    Dans une concurrence non régulée entre entreprises, celles-ci sont incitées à baisser les salaires, à produire plus, et à investir plus. Or avec la nécessité d’augmenter l’investissement, les salaires baissent plus vite que les prix, donc on diminue la consommation. Si on ne trouve pas de nouveaux marchés, où si on ne facilite pas l’accès au crédit, on en arrive à une crise de surproduction, d’où chômage de masse, émeutes, crise politique et tout le tintouin.

    Vous, vous dites qu’il n’y a pas de problème quand un marché est mûr car "les entreprises seront découragées et fermeront". Oui, seulement c’est justement à ce moment là que les salariés se rendent compte qu’il y a une contradiction entre l’intérêt de l’entreprise et le leur.
    Et selon vous, cela ne pose pas de problème...

    @ FrenchDissent

    Merci pour ces infos.

    En somme, vous réfutez l’idée de "valeur objective" et trouvez celles de valeur d’usage/valeur d’échange plus pertinentes.
    Seulement cela ne change pas grand chose à la notion de plus-value, c’est juste que ce que les marxistes voient comme une spoliation, vous vous le voyez comme une rémunération de la prise risque.
    Mais du coup, je me demande : pourquoi cette rémunération du risque ne serait pas partagé avec les salariés... ? ça peut paraitre stupide comme ça, oui le patron prend un risque sur ses investissements, mais les salariés en prennent aussi en se formant à un travail dont on aura peut-être plus besoin par la suite... pourquoi partir du principe qu’il n’y a que l’investisseur qui prend un risque ? vous pouvez m’expliquer ?

    Puis vous réfutez la baisse tendancielle du taux de profit en vous appuyant sur la croissance des 50 dernières années... d’accord, mais vous occultez complètement l’augmentation de l’endettement et l’amélioration de l’accès au crédit ??



  • 2 votes
    iakin 26 janvier 2011 04:35

    J’espérais que vous me donneriez des raisonnements, voir des pistes pour approfondir un peu la question.

    Parce que dans la logique marxiste, la lutte des classes n’est pas le processus qu’il faudrait, dans l’idéal, instaurer pour se débarrasser des bourgeois, mais au contraire un processus permanent, accentué par le capitalisme, et auquel il faut mettre un terme.
    D’où ensuite les thèses révolutionnaires, ou réformistes, qui promettent de réaliser un jour la société sans classe. Sans classe aucune, ni bourgeoise, ni prolétarienne.

    Au contraire, dans la logique de la lutte des races, une catégorie de personne se pense comme plus légitime qu’une autre pour vivre sur un territoire donné, et la lutte qui consiste à éliminer l’autre, ou plus simplement à le repousser en dehors des frontières, résoudra le problème.

    Donc vous voyez bien que ce vous dites n’a pas de sens.

    Parce que si vous vous arrêtez seulement à faire un parallèle, on peut en faire d’autres à la même sauce...
    Si vous en êtes là, pourquoi ne pas dire que la faim dans le monde et la fin du monde c’est aussi un peu la même chose, par exemple ?

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