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iakin

Se construire à l’opposé des gens que l’on méprise ne vaut pas mieux qu’imiter les personnes qui nous dominent. L’anti-conformiste est un conformiste qui s’ignore.

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  • Premier article le 24/02/2011
  • Modérateur depuis le 18/04/2011
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    iakin 19 janvier 2011 16:26

    Il y a des choses intéressantes dans cette vidéo, dans le sens où cela peut nous amener à nous poser des questions, à se méfier des médias et donc à chercher plus d’informations venant de différentes sources.

    Mais à l’heure d’aujourd’hui ça enfonce quand même surtout des portes ouvertes... et cette vidéo ne propose aucune ouverture vers des réflexions plus approfondies, ce qui est tout de même le comble.

    A propos de Mélenchon, je trouve aussi qu’à ce sujet Soral tombe finalement à la limite de la nuisance intellectuelle, bien qu’il ait par ailleurs des propos intéressants.
    Si je comprend bien il dit que Front de gauche est un parti qui tire correctement son épingle du jeu politico-médiatique, mais qu’au final Mélenchon n’a pour but que de ramener des électeurs vers la gauche, pour "battre la droite" sans définir ce qu’est la droite.

    Et là, Soral se plante quelque part... je n’accuse pas le fait de vouloir interpréter l’action des politiciens au-delà de leur discours, bien au contraire, mais cette interprétation de Soral est tout de même sacrément contradictoire avec :

    - la stratégie déclarée de Mélenchon qui est de faire passer le FdG devant le PS au 1er tour présidentielle.

    - le fait que Mélenchon ait incité à plusieurs reprises les journalistes à demander au PS ce qu’ils voteraient si Mélenchon passerait au deuxième tour face à la droite. Ce que la quasi-totalité des journalistes ne font pas, et quand ils le font (Calvi par exemple) le socialiste mis en question ne veut pas répondre... ce qui au final discrédite et le PS et les journalistes.

    - Mélenchon définit la "droite", contrairement à ce que dit Soral, comme étant représentée par les partis politiques qui refusent de faire une réforme fiscale qui permettrait une nouvelle répartition capital/travail à l’avantage du travail.
    Selon cette définition, le PS, (leur programme n’est en fait pas encore mis au point) aurait bien tendance à être de droite... au moins en parti.
    Selon cette même définition, Bayrou est même clairement de droite. Il est effectivement républicain et laïque (ce pourquoi Soral, et d’ailleurs Mélenchon aussi, ont de l’estime pour lui), mais républicain de droite.
    Si Mélenchon a fait une proposition d’alliance avec Cohn-Bendit, c’est par que le Front de gauche a un programme de planification écologique, de sortie du nucléaire et du capitalisme des branches de l’économie concernant l’intérêt général, qui pourrait convaincre les Verts. Je ne pense pas que Mélenchon ait cru naïvement que DCB allait accepter... et à mon avis, s’il lui a fait cette proposition en direct sur France inter, s’il lui a demandé de choisir entre "l’autre gauche" et le centre, c’est pour qu’on puisse enfin positionner clairement les écolos, à savoir qu’elle est leur priorité entre une politique écologique et une politique économique libérale.
    Et effectivement, la réponse de DCB est claire, pour les Verts le libéralisme économique passe avant l’écologie.

    Tout cela étant dit, Mélenchon jouerait un bien drôle de jeu si son but était au final de rallier des électeurs au PS.
    D’ailleurs il le dit lui-même : "Il est fini le temps où les hommes politiques étaient des leaders qui pouvaient dire à ses électeurs pour qui voter". Et ce discours, il ne le fait pas pour répondre à Soral mais à l’attention même des socialistes, pour les pousser à définir une ligne politique. Car même si Mélenchon se rallie au PS au second tour, ce qu’il n’exclue pas s’il s’agit de battre l’UMP ou le FN, cela ne garantira en rien que les électeurs du FdG le suivent.
    Toujours selon ses dires, "le PS ne gagnera pas sans une ligne politique de gauche".

    Cela veut bien dire ce que ça veut dire, l’ambition de Mélenchon est, soit que le PS reprenne une ligne de gauche et/ou que le FdG passe devant le PS.

    Ça ne coïncide pas beaucoup avec l’interprétation de Soral, que Mélenchon serait un simple rabatteur.
    Je ne connais pas bien Soral, je vais chercher à en savoir plus sur lui, mais autant il dit des choses intéressantes parfois, autant il semble ne pas vraiment approfondir ses analyses et manquer d’information. J’en viens à me demander si finalement son rôle à lui n’est pas de dire finalement "les politiques, les syndicats, tout le monde est pourri, ne votez pas pour eux, ne faites rien".

    Je ne vois pas de raison pour lesquelles il ne faudrait pas soutenir un parti politique qui représente nos idées. Et si Mélenchon appelle à un moment à voter PS, qui est-ce qui nous oblige à le faire ?
    De plus Mélenchon fait une analyse et très intéressante du "vote utile" (allez voir sur son blog quand il parle du PS)... il aurait maintenant un peu l’air d’un con s’il s’y ralliait. Bien que ça soit effectivement possible qu’il le fasse si le PS passe au second tour.

    En contrepartie, je serais curieux de savoir quelle stratégie électorale propose Soral... si on ne vote pas pour le parti qui défend ses idées, il ne faudra pas s’étonner si un jour ces partis périclitent. Et Soral qui a souvent appelé les électeurs du PC à se rallier au FN, je le trouve un peu mal placé pour faire des leçons de morale.

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