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marais

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    marais 16 janvier 2014 23:41

    Effectivement, je ne ne connais pas votre méthode. Je suis d’ailleurs curieux de la connaître.

    J’ai trouvé le talent principal de François Hollande : il peut diviser les Français comme personne. Je crois même qu’il est plus doué que Nicolas Sarkozy, c’est dire...
    Bonne nuit également,
    Marais.


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    marais 16 janvier 2014 23:31

    @ machiavel : « on ne peut donc pas laisser aux êtres humains le soin de décider ».

    J’ai sorti cette phrase parce que je considère que la Liberté, y compris celui du choix, est absolue mais que ne nous pouvons en bénéficier totalement du fait même de notre vie en société, la liberté des uns limitants celle des autres. La Liberté en tant que principe est donc inatteignable.
    Dès lors qu’une société humaine vise le Bien commun, la liberté du choix est forcément réduite et donc inexistante.

    D’autre part, le fait d’être meilleur ou non ne compte pas : De Gaulle était très certainement le meilleur de son époque, et très vertueux. Toutefois ses successeurs ont bradé la souveraineté nationale. Il est donc préférable de ne pas laisser le hasard pour mettre un homme vertueux à la tête de la France. Il est préférable de créer cet homme en le modelant dès sa naissance : le roi.
    Pour mettre en place des hommes à la fois talentueux et vertueux, il est nécessaire de mettre en place un système qui les sélectionne efficacement, donc des hommes à la fois talentueux et vertueux pour les sélectionner, donc...
    Or le système monarchique est bien connu. Il pourra être assez facilement remis en place.


    Point 1 : certes, Louis XV a fait le traité d’Aix-Chapelle, mais il a ajouté le duché de Lorraine et la Corse au royaume, et son successeur pouvait régler le problème, ce qui est un principe monarchique. Depuis 1969, nos présidents n’ont cessé de trahir le Bien commun, et je ne parle pas des autres depuis 1789... 

    Point 2:je parle de capitalisme en tant que principe philosophique, idéologie, comme le féminisme, le terrorisme, le nationalisme.... Il me semble que cette idéologie a commencé après les Lumières, peut-être au XIXe siècle, quand les valeurs qui pouvaient la contrecarrer (religion et royauté en France) furent gravement abattus.


    Point 3 : dans une monarchie avec des institutions modernisées (la féodalité ne serait pas restaurée...), la sécurité et la puissance seraient également assurées.


    Point 4 : la monarchie aura beaucoup de pouvoir, mais la société civile disposera de contre-pouvoirs.


    Point 5 : d’une part, une fois couronné, le roi n’aura d’autre mission que d’améliorer le sort de la France, et ses enfants seront rois après lui. son intérêt sera donc d’améliorer le sort de la France et logiquement de ses habitants.
    D’autre part, les habitants du royaume prêteront serment au roi de France. Si le roi brise par trop ses serments, ses sujets peuvent s’en délivrer de bon droit.
    Ainsi, pas de sanction en tant que telle mais une sanction morale puis totale s’il en vient à échouer.


    Concernant la monarchie, je ne prétends pas qu’elle est idéale mais qu’elle est meilleure que la République, et qu’on doit légitimement se demander s’il faut une nouvelle monarchie ou non. Etant donné l’affaiblissement de la France depuis la Révolution, on est en droit de se poser la question.


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    marais 16 janvier 2014 22:16

    L’homme providentiel est un homme exceptionnel, comme De Gaulle, tellement talentueux qu’il transforme la société, qui est venu au pouvoir par sa propre poigne. Il est donc rare.

    Or, un roi est conseillé par son Conseil du roi (Colbert) et il n’a pas bataillé pour prendre le pouvoir. Il n’est pas forcément exceptionnel mais formé pour sauver la Nation. Il est donc tout sauf providentiel, puisque l’on sait qui ce sera avant même son investiture.
    A mon sens, l’erreur qu’a commise De Gaulle est que ses successeurs n’ont pas pu ou tenté d’atteindre le Bien commun

    Certes, il est bon de pousser chacun à se dépasser, toutefois peut-on laisser au hasard des caractères une chose aussi importante que le destin de la France ? Depuis deux siècles, on a essayé votre méthode, laissant les êtres tenter librement leur chance.
    Aujourd’hui, parce que l’on fait confiance à des gens comme Hollande, notre pays s’enfonce un peu plus chaque jour.
    Et le régime est déjà mâtiné de l’esprit monarchique : le président, une fois élu, est censé être impartial, capitaine de notre vaisseau, au-dessus de toutes les factions, discret... c’est un roi républicain. Nous élisons notre roi, et lorsque certains affirment qu’Hollande n’a pas un comportement assez présidentiel , c’est plutôt qu’il n’a pas un comportement assez royal.


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    marais 16 janvier 2014 19:45

    J’aimerais savoir quels problèmes causaient la monarchie, c’est-à-dire le système de la royauté. Pour moi, si la monarchie est imparfaite, comme tous les régimes politiques, elle est la moins imparfaite pour la France.


    Ensuite vous parlez de Périclès. Comme Charles de Gaulle, Périclès était un homme exceptionnel, qui a marqué son époque et Athènes, qu’il a fait de son époque un âge d’or athénien. Je le conçois.
    Mon problème avec cette conception de la politique est que nous attendons l’homme providentiel, qui réglera tous les problèmes. Ainsi, De Gaulle sauva la France, pourrait-on dire. A chaque élection présidentielle, nous attendons un nouveau De Gaulle, un être exceptionnel qui est par définition rare. Ce régime de l’exception est dangereuse en France et ailleurs.
    D’ailleurs, après Périclès, Athènes déclina puis tomba sous le joug de la Macédoine et de l’Empire. 

    Avec la monarchie, la survivance de la Nation dépend, non pas d’un être exceptionnel, mais de l’organisation harmonieuse de la société, où le roi ne serait obligé d’apporter un quelconque talent, mais plutôt d’assurer ses missions premières, qui lui seraient enseignées tout au long de sa vie.
    Aujourd’hui, sous la Ve République, nous attendons toujours un homme qui réformera la société française pour en faire une Nation apaisée avec elle-même, juste, puissante, aussi démocratique que possible... il est préférable de créer une société stable plutôt que de se fonder sur le hasard, sur l’aléatoire.
    En vérité, je préfère un homme sans talent mais éduqué pour la tâche qu’il doit remplir et qui fait respecter l’équilibre en son royaume (roi) qu’un homme talentueux qui se fait une idée fausse de sa tâche et qui détruit inutilement l’ordre en sa république (président).


    Enfin, sur le pouvoir. Le problème est que : 
    1) le peuple n’est pas uni, une frange de la population a telle autre frange pour ennemie (ici les communistes) alors qu’une société a avant tout besoin d’être bien administrée ; 
    2) L’idéologie dont un candidat a besoin pour accéder au pouvoir peut faire plus de mal que de bien à la France (néo-libéralisme) ; 
    3) le candidat "idéal" qu’on veut voir arriver au pouvoir peut ne jamais arriver alors que ses idée pour faire évoluer la France sont peut-être les meilleures.
    4) Le candidat peut avoir pris des obligations contraires aux intérêts de la France avant sa son élection.

    Si je sais que le patriotisme et le nationalisme ne sont pas l’apanage d’un roi (les Politiques pendant les guerres de Religion), il est manifeste que les rois pré-révolutionnaires ont fait beaucoup pour la France, et je n’en dirai pas autant de leurs successeurs, empereurs et présidents de la République inclus.

    Mon propos était d’être réaliste et de préconiser ce qui bon pour le peuple français et la France, pas seulement ce qui nous est agréable personnellement et ce que nous voudrions voir arriver, et c’est trop souvent ce qui est advenu depuis la Révolution.


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    marais 16 janvier 2014 17:38

    Bonjour Eric,


    Mon propos n’était pas tant de nier la montée en puissance de la bourgeoisie mais de la nuancer. Toutefois il me semble que cette montée en puissance était favorisée par le roi, soit en tant que serviteurs personnels du roi (prêt d’argent), soit en tant que noblesse de robe (achat de charge). En définitive, l’ordre social (Trois ordres) régnait et empêchait la bourgeoisie de monter au pouvoir parce que le roi régnait et gouvernait.
    L’arrivée en politique de vrais bourgeois (pas de bourgeois anoblis) me semble remonter aux Lumières, qui remettaient en cause la légitimé du roi, qui la tirait de Dieu.
    D’autre part, les deux premiers ordres avaient des privilèges parce qu’ils défendaient la société (les nobles contre l’ennemi temporel puis service du roi, les ecclésiastiques contre l’ennemi spirituel). Dès lors qu’ils ne la défendaient plus, leur pouvoir s’érodait.
    L’argent avait peu à y voir, notamment parce que les grands féodaux étaient puissants à cause de leur puissance foncière et non pas financière.


    Selon Marion Sigaut, seule la laïcité a été crée par la République, l’enseignement public a été rendu obligatoire par la IIIe République.
    Abauzit se réclame d’Aristote parce qu’il considère probablement que la philosophie grecque fait partie des racines de la France (cf. De Gaulle sur "Nous sommes avant tout un peuple de race blanche..."). Or, il dénonce le déracinement actuel, qui empêche le peuple de se défendre face au mondialisme et aux ennemis de la France.
    Et puis la Renaissance, période avant les Lumières est la redécouverte des philosophes antiques.
    Toutefois la monarchie était cohérente, comme la République est cohérent.


    Pour finir, l’hérédité. D’une part l’apolitisme : le roi de France avait (dans la majorité des cas) le souci de la France, son amour. Ainsi je préfère le chef qui se soucie de la France qu’un Hollande qui se prosterne devant Netanyahu.
    D’autre part la hiérarchie : si le sommet était occupé (Dieu puis le roi), le reste ne l’était pas forcément, des membres du Tiers-Etat pouvaient devenir ecclésiastiques ou nobles. Aujourd’hui c’est pareil : les chances pour être président de la République sont infinitésimales. C’est comme si on affirmait que tout le monde peut devenir riche aux Etats-Unis.

    Pour finir, j’aurai une question : préférez-vous un dirigeant éduqué et formé pour cela, ayant observé son prédécesseur, soutenu par une idéologie, ne devant rien à personne et ayant à cœur la sauvegarde de la nation ou un dirigeant arrivé grâce à ses réseaux, formaté par une idéologie probablement antinationale et avec des obligations qui desservent la France ? En bref, bien que je caricature, préférez-vous un roi ou un président de la République élu ?

    Au plaisir de vous lire,
    Marais.
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