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Les commentaires de poetiste



  • 4 votes
    poetiste 26 novembre 2010 11:18

    Vincent Cespedes ne se distingue pas tant que ça dans le paysage social actuel. C’est un jeune homme qui cogite selon la pensée du jour, si vaine soit-elle et qui vend des livres. Si vous le contactez, il vous répondra en faisant la promo de ses bouquins.
    Il invente le mot : "encouplement" car la femme lui fait peur (pas trop s’engager !).
    C’est un personnage médiatique qui attaque Zemmour et l’injurie avec une inélégance indigne d’un philosophe. (Mais quelle philosophie est la sienne ?)
    Il séduit mais détrompe vite. Il n’est pas à la racine de la philosophie mais à la feuille d’automne qui s’envole au vent des pensées rapides et légères, pensées qui contentent plus celui qui les exprime que celui qui les entend.
    Il lui manque un peu de désert, un peu de l’amphore de Diogène. Il ne nous console pas de B.H.L, il est sur ses traces.



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    poetiste 26 novembre 2010 08:54

    O !Grand et sage Popu.Homme empreint d’intelligence de douceur et de délicatesse. Tu préconises une marine dans chaque porc.
    Tu es hanté par les sionistes que tu vois partout. Comme tu as raison de te défendre bec et ongles contre tout ce qui ne
    t’arrive pas à la cheville, qui n’est pas dans ta programmation mentale. Je te rends hommage grand Popu, je m’incline
    devant toi le front parterre. Vive l’anti culture ! Je te vénère, tu es de loin le meilleur. Merci pour tes mots sans haine
    et sans mépris, très respectueux des autres.Avec toi, on sent un avenir radieux. C’est l’ère Popu du populaire !



  • 2 votes
    poetiste 25 novembre 2010 10:43

    Voilà ce que l’on appelle le Coran saignant.
    La méconnaissance de l’histoire chez bon nombre de musulmans est patente.
    Dire que cette religion n’agresse pas les autres depuis l’hégire, c’est avoir des peaux de saucisson sur les yeux(le comble pour un musulman).
    Le Coran est dans le négationnisme de la crucifixion de Jésus donc dans le négationnisme de la chrétienté. Il se permet de contester ce qui fait le fondement de la religion chrétienne.
    Le musulman de base qui nous dit que l’Islam n’est pas expansionniste, eh bien qu’il voie l’histoire et les centaines de guerres menées vers l’occident ; Depuis les Omeyyades aux Abbâssides , puis Fâtimides jusqu’à nos jours, c’est une longue suites de guerres. Abdère Aman est quand même venu jusqu’à Poitiers, les ottomans jusqu’à Vienne. Ali Pacha s’est fait couper la tête à la guerre de Lépante ce qui a arrêté une invasion de l’Europe.
    Oh les mecs ! si on arrêtait ces affrontements à la con ? Ce n’est pas la peine de raviver la haine mais stop à l’expansionnisme moyenâgeux. Nous sommes au troisième millénaire.



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    poetiste 22 novembre 2010 21:56

    L’ego est lent.

    L’ego c’est le moi qui craint la fin du moi, quand il devra payer la note, en quittant ce monde. L’ego est à dimension variable, pouvant se gonfler dangereusement et ce gonflement est contagieux.
    Il y a chez ceux que la nature n’a pas gâtés par les dimensions corporelles, plus de tendances à ce gonflement intempestif. Ainsi Louis 14, Hitler, Bonaparte et j’en passe, étaient petits de taille.
    Mais ces prédisposés à l’ego sans trique ne sont pas les seuls car on leur voue un culte, une adoration qui réveille aussi en nous ce tropisme de l’ego sur dimensionné.
    En criant : "Heil Hitler", les Allemands se son trompés de sauveur, de religion. Les petits ego sont tombés dans la séduction fallacieuse de la puissance du dictateur.
    Il en est de même aujourd’hui, cette recherche du sauveur n’est pas morte. L’Histoire se répètera toujours, les ego désintéressés n’étant pas viables en politique.
    Instinct de conservation, instinct grégaire, ça n’est pas maîtrisable : voilà pourquoi l’ego est sans trique, qu’il continuera à faire des ravages.



  • 2 votes
    poetiste 18 novembre 2010 21:39

    @ elfableo

    Un bout de texte pour développer :

    Tentative d’explication.

    Petites étincelles éphémères dans l’immuabilité des choses, les hommes ont toujours tenté de comprendre le mystère de la création. Comprendre, étymologiquement voulant exprimer : « prendre avec », on peut mesurer l’incroyable gageure d’une telle prétention. Le mammifère primate omnivore au temps imparti n’a aucun pouvoir de création primaire ; il ne sort rien de rien. Tout ce qu’il découvre est dans le préétabli ; il a les outils pour une utilisation à son avantage de la nature et la transformer dans le même sens. Tout ce qu’il découvre est don et ce don, il se l’accapare ; il va jusqu’à breveter la génétique, la vie. Cependant, tous les hommes ne sont pas ingrats car certains savent s’émerveiller de ce qu’ils découvrent et dire merci. Tous ne sont pas comme ces enfants mal élevés qui vous arrachent des mains un cadeau que vous leur offrez. Le singe nu a en lui au plus profond de ses gènes, le plus tenace des tropismes : la cupidité reliée au goût du pouvoir. Ce n’est pas un cochon qui sommeille en l’homme, c’est bien plus inquiétant, c’est un tyrannosaure ; les atrocités de l’histoire nous le prouvent mille fois. Le tyrannosaure, bien enfoui quelque part dans le cerveau archaïque, du côté du bulbe céphalorachidien, a des raisons impératives que notre raison ignore ou préfère ignorer. Quand le tropisme d’asservir ses semblables le prend, l’homme entre dans un processus paranoïaque qui conduit à la tyrannie accompagnée d’un complexe de persécution. Le pouvoir pour le pouvoir n’est pas la responsabilité mais se pare volontiers de cette vertu. De lui-même, le tyran séduit ; il séduit les tyranneaux qui sommeillent en chacun de nous et beaucoup se reconnaîtront en lui. La « mayonnaise » de la dictature ne peut prendre que si un certain nombre de séides, tyrans secondaires, peuvent lui apporter une garde rapprochée. Ces admirateurs inconditionnels sont soumis mais pas exempts d’avoir la tentation de déboulonner le maître. Celui-ci s’efforcera de canaliser la violence vers des cibles précises qui pourront être approuvées par ses admirateurs. La paranoïa du pouvoir peut alors s’étendre à tout un peuple par un phénomène « maître esclave » en lequel chacun peut laisser libre cours aux pulsions de son tyrannosaure personnel. Comme le feu ou comme une pandémie ; le phénomène s’étend. On peut prendre l’Allemagne des années trente comme exemple de cette tendance mortifère. Les tyrans de tous poils dont le pouvoir est basé sur la violence, se mesurent, apportent une réflexivité et une exacerbation de celle-ci. Le peuple n’est rien dans ces luttes ; il a capitulé d’une capitulation lente et sournoise motivée par la peur. Pouvoir et peur sont de la même famille, deux facettes du tyrannosaure, deux aspects de l’instinct de conservation strictement animal. Le pouvoir absolu est le fantasme d’un être au temps imparti et éphémère, ceci est un paradoxe. Le tyran passe de l’idolâtrie de sa personne au renversement de son piédestal un jour ou l’autre dans l’histoire. Le tyran fait feu de tout bois, fait un outil de toute croyance pour asseoir son pouvoir et en premier lieu du mythe, de la légende fondatrice d’une civilisation. Si le concept de dieu lui est associé son pouvoir prendra un caractère sacré, il sera censé être représentant du mystère ; son pouvoir n’en sera que renforcé. Ainsi se commettent les pires atrocités au nom d’un dieu subjectif dans tous les esprits. La relation entre la peur et l’inconnu n’est pas à démontrer, elle hante toutes les superstitions, toutes les religions. Au niveau d’une croyance, deux peuples peuvent s’affronter et basculer dans la guerre mais c’est surtout une conjonction de milliers de tyrannosaures qui se réveillent, soit par le goût de la violence, soit par la peur, la soumission au commandement. On voudrait donner une vertu à la guerre quand elle n’est que fatalité de la nature humaine. On rappelle souvent l’absurdité de la guerre mais elle n’est pas absurde puisqu’elle a une raison à partir des hommes et que ce sont les comportements d’icelui qui sont absurdes du fait qu’ils sont méconnus des intéressés eux-mêmes. A croire que le cortex n’est pas encore suffisamment développé pour prendre le relais du cerveau reptilien et le conduire à des actes positifs pour tous. Ce que l’on appelle l’égoïsme est le commencement de la tyrannie des profondeurs.

    A.C



  • 2 votes
    poetiste 18 novembre 2010 10:50

    Me font marrer les "djeunes" qui ressassent un passé qu’ils n’ont pas vécu. Si vous voulez traquer les criminels de guerre, faites vite car il doit bien en rester quelques uns , centenaires.
    Les ss étaient chez moi, les bombes pleuvaient, c’est dire que je suis né avant la guerre, la world war two", et pas de la dernière pluie. Et fils d’un poilu en plus qui s’est tapé quatre ans de Verdun.
    Manon des bourses nous dit objectivement des évènements factuels, réels et c’est très bien de vouloir faire le point sur l’Histoire. Le fait de connaître les dessous de cette histoire peut-il nous prévenir de la world war three ?
    Il n’y a jamais eu autant d’intérêts particuliers et contradictoires, de confusion, d’obscurantisme. "Ya" plus qu’à allumer la mèche !
    A moins que :....
    We are waiting for the miracle to come. Le miracle de la paix commence en soi-même.
    L’ego sans trique, c’est la calamité qui conduit à la guerre.

    Les "djeunes", on attend votre démonstration concrète d’une paix possible. C’est mal barré !
    Le chaos ou l’harmonie ? A suivre !



  • 1 vote
    poetiste 18 novembre 2010 09:58

    @ Jmcn

     Restons dans le registre de l’humour pour de telles questions. Jean pestedufion a très bien répondu, il connaît la "musique". Il a apporté une "note" d’humour. Il n’est pas entré en transe avec cette danse car il ne s’agit pas de transcendance.( C’est du Prévert).
    Pressons-nous d’en rire ou de nous en désintéresser mais c’est l’humour qui relève le niveau de la médiocrité, pas la dramatisation.



  • 4 votes
    poetiste 17 novembre 2010 14:26

    Nul n’est indispensable, pas plus dans l’efficacité que dans l’inefficacité. Là, il le serait encore moins. Z’ont pas la répartie prompte les journalistes.
    Pas mal le coup de damer le pion aux médias en les mettant dans la position de l’interviewé !
    Ça leur met le doigt sur la plaie et ils comprennent le mal qu’ils font à interroger unilatéralement en un temps déterminé et très court, un pauvre quidam.
    Guerre des mots, guerre des maux. Joute oratoire au bénéfice du président. Que sont-ils allés faire dans cette galère humiliante ces trois lascars ?
    Prenez un ton péremptoire ! Mettez vous dans la tête d’un président et vous verrez, plus personne ne vous contredira.
    De plus en employant l’imparfait du subjonctif, vous impressionnerez aussi l’interlocuteur nonobstant les fautes de syntaxe ou de grammaire.
    Un peu de spectacle pour cacher l’usure,( aux deux sens du terme).



  • 1 vote
    poetiste 17 novembre 2010 13:56

    Voilà deux seins qui ont bien le droit à une aréole.



  • 1 vote
    poetiste 15 novembre 2010 23:57

    Analysez-moi !

     

    On pourrait dire de Michel Onfray qu’il a un sérieux compte à régler avec le christianisme et comme le sieur Freud voyait dans la recherche de Dieu, la recherche du père, ceci explique cela. Mr Onfray ne retient rien de Freud, c’est une autre croyance.

    Ceci dit, à propos des psy, jamais charlatans ne surent mieux leur métier, comme jadis les médecins : jamais empoisonneurs ne surent mieux leur métier.

    C’est que les médecins du temps de Boileau en étaient aux balbutiements de la médecine. Et de plus, le corps nous livre ses secrets bien qu’il reste beaucoup de mystères.

    Mais l’âme, qui prétendrait connaître l’âme et savoir le médicament qu’il lui faut quand elle se meurt de mélancolie ? L’âme a alors besoin d’amour, d’être entendue mais pas par quelqu’un qui rédige une facture après consultation.

    On a créé de toutes pièces le métier de psychologue ; on a usurpé l’épithète pour en faire un substantif et s’approprier ce mot.

    Quand des gens ont faim à l’autre bout de la planète, on crée une ONG bénévolement. Quand des personnes déprimées crient au secours chez nous, on crée des postes de psy. Si ce n’est pas là une exploitation du dysfonctionnement de la société, expliquez-moi.

    Des analyses qui durent jusqu’à dix ans et le gars qui s’est analysé lui-même devant son psy pense qu’il a découvert son fonctionnement, qu’il est guéri mais en fait on l’a fait tourner en boucle autour de son ego et il continue de se satelliser autour .

    Au lieu de le débarrasser de ses « moi, je » encombrants, on les a exacerbés. Est-ce que l’imposture peut continuer comme ça ?

    Si le psy se justifie dans une société sans liens, c’est qu’il nous faut recréer ces liens, alors les psy se reconvertiront en cantonniers ou maçons.

    Tout s’achète et tout se vend, comme si la gratuité n’avait plus son mot à dire, c’est bien dommage. Un monde « gagnant gagnant » n’est pas celui de l’échange économique mais celui du partage, du temps que l’on passe pour l’autre.

    Disons que dans la conjoncture, le psy reste une nécessité, un pis-aller. Quel soignant honnête d’une maladie ne voudrait pas qu’elle soit éradiquée et passer à autre chose ?

    Nous avons les moyens de supprimer l’exclusion, les suicides à télécoms mais les ego surdimensionnés restent des « ego sans trique » extrêmement timides de la rencontre de l’autre, du plus démuni et peut-être de leur véritable «  eux-mêmes ».

    Vivre de la dépression bien entretenue par la pression des médias, leur publicité assommante et le tapage de leur foire aux vanités, ce n’est pas prendre le problème par le bon bout.

    Quand on vous vend du rêve qui vous déprime, c’est qu’il s’apparente à une drogue. Nous avons fait de la théorie freudienne une drogue et de la lutte des classes de Karl Marx une utopie dangereuse. On n’a pas gardé le doute, salutaire en toutes circonstances.

    Tout ce qui s’impose en croyance absolue constitue un dogme dangereux. La certitude mimétique religieuse nous en fait la démonstration avec les extrémistes religieux.

    Ils adorent leur religion mais ne sauraient décrire leur Dieu ; il leur sert de slogan pour justifier des instincts incontrôlés.

    La folle du logis est partout, dans les dogmes, les partis, les religions. Remettre en question la psychanalyse de Freud, c’est lui reprendre des terrains usurpés.

    Des fois, on croit et ce n’est pas vrai, dit-on A vrai dire, si j’ose dire, ce n’est jamais vrai qu’à travers un prisme, une légende admise selon le pays où l’on est né.

    Comme Déprosges, il faut dire à tous les gourous et à tous les courroux : coucou ! Un bras d’honneur à leurs idées impérieuses.

    Michel Onfray, OK ! Démystifiez le freudisme mais tapez moins fort sur la légende fondatrice de notre civilisation ; elle nous a conduit aux droits de l’homme et à la laïcité.

     

    A.C

      

     

     

     



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    poetiste 12 novembre 2010 11:31

    Manipulations.

     

    Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire mais l’écrire

    Jacques Dérrida.

     

    Bien avant les découvertes de la génétique le clonage religieux a été inventé. Un clonage fictif, une identité superposée à celle de mammifère primate omnivore qui lui a ravi la place primordiale. Et de ces clones on a fait des robots tous formatés selon le même programme, une bonne armée de réserve.

    La religion sait tatouer les âmes pour les rendre identiques à partir de la croyance d’une légende, de rites y afférents et sait imposer cette croyance par des sacralisations diverses.

    Celui qui voudrait se distinguer au sein du clonage sera taxé de blasphémateur et éliminé. C’est que le logiciel ne se sera pas fixé complètement en lui et de ce fait, il sera devenu dangereux pour le particularisme de son groupe.

    Ce mimétisme irrévocable de la croyance contagieuse fait l’affaire des assoiffés de pouvoir, tyrans paranoïaques de tous poils.

    Quand une religion tente d’en éliminer une autre, elle répond à une programmation expansionniste et se donne la légitimité des pires exactions, jusqu’au génocide.

    La croyance robotisée ne fait pas de distinction entre la croyance, confortée par le nombre, et la foi. Elle ne fait donc pas de distinction entre politique et religion.

    L’universalité voudrait que l’on mette l’homme au centre de toutes nos préoccupations, avec tout le respect qu’on lui doit. Malheureusement, quand l’identité religieuse est primordiale, on se trouve confronté à un dialogue de sourd.

    Deux logiciels de croyance religieuse sont pus difficiles à joindre que les pièces de deux puzzles différents. Il n’y a guère que la laïcité qui puisse apporter une compréhension à condition que les parties aient toutes opté pour ce territoire neutre.

    Une légende fondatrice de civilisation tient de l’imagination, de la peur de l’inconnu, de la non acceptation de la finitude de l’homme. Elle est toujours d’un arbitraire tribal.

    Le prosélytisme est une arme redoutable, c’est la robe de bure, la conversion ou la mort. Le converti bien malgré lui troque sa liberté pour un peu plus de vie sur la terre : la chair est faible ; il y a peu de vrais martyrs.

    La question qui se pose est dans la comparaison entre la vie et le fonctionnement de l’être programmé en une croyance, le robot, entre le libre arbitre et le réflexe de Pavlov.

    On n’imagine pas à quel point les hommes peuvent être conditionnés, à quel point une religion ne leur donne pas une force personnelle intérieure, à quel point il y a plus de croyances mimétiques que de véritable foi dans la vie.

    Les religions agressives et expansionnistes nous suggèrent un âge préhistorique de la conscience loin d’une véritable spiritualité. L’idolâtrie du groupe religieux auquel on s’identifie tient de l’instinct grégaire. Cette soumission est indigne de l’homme.

    L’idolâtrie de l’argent qui sévit sur un plan mondial est aussi indigne de l’homme en devenir. Les attitudes de la majorité des hommes sont plus inspirées de l’idolâtrie que de la foi, de la spiritualité.

    Les hommes de bonne volonté sont le sel de la terre et il semblerait que la terre devienne fade, voire de moins en moins vivable.

    Que faisons-nous de l’histoire de cet homme, vraie ou fausse, qui aurait aimé toute l’humanité et qu’on a cloué sur une croix ?

    Cet homme était bien au centre de toute considération et cela lui conférait bien un sens universel. Légende ou pas légende : à chacun de choisir. C’est en esprit que l’on voit bien les choses. Il y a des légendes si positives qu’elles vous feraient croire à une réalité.

    Ecce Homo ! Voici l’homme ! Joyeux Noël à tous !

     

      



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    poetiste 5 novembre 2010 10:07

    Dieu n’est ni grand ni petit ; les notions de grandeur ne concernent que les êtres humains, limités dans ces dimensions. C’est un blasphème que de donner une dimension à un être infini.
    Une expression beaucoup plus parlante dans la Bible : "Je suis l’Alpha et L’Oméga".
    Il y a autant de dieux qu’il y a de religions et de croyants mais aucun croyant ne peut faire une description précise du dieu qu’il a adopté ou inventé.
    On dit que Dieu aurait créé l’homme à son image, celui-ci le lui rend bien, selon Voltaire.
    Que de gouttes d’eau qui voudraient comprendre l’océan, lui donner un nom selon leur croyance et ne sont que pitoyables.(Nous ne sommes pas grand chose).
    Et "Dieu" vient de "Zeus", des grecs. D’autre part le Christ avait dit "Aba", bien avant que le mot Allah fut inventé. Aba veut dire "Père". Ba, en arabe aussi.
    It’s all folks !



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    poetiste 1er novembre 2010 14:03

    De qui ça vient.

     

    Nègre n’est pas forcément insultant ; aux Antilles une épouse peut dire de son mari : « mon nègre ». Mais de là à dire que l’on ne travaillait pas dans les champs de canne à sucre au temps de l’esclavage, c’est un peu fort de café. L’individu Guerlain est un dinosaure n’étant pas débarrassé du syndrome colonial. Que voulez-vous, il était programmé comme ça.

    Il y a toujours des gens qui retardent de plusieurs métros, de plusieurs siècles d’histoire, toutes sortes d’extrémistes qui ont hérité du mépris et de la haine d’un passé qui devrait être révolu.

    Il y en a même qui nous ressassent de vieilles haines religieuses moyenâgeuses, qui prônent des « guerres saintes », (on ne peut trouver deux mots plus incompatibles).

    Le négationnisme de l’horreur de l’esclavage pendant des siècles n’a rien à envier au négationnisme de la shoah. L’horreur est humaine, comme disait Coluche.

    Dieudonné aurait pu effectivement être un peu moins potache et un peu moins blessé car venant d’un tel personnage, l’insulte faite aux personnes de peau noire est plus bête que méchante. Ce n’est pas parce qu’on a pignon sur rue et notoriété dans le monde que l’on est intelligent, en voilà la plus belle preuve.

    A.C

     

     



  • 1 vote
    poetiste 26 octobre 2010 11:49

    Marianne s’est couchée devant une dictature, dans les années trente. Aujourd’hui, elle se couche devant une autre dictature, celle de la mondialisation, de l’Europe, à vrai dire,devant la dictature du fric, devant le veau d’or. On est toujours mal à l’aise sous l’occupation, privés de liberté.
    A.C



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    poetiste 19 octobre 2010 15:41

    Regards.

     

    Larry Clark nous montre quoi ? On n’apprend rien de ses photos. Pervers ou nostalgique ou les deux ? Et ce sont les jeunes qui jouent les pucelles effarouchées : normal, la bombe libido est très chargée à leur âge et ils ont peur de ne pouvoir la contenir.

    Mais ce n’est pas le temps, Madame, comme on sait, d’être prude à vingt ans. Assurément : il y a des vieux jeunes et des jeunes vieux. Car il n’est pas normal d’être fasciné par la vue du corps quand on a bien vécu sa sexualité ou qu’on la vit encore bien.

    De plus où est la poésie photographique des seringues ? C’est « stupéfiant » cette provocation. La provocation qui tient lieu d’art, merci, je passe.

    Pour sublimer le corps, il n’y a que l’amour et la discrétion. En dehors de ça, on est dans le voyeurisme. Inutile d’exciter la libido quand elle a toutes les chances de devenir « bide au lit ». L’envie non assouvie est une plaie qui ne se referme jamais.

    Calmos les jeunes ; un jour vous serez vieux, calmos les vieux, vous avez été jeunes. Ceci dit, je ne me déplacerai pas pour voir cette exposition, j’ai un temps précieux pour autre chose.

    Mais les goûts et les couleurs, il est convenu de dire que ça ne se discute pas.



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    poetiste 18 octobre 2010 23:42

    Il y a bien plus intéressant si l’on veut mettre de l’huile sur l’hortefeux que ces lapsus-linguae. Il suffisait de voir Elise Lucet face à ce ministre pour comprendre qu’il ne comprend pas grand chose aux problèmes des banlieues.
    Jeunes laissés dans la désespérance, sans boulot, "ghettoisés ". Pas de mixité. Beaucoup sont "calibrés". Et notre ministre qui dit tout faire pour arranger ça. Le nettoyeur évoqué par le président de la république n’a servi qu’à exacerber la violence.
    On est dans le surréalisme total, le dialogue de sourd. Tout glisse sur les plumes du canard ; il est dans son monde politique virtuel, cent pour cent à côté de la plaque, il se donne des satisfécits.
    Prévention : zéro ! La répression régression est plus politiquement avantageuse mais jusqu’à quand ? On ne met pas toujours comme ça la charrue avant les bœufs. Les Français vont comprendre que la violence a augmenté, on peut l’espérer.
    Le riche crée de la pauvreté et fait des pauvres ses ennemis quand ceux-ci sont acculés à vivre d’expédients.
    On fait une mauvaise politique et l’on voudrait se servir des conséquences de cette mauvaise politique pour alerter la population et gagner des voix.
    Quelle tristesse le pouvoir fuyant les responsabilités, qui ne se remet jamais en question, qui a toujours raison. Le lapsus est au niveau de la politique. A basse politique, lapsus en dessous de la ceinture, c’est révélateur.
    On n’est pas étonné de voir un bon pommier porter de jolis fruits, pourquoi serait-on étonnés de voir des ronciers porter des épines ?



  • 1 vote
    poetiste 9 octobre 2010 14:56

    Occupation financière.

    A entendre les différents points de vue, on imagine la complexité du problème, à savoir la place de l’euro dans l’économie mondiale et sa viabilité dans le long terme.

    Une monnaie a du poids quand elle est d’un pays qui a un volume de marché suffisant. On n’arrive toujours pas à la cheville des Américains à ce sujet malgré leur dette, notamment auprès des Chinois.

    Une dette n’est pas un luxe que peuvent se permettre les pays pauvres (on ne prête qu’aux riches et c’est valable pour les pays comme pour les gens).

    Le formidable dynamisme de la Chine vient du fait que tout a été à construire en un développement rapide et ce, sans considération humaine aucune. Devant un tel eldorado sans état d’âme, comment des industriels européens ne seraient pas tentés ? Les délocalisations se sont faites : business is business.

    La Chine va grandir, toute l’Asie, et nous allons rapetisser. Notre système n’est absolument pas compétitif. C’est comme ça : l’euphorie est dans les périodes de croissance.

    Les pays émergents émergent par la croissance industrielle et les marchés, pas par les valeurs humanitaires ou écologiques mais parce qu’un nombre de plus en plus grand de leurs ressortissants y trouvent leur compte.

    Donc tout s’est discuté sur le plan du fric, dans cette émission, des marchés, du profit que font les uns sur les autres. Avec cependant un peu de naïveté : une solution politique possible à l’entente des pays en zone euro ; c’est peu probable.

    Les Chinois achètent la Grèce ; ce n’est qu’un début. On résiste ou on collabore ? La guerre économique est plus expansionniste qu’une guerre ordinaire. Nous ne sommes pas au bout de nos peines.

    Ah ! Malraux ! Le vingt et unième siècle n’est pas parti pour être spirituel ! L’argent triomphe ; le veau d’or est toujours debout et on implore sa puissance, bien que puissance et pouvoir ne soient qu’illusions.

    Liu Xiaobo en prison, ce n’est pas anodin ; il faut dire aux nouveaux riches Chinois qu’on a encore des valeurs susceptibles de sauver la terre car le veau d’or égare les hommes, les éloigne des valeurs les plus riches de l’être, chose qui s’oublie si facilement.

    A.C

     

     



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    poetiste 5 octobre 2010 22:42

    Des lois ? Contre qui ?

    L’aricle 32 ter A de la loppsi 2, loi contre l’immigration et contre les habitations précaires Eric Besson s’en réjouit. S’il veut nous prouver qu’un socialiste peut trahir un idéal socialiste, ce n’est pas la peine, on a déjà compris.

    Les préfets vont avoir carte blanche pour faire appliquer ces lois élaborées dans un monde qui n’a aucune idée des difficultés de vie des gens de la base. Les préfectures, œuvre du centralisme napoléonien sont maintenant à l’usage du centralisme « naboléonien ».

    Cette discussion Valls Besson est vaine et presque infantile, en tous cas dénuée de bon sens car aucun intéressé, reconduit dans son pays ou vidé de son habitation précaire n’y participe.

    On est dans la démocratie des mots crasseux, à gauche comme à droite, en des discussions stériles juste histoire de se faire voir avant les élections pour rappeler qu’on existe.

    Et les médias, qui ne s’engagent pas car ils vivent de ça et des évènements scandaleux qui peuvent faire un scoop. La cuisine médiatique n’offre pas une nourriture de l’esprit qui puisse être édifiante mais que ces sempiternels affrontements verbaux entre politiques pour un spectacle de plus en plus affligeant.

    On vote pour une politique représentative qui retourne toujours à ses mêmes aberrations : la légèreté et l’inefficacité, les places pour les copains et les coquins.

    Hé ! Monsieur Valls ! Hé ! Arrêtez de ratiociner ! « Tout ce qui est humain est nôtre », ça vous rappelle quelque chose ? Comment sortir d’un tel merdier politico-médiatique ?

    Le monde des petites gens, vous ne le méritez pas Monsieur Valls, pas plus que ceux de droite et nous ne vous recevons pas car dans notre pauvreté, vous n’avez pas vu nos richesses.

    A la longue, le mot « socialiste » va finir par devenir péjoratif si vous ne prenez pas le parti des plus faibles et des exclus. Il est peut-être encore temps de le faire. Il y a de bonnes résolutions qui ne sont pas les pavés de l’enfer politique.

    A.C

     



  • 4 votes
    poetiste 5 octobre 2010 20:57

    Pauvres humains riches en fric !

    Jouer avec l’argent qui gagne de l’argent, qui est une entreprise d’usure à la puissance quatre ; jouer avec le nerf de la guerre, ça demande une soumission totale. Kerviel n’avait pas pris la mesure de ce rouleau compresseur dans un monde où l’on a un cerveau uniquement programmé pour les chiffres, des neurones comme des compteurs et des synapses comme des bus.

    Mais il n’y a qu’une banque pour réclamer le prix de la faute professionnelle grave + de la prison. Moralité : il y a blasphème contre l’adoration du veau d’or, cette idolâtrie à l’échelle mondiale.

    La valeur humaine ne pèse pas lourd devant la valeur boursière ; cette affaire nous le démontre de manière spectaculaire.

    Il est plus dur à une banque de reconnaître son erreur que pour un chameau de passer au travers du chas d’une aiguille.

    A.C



  • 6 votes
    poetiste 5 octobre 2010 09:08

    Régression.

    Derrière la rigolarde à la voix qui chuinte s’est révélée une reine Mergault hautaine et méprisante et le charme de la petite coquetterie dans la voix, les mimiques infantiles, ont d’un coup perdu leur attrait.

     Ruquier qui manie si bien la « fiente des esprits qui volent » selon Victor Hugo dans « les Misérables », (le jeu de mots), a montré aussi la face cachée de l’homme qui se prétend un contribuable honnête.

    On n’est pas couchés mais si on se couche devant certaines compromissions comme ça, c’est qu’il y a de l’ambiguïté qui feint de s’ignorer dans les âmes.

    J’ai quitté la cour de l’école Ruquier au moment du clash. Beaucoup s’intéressent à cette émission et à cet évènement révélateur de la misère télévisuelle.

    Exigeons des émissions plus édifiantes, même si j’ai dit « fiente » pour les jeux de mots !

    A.C