Un précision tout de même, l’histoire de l’humanité est celle de la colonisation de la terre et rien d’autre. Donc, où quasiment tous les peuples se sont forgés par ce qu’on appelle des génocides ou ethnocides que la mémoire des hommes à oublié pour la plupart. Et qui veut que ce n’est pas l’histoire qui s’achève, mais celle de la colonisation et qui implique donc que les peuples se reconnaissent entre eux et se garantissent les uns les autres contre les vélléités de domination que le ou les plus forts pourraient vouloir faire peser sur les autres. Ce qui implique la mondialisation sociale.
Cependant, la mémoire du génocide des nations d’Amérique du nord est vivante et lorsqu’on prétend défendre et porter une éthique condamnant ce qu’on appelle crime contre l’humanité, dont le génocide en est le pire de tous, alors, on ne peut pas faire comme si le génocide dont on s’est rendu coupable n’avait pas existé, alors même qu’on continu à martyriser et menacer de finir le travail commencé. Alors même que les dirigeants n’hésitent pas à bafouer le peu de droits accordés dès qu’il y a intérêt à le faire pour gagner quelques dollars. Surtout lorsqu’on prétend à l’universalité de la condition humaine qui interdit donc la ségrégation raciale ou culturelle.
ou encore Buffalo Bill qui faillit exterminer tous les bisons dans le seul but de faire crever les nations indiennes. Mais chut, ce n’était pas dans un but génocidaire, c’était juste.... Culturel !!!
M’est avis que ce que ne pouvaient pas tolérer les dirigeants des USA de l’époque, comme aujourd’hui d’ailleurs, ce n’est pas une culture différente ou même une religion différente, ils s’en foutent, mais un modèle politique et économique différent, là, c’est impossible. Comme le rappelait Thatcher quelques siècles plus tard "there is no alternative".
oui, enfin, n’oubliez pas quand même que ce génocide a commencé avec les colons européens et a été achevé par leur descendants. Et que c’est le seul génocide à ma connaissance qui fait encore aujourd’hui l’objet de fierté d’une partie de ces descendants et même en Europe.
L’argument affirmant qu’il ne s’agit pas de génocide mais d’ethnocide étant du pur sophisme intellectuel et n’a rien de "scientifique". La finalité étant rigoureusement identique, seuls les moyens diffèrent, mais ce n’est jamais les moyens qui définissent le but, mais la conscience des êtres selon leur objectifs, fondamentalement strictement identique dans tous les cas de figures. Car à ce jeu là, les 6 millions de morts dans les camps de concentrations peuvent êtres considérés comme de simples massacre de masses organisés et où il ne s’agit pas d’un génocide, mais d’un ethnocide, celui de la culture juive.