Art. L. 2212-1.-En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’Etat en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres.
Cette loi scélérate du 1er août 2023 est une ignominie. Quand on parle de réquisitions des personnes physiques ou des biens, c’est en cas de guerre, quand le pays est envahi. Maintenant, une "menace prévisible" suffit, décidée par l’exécutif (P.R.), libre aussi de décider seul de l’étendue des réquisitions, comme la loi le prévoit.
Ce que je ne savais pas, et la première intervention de Virginie de Araujo-Veccia l’explique, est le tout nouveau paysage dans lequel s’inscrit cette nouvelle disposition ("menaces" biologiques, sanitaires, écologiques, des infos "propagandes" des pays méchants, le cadre non plus national, mais UEpéen).
C’est le Nouveau Normal dans lequel on nous installe de force et sans s’annoncer. Au delà de la guerre contre la Russie, pour laquelle cette nouvelle disposition est prévue, c’est un instrument de la dystopie, de la fin des libertés individuelles.
Ok, vous me demandiez pourquoi l’auraient-ils choisi ?
Parce qu’il est con justement,
Le système ne s’embarrassait pas d’un super malin de peur de se la voir faire à l’envers. Parce que les vingt millions investis dans sa campagne ne sont peut-être rien en comparaison de ce qu’il a peut-être pu faire rapporter aux décideurs de sa candidature. Con et docile.
L’intelligence , ce n’est pas simplement les bonnes coches dans un QCM de QI ou la médaille Fields. Il ya aussi l’intelligence, humaine, émotionnelle, celle de l’instinct, quand on sait l’utiliser, la créativité, etc... Quelqu’un qui est roué, comme on disait autrefois, on s’en méfiait parce qu’on savait qu’il était intelligent et savait embrouiller.
On va laisser tomber le mot "con", car il n’a pas de définition et dessert notre échange.
Si vous avez besoin d’un avocat ou d’un architecte, vous n’allez pas chercher un idiot et docile, mais un compétent et intelligent.
Les grands décideurs qui conduisent le système et le décident, au delà de la vitrine politique qu’on nous présente, ont misé sur Macron car ils sont senti que c’était le bon cheval. Il a doublé sans problème les appareils politiques, comme vous évoquez plus haut car il a su comprendre qu’il n’y a pas de différence entre les bobos "hard" (ceux de droite) et les bobos "cool", (ceux de gauche). Il sait que les électeurs sont épuisés des promesses politiques qui sont vaines : il a joué le "venu d’ailleurs" et fait du "SONCAS", du "en même temps". Un opportuniste sait détecter des réalités qu’un idéologue, pris dans son schémas de pensée, ne voit pas. et tout ça n’est pas du travail d’idiot, bien au contraire.
Eh ben l’exemple de l’Algérie. Il a trahi les harkis et pied noirs, alors que ses premières années après son retour au pouvoir, en 58 il avait un discours plutôt Algérie Française. Mais il a bien compris que c’était un cul de sac, que l’époque était à la décolonisation et que le territoire algérien appartenant au peuple qui y habitait, pas à la France.