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Jean Keim

Jean Keim

Je dis ce que je sais, je sais ce que je crois, je crois ce que je dis. 
Je sais donc je pense ainsi la pensée est un processus. 
Chaque être humain est un croyant, c’est inévitable, c’est inhérent au savoir. 
Il ne faut pas croire tout ce que nos pensées nous suggèrent.

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  • Premier article le 01/12/2015
  • Modérateur depuis le 11/01/2017
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Derniers commentaires




  • Jean Keim Jean Keim 9 mars 13:53

    @yoananda2

    Merci pour ce long développement, je l’ai lu avec intérêt.

    Une même idée peut être exprimée différemment par deux personnes, c’est relatif à leur parcours de vie individuel, donc suivant leurs idiosyncrasies.

    On peut faire de la philosophie sans intention particulière.

    Une ‘’invention’’ ne vient jamais de rien, elle est le résultat la plupart du temps d’associations et de combinaisons ingénieusement réunies, mais tout cela reste dans la sphère du connu ; la multiplication, comme vous le dite, est une suite d’additions, donc rien de fondamentalement nouveau ; un nouveau morceau de musique est une association innovantes de notes, l’élaboration d’un concept mathématique s’appuie sur des prérequis et/ou sur un besoin nouveau qu’un matheux génial saura élaborer, etc.

    La pensée est un processus, cela vient du fait que fondamentalement il n’y a pas de penseur, l’idée du penseur est une illusion créée par le processus lui même, ceci dit la pensée de par sa nature processuelle manifeste bien un contenu qui semble être exprimé par ledit penseur.

    Au sujet des vocables inconnu et nouveau, chacun peut se faire subjectivement ses définitions, l’inconnu dans ma prose se rapporte à ce que la pensée ne peut pas appréhender ; est nouveau ce qui a été inventé, conçu, créé par la pensée mais à partir d’éléments empruntés à des savoirs donc à du connu. Nous ne pouvons rien dire sur l’inconnu, bien évidemment, tout au plus dire ce qu’il ne peut pas être.

    Dans mes articles et commentaires il y a parfois des questions en suspens, ce peut être involontaire, mais aussi souvent pour ne pas être doctrinal, les points en attente peuvent inciter à la réflexion, modestement comme la maïeutique chère à Socrate.



  • Jean Keim Jean Keim 8 mars 20:36

    @Gollum,

    Encore un feu d’artifice : la pensée...

    << C’est un peu comme une dodoche... C’est très limité mais ça permet de rouler... et d’aller de A à Z. >>

    Il y a peu la pensée était la merveille des merveilles, capable d’être illuminée par l’inconnu, et la voilà rabaissée au rang très limité de ‘’bagnole’’ du peuple, enfin ! Arrêtez Gollum de dire n’importe quoi.



  • Jean Keim Jean Keim 8 mars 19:37

    @Gollum

    << Au fait Jésus n’a jamais dévalué la pensée à ce que je sache ? Cela ne vous gêne pas quelque part ? >>

    Il ne faut jamais dire jamais, lisez Matthieu 16:23, il y a d’autres exemples mais je ne vais pas faire tout le boulot, un indice quand même, les échanges entre Jésus et les pharisiens ; de plus c’est ce même verset qui donne en quoi consiste le diable, votre question piège est intéressante.



  • Jean Keim Jean Keim 8 mars 18:24

    @yoananda2

    Ce que vous avez retenu des grecs serait-ce la sophistique ?

    La pensée n’accède à rien dites-vous, mais vous en avez, comme tout un chacun, plein vos mémoires, alors pourquoi n’en prenez-vous pas la mesure ?

    Les philosophes Grecs avaient déjà remarqué que la pensée était ultra limitée dites vous, alors pourquoi lui accordez tant d’importance ? Et pourquoi accorder également tant d’importance à la pensée grec ?



  • Jean Keim Jean Keim 8 mars 17:42

    @yoananda2

    << ‘’je me répète la pensée ne peut pas accéder à l’inconnu...’’

    La, je ne suis pas d’accord en revanche. Elle accède sans arrêt à l’inconnu. Par contre, si vous vouliez dire l’ineffable, ou l’absolu, alors la, oui, je serais d’accord. >>

    Donc on buterait sur une question de vocabulaire, mais pas uniquement, on bute également sur de la logique ; la pensée ne peut se manifester que dans du connu et quand elle aborde un nouveau savoir elle le reconnaît comme du nouveau connu (connu par d’autres personnes) mais pas encore acquis par elle ; p. ex. quand dans un texte vous rencontrez un mot nouveau, vous n’êtes pas confronté à l’inconnu – vous avez des repères – mais à du connu ignoré pas encore dans vos savoirs. De même quand des explorateurs on découvert l’Amérique, ils n’avaient pas de cartes, mais ils étaient dans un environnement interprétable, ils ont pu par la suite le décrire.

    Quand on parle de l’inconnu, il n’y a pas de repère, pas de balise, et si qq’un en revient, il ne peut le traduire qu’en faisant appel à des termes connus exprimés par sa pensée.

    Mais peut-être qu’à la place de inconnu ; ineffable, inconnaissable, indicible, inexprimable... seraient plus judicieux, je me méfie de absolu, il est chargé de sens.

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