Jean Keim

La guerre est la pensée dénaturée poussée à un paroxysme d’horreur, les miasmes de la guerre 1914-1945 continuent d’empoisonner le monde, les efforts économiques déployés ont mis en place toute une économie considérable basée sur une industrie de l’armements, la paix n’est pas tolérable, elle n’est pas bonne pour les affaires, alors depuis 1945, entre les mains d’officines expertes, des conflits n’ont cessés de naître aux 4 coins de la planète, avec comme objectifs la réalisation de juteux profits, dans ce contexte un soldat, en fait un être humain, est une quantité négligeable comme l’est également une famille ou une communauté humaine désintégrée.

Je ne crois pas qu’un Badinter, un Macron..., les ‘’élites’’ en général, puissent seulement entr’apercevoir la réalité de la guerre, leur mode de penser est monolithique.

On peut écrire des lignes et des lignes, mais finalement la lutte des classes ne peut avoir lieu que si nous nous rangeons dans une classe, partons de là ; pour les plus affûtés essayons de percevoir que sans les autres, nous n’avons aucune chance ne serait-ce que de survivre.

On dit souvent que nous cherchons à préserver notre pré carré, en fait nous tournons en rond piégés dans un mode de penser circulaire.

Nous sommes dans un jeu de dupes : diviser pour régner, c’est une ruse infaillible, les commentaires le prouvent sans ambiguïté.

Considérons simplement les rangs des salariés, ils forment la majorité absolue, mais les disparités sont énormes ; seulement comment pourrait-on attendre d’un cadre supérieur qu’il jette un regard autre que condescendant sur les conditions de vie d’un manuel, ceux qui font réellement le taf se font snober parce qu’ils travaillent en bleu de leurs mains et sentent la transpiration en fin de journée.

Les salaires de tout temps ont toujours été calculés pour que les masses laborieuses gagnent juste de quoi vivre, petits superflus compris.

Et dans ce cirque, le matérialisme, l’individualisme, la compétition, l’égoïsme plus l’hypocrisie sont des modes de vie ordinaires inculqués, cela en défaut de conscience ; ce peut-être une explication mais une excuse... je ne sais pas.

@Gollum

<< d’une pensée conne ne peut sortir que des choses connues par la pensée conne, c’est à dire des conneries. >>

Vous décrivez plutôt bien la nature processuelle de la pensée, mais vous n’en avez pas conscience et ainsi ne la percevez pas dans sa globalité.

Gautama, Socrate, Jésus... n’ont pas laissé d’écrits que les suiveur, souvent après leur mort, ont rédigés ; là paradoxalement se trouve l’essence de leur enseignement.

@nono le simplet

Hé hé ! Socrate n’a rien écrit, mais Kant compte pour deux.