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@CoolDude
Il est évident que l’apparition de la chasse et la consommation de viande a beaucoup aidé nos lointains ancêtres à vivre et se développer physiquement. D’abord parce qu’elle était une source de calories disponible toute l’année, au contraire des végétaux, ensuite parce qu’elle fournissait des protéines aisément assimilables et enfin (ce pourrait être un facteur majeur) parce qu’elle offrait tout le fer essentiel pour nos globules rouges et nous préserver de l’anémie. Il y a 9000 ans par ex une jeune fille est décédée avant l’âge de 20 ans et a suffisamment été conservée par le temps pour révéler qu’elle souffrait... d’anémie et de scorbut. L’anémie par carence en fer s’explique aisément si elle avait une alimentation peu voire très peu carnée, car le fer d’origine végétale nécessite la vitamine C pour être correctement assimilé, or elle avait le scorbut (carence en vitamine C).
MAIS... Leur régime alimentaire était bien moins riche que celui d’un végétarien actuel (par ex français en 2018) et les connaissances nutritionnelles fragmentaires. On peux être végétarien (voire végétalien/végan) dans un pays riche, pour peu d’avoir des connaissances nutritionnelles (assez basiques pour le végétarien et bien plus pointues pour le végan).
Cette dame se place sur un plan moral (la valeur donnée à la vie, les conditions de vie, la souffrance animale), mais le débat est de savoir comment nourrir 8 à 12 milliards d’humains avec le gâchis de terres qu’implique les quantités de viande consommées. On ne sait pas faire sans anéantir tous les écosystèmes naturels et encore même en le faisant ce n’est pas gagné. L’évolution du prix inévitable sera bien plus efficace que ces petites manifs devant des boucheries. Après tout, si les gens veulent fumer ils crachent au bassinet, ils feront de même s’ils veulent manger (inutilement) de la viande.
@Et Hop !
Vous m’avez lu en diagonale, " Je ne dis pas qu’il faut le faire" ai-je écrit (remplacer tous nos pâturages par de la forêt) et me semblez peu informé sur l’écologie.
On retrouve des polluants industriels dans la graisse des ours polaires, les sources étant à des milliers de km, illustrant bien qu’il faut agir localement partout pour un impact global. J’admet qu’il existe des poissons volants, même s’ils ne constituent pas la majorité du genre, les animaux dont vous me parlez sont un pouillème du cheptel mondial . Je vous rappelle que les arbres sont les spécialistes des terres ingrates car ils ratissent les minéraux lessivés en profondeur et les remontent en surface via la chute des feuilles. On conseille plutôt l’agroforesterie aujourd’hui que la culture monotone d’espèces végétales pompant les minéraux sur les 20cm de sol superficiel.
Ok, mettez des vaches en montagne, vous en chasserez tous les prédateurs d’animaux indigènes de ces terres pour des raisons économiques discutables et tout ça pour essentiellement chauffer l’atmosphère.
J’ai du mal à comprendre comment des forêts luxuriantes couvraient les 3/4 du territoire durant la période Gallo-romaine sans se reposer, être pâturées et fumées par du bétail.
Il y aurait donc plus d’éléments dans la bouse de vache qu’elle n’en a prélevé du sol ?... Avec quoi se chauffe-t’elle alors, comment fait-elle sa viande et ses os ? A partir de l’air ?
Un cri du coeur facile à mal interpréter. On ne dit pas à des gens persuadés de faire partie de la "race supérieure" (mais pas racistes pour un sou...) que ce sont des imbéciles ayant du sang sur les mains, aussi directement. On parle fait établis, par ex il faut 4 fois (minimum) plus de terres agricoles pour un carnivore que pour un végétarien par ex , plutôt six pour un végan. Par ex la différence entre une humanité végétarienne et une ayant le style de vie alimentaire occidental, représente en surfaces cultivées plusieurs dizaines de fois la France où on aurait mis champs de maïs et soja en lieu et place d’écosystèmes naturels. Veux-t’on envoyer en enfer la biodiversité pour des préférences alimentaires ? De quel droit décidons nous celà ? La plupart des nutritionnistes disent qu’on mange bien trop de viande. Des hurluberlus ? La science nous dit que les animaux ont les mêmes sensations et la gamme des émotions que nous. Mangerions-nous nos handicapés mentaux pour changer un peu du boeuf ou du poulet ?
Elle a tort de s’emporter comme elle le fait, cela la rend peu intelligible. Tous ceux voyant un peu plus loin que les autres (l’esclavage est honteux, la Terre tourne autour du soleil, il n’y a pas un Dieu pour expliquer tout phénomène naturel, l’humain est un animal, les femmes ont le même potentiel intellectuel que les hommes, les jaunes ou noirs valent en tout point le petit blanc, la liste est très longue....) ont toujours été traités comme des fous, des illuminés, voire des hyper minorités dangereuses, on dirait "terroristes" ou hystériques en 2018. Mais comme le citoyen moyen ne lira jamais de rapports d’experts disant que notre mode alimentaire fortement carnée est intransposable à la planète, point, il faut bien que des amateurs s’y collent. Avec plus ou moins de talent bien sûr.
Les carnivores se prennent encore pour des chasseurs/cueilleurs maraudant dans la brousse africaine, minuscules, insignifiants sur une Terre immense.
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