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tchakpoum

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  • Premier article le 13/02/2020
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    tchakpoum 17 décembre 2021 02:31

    @beo111

    D’accord. Je généralise le concept de novlangue, ce que vous ne faites pas. Stricto sensu, le procédé d’ajout de suffixes pour renforcer le sens d’un mot ou dire son antonyme, ça n’a pas pris dans notre langue (ni celle de Shakespeare, apparemment). Le procédé étant trop rudimentaire pour que ça fonctionne, ou bien c’est encore trop tôt. Donc cette novlangue n’existe pas, vous avez raison. Et je ne connaissais pas l’histoire avec Eugène Lanti, merci pour l’info.

    J’utilisais le mot novlangue (et peut-être maladroitement) en terme de finalité, et non de procédé. Pour la finalité, c’est la définition que je vous avais donnée dans mon message précédant. J’aurais dû dire, par exemple : « la pensée orwellienne sur le langage », mais c’est moins impactant. Et en ce sens, oui, l’action de la doublepensée, telle qu’il l’explique dans 1984 est évidente sur la langue, que j’ai présentée dans ce fil avec des oxymores. Et faire la chasse aux oxymores qui polluent le langage est en soi une nécessité à valoriser et tout un programme.

    De façon plus générale, donc, c’est le langage comme instrument de pouvoir qui était sa réflexion, notamment par la destruction de la pensée qui ruine toute velléité de contestation. Dans « La ferme aux animaux » c’est le changement imperceptible et progressif de mots, pour ruiner une charte ou un contrat. Nous sommes dans un pays démocratique. Quelle démocratie ? On s’en fout, c’est la démocratie. On retrouve ça fréquemment dans les textes juridiques. Changer les apparences pour ne pas changer le réel. Par exemple, la loi contre la pédophilie, en 2018, votée à grands renforts des tambours médiatiques comporte toutes sortes de points de fuites difficiles à comprendre sans être juriste qui, en définitive, ne renforcent guère la protection de l’enfance.

    Donc la langue comme instrument de partage des expériences humaines dans une société, versus celle comme instrument de consolidation de pouvoir qui en est un détournement (mais dit comme ça, ce n’est pas très joli).



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    tchakpoum 16 décembre 2021 12:35

    @beo111

    J’ai un peu de peine à suivre vos explications, ma réponse sera peut-être maladroite. La diglossie fonctionnait bien, jadis, quand les mondes artistos/tiers-état et bourgeois/prolétaires étaient bien séparés, avec des lieux d’entre-soi relativement étanches.

    L’irruption de la tévé (et déjà la radio) dans la vie domestique, permet au langage détenu par le bourgeois d’écraser celui populaire. Même si le langage bourgeois s’encanaille avec celui populaire, c’est pour le resservir à sa manière. Les séries policières mise à part (donc avec crimes et délits), les films entre gens populaires sont extrêmement très rares. Et quand ils le sont, c’est pour se foutre de leur gueule, jamais pour décrire leur dignité. J’ai en tête comme exceptions « La vie rêvée des Anges », de Zonca, « Ressources humaines » de Cantet… La liste n’est vraiment pas longue, ou alors il faut chercher dans les anciens films.

     

    Je parlais plutôt de novlangue : l’ensemble des procédés linguistiques visant à empêcher l’expression et la pensée contre l’autorité représentant l’Etat. 

    Un procédé auquel Orwell n’avait pas exactement pensé, c’est la fameuse V.O., qu’on ne peut pas contester, sinon, c’est « complotiste ». Un procédé importé des US vers 2002. Et ça, c’est fortiche. Les « courts-circuits » qui font une douleur cognitive à la tête, quand on pense « pas comme il faut », c’est assez récent. Et je ne suis pas « anti-complotiste » non plus, c’est juste que ce concept est du bullshit qui dessert la langue, instrument de pensée. Ce concept est un instrument de torture cognitive : la raison doit avoir pour boussole la vérité (ou l’évidence) et non le pouvoir (ou la V.O.).

     

    Le docteur en philologie Joseph Goebbels avait pigé pas mal de trucs.

    Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées.

    Le jour où les mots n’auront plus de sens, nous aurons gagné.



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    tchakpoum 16 décembre 2021 07:10

    @Norman Bates

    Je me souviens bien que Sarko m’apparaissait « transgénique » quand il était candidat. Mais Hollande n’a guère fait mieux : il a dit encore récemment sa frustration de ne pas avoir eu sa guerre contre Bachar. Alors que Sarko a eu la sienne contre Kadhafi. Il n’a rien dit quand on a su par les médias (scoop wikileaks) le faux attique sur l’ambassade des EU près de l’Elysée. Sa déclaration sur l’attente des instructions de Trump que pourtant il détestait : l’allégeance publique au chef passait avant tout. Le plan Touraine de destruction des petits hôpitaux est passé crème, puisque c’est la gauche. Et on sait où elle est maintenant, avec les centaines de millions financés au GAVI (on apprend que UNITAID a filé 40 millions de dollars à Andrew Hill quand il a fait son étude sur l’ivermectine, à un moment critique de décision, dont Tess Lawrie avait dénoncé le caviardage). L’embargo contre Poutine, ouvrant une propagande de guerre dangereuse et détruisant les débouchés agro-alimentaires des petits producteurs. Les nouvelles méthodes de répression contre les manifestants avec la loi-travail… Bref… Les modes racaille ou faux-cul ne sont que des distinctions de formes.

    Macron est encore d’un autre niveau dans le pire. Dès la première année, Sarko et Hollande se sont trouvés en bas dans les sondages et tout le monde attendait leurs sorties en fin de mandat. Ce n’est pas le cas de Macron. Il est d’une autre intelligence et d’un autre cynisme pour préserver les apparences et se garder avec lui tous les instruments de son règne. Les médias, par exemple, pouvaient encore (ponctuellement) tirer à boulets rouges contre Sarko et Hollande. C’est fini maintenant : les fact checkers expliquent pourquoi les conneries de Macron, en fait n’en sont pas. Sa main de fer est bien plus puissante. 

    Vu la vidéo de Monsieur Phi, elle ne porte que sur l’explication du bouquin, pas des formes que cela prend aujourd’hui (il l’a annoncé pour une nouvelle vidéo, mais je ne l’ai pas trouvée). Quand j’ai lu 1984, vers 15 ou 16 ans, je me souviens très bien n’avoir pas compris l’un des trois oxymores : « La guerre c’est la paix ». Mais je me disais que plus tard, je comprendrais peut-être, même si je ne l’espérais pas. Il y a eu le concept du « droit d’ingérence (imaginez qu’on dise « le droit au vol » à défaut de pouvoir dire « le vol »). Mais c’était la guerre en Irak de 2003, qui m’a fait comprendre comment c’était possible, alors que je n’arrivais pas à imaginer cela : « pacifier la zone », « sécuriser le territoire », « frappes chirurgicales », dégâts collatéraux ». Maintenant, c’est bon, le tabou de la guerre est détruit.

    « Le nationalisme, c’est la guerre » : c’était bien joué aussi comme oxymore. Alors que le principe des nations, c’est ce qui met fin aux empires et en évidence qui agresse qui. Hitler était impérialiste, puisqu’il a conquis l’Europe : son nationalisme état le faux nez, pas le problème.

    L’oxymore est un puissant levier pour péter une langue et ne plus permettre à la pensée de s’organiser correctement. Mais bref, je reste anecdotique, je n’arrive pas expliquer, ça m’énerve. La destruction de la langue est tout l’angle mort qui fragilise et détruit une société, c’est même l’arme ultime. Ça, je le sais. Macron aussi. Sibeth et Marlène, par exemple, servent à ça. Veran et Attal sont pas mal non plus.

    On peut répondre à quelqu’un qui ment et démonter ce qu’il dit. On est désarmé devant quelqu’un qui dit n’importe quoi : même quand lui le sait, même quand il sait que vous le savez.



  • 3 votes
    tchakpoum 15 décembre 2021 12:57

    « La bête est là » date d’avril 2020, donc la grande catastrophe (covid) était déjà en cours et sa « mission » est la préparation au gouvernement mondial dans lequel il a déjà une place assurée.

    Pour 2016, lui qui vient de Rothschild, il avait déjà des infos parcellaires qui lui ont fait ses intuitions. On sait maintenant que le plan est en route. On sait aussi que la crise du H1N1 était une première tentative, qui n’avait pas pris car venue trop tôt (Fuellmich l’avait expliqué).

    Dans le jeu de Game of Thrones, c’est Joffrey Baratheon. En psychanalyse transactionnelle, c’est l’enfant démentiel. Il est donc taillé pour rejoindre une élite qui maintient un ordre du monde qui est le sien et pour y soumettre le bétail. Il en a déjà donné les preuves.

    Ce que je regrette est qu’on dise souvent qu’il est idiot. C’est un pantin de l’oligarchie, il a été fabriqué par les médias : ce qui est vrai, mais il sait se servir des instruments de pouvoir pour se placer.

    C’est un enfant du marketing, il a une manière de penser que les boumers ne comprennent pas. Pour ceux qui connaissent le SONCAS, il est naturel pour lui que pour vendre une voiture, il faut la décrire selon le profil type du public : elle est confortable, elle est pleine de technologies, elle est haut de gamme et vous serez riche avec, elle est sympa et conviviale, etc… Un directeur des ventes, une industrie auto n’est pas là pour satisfaire les clients, mais vendre des voitures. Sarko et Hollande tortillaient encore du ku quand ils mentaient car il pensait encore servir le peuple. Macron, non : il doit déplacer les pouvoirs du national au mondial, via l’UE.

    C’est le premier président ni droit ni gauche : il a bien compris que c’est de la blague et avant tout le monde que les bobos hard (droite) et cool (gauche) sont les mêmes. Il a bien pigé aussi que la séparation des pouvoirs dans la république est une autre blague, celle-ci n’est qu’un fromage où chacun y trouve son compte. Etc…

    Je regrette que la recherche universitaire n’ait jamais repris les bases du nouveau langage présenté par Orwell et de la nouvelle sémiologie, avancée par E Bernays, pour comprendre comment ils détruisent le sens de toute chose. Le « en même temps » macronien  est très puissant, mais nous n’avons pas encore les moyens de décoder, ni les anticorps pour le repousser.

    Ça aussi, c’est très fort : https://fl24.net/wp-content/uploads/2020/01/macron-696x497.jpg Aucun président n’aurait été capable de ça. Macron, si : il a cette intelligence.



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    tchakpoum 15 décembre 2021 11:04

    C’est comme les photos de Macron : il y en a des fausses et on ne le sait pas.

    Alors que celle là, elle est vraie.

    https://pbs.twimg.com/media/FGjhNddXwAYs3MK?format=jpg&name=medium

    On comprend maintenant pourquoi sa tête est joyeuse.

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