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En Belgique, on a une devise "L'union fait la force"
Ça sonne bien, non ? Sauf que le pays est divisé entre
latins et germains qui se fritent depuis toujours et que c'est ainsi,
ne vous en déplaise, circulez m'ssieurs dames !
Donc cette devise dit en réalité : "Nous sommes faibles".

De plus, l'hymne national chante :
"... aura pour devise immortelle : Le roi, la loi, la liberté"
Immortelle mais évacuée aux oubliettes puisque la devise
c'est, paraît-il, "L'union fait la force" (?)
Donc cet hymne chante "On a rien compris et on s'en fout"
Et tout ça sur des airs de bonhomie à relents surréalistes.
Triste affaire !
 

Tableau de bord

  • Premier article le 29/10/2013
  • Modérateur depuis le 03/02/2020
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Derniers commentaires




  • vote
    tobor tobor 26 décembre 2017 01:36

    @Belenos
    C’était très vrai et on en a encore la résonance mais ça a déjà viré.
    .
    En fin d’année d’académie de musique vers 2005, le publique ( 300 parents) en délire se lève pour applaudir un gamin de 15 ans : il vient de balancer ses lyrics (?) sur un blaster qui joue une boucle. Les mêmes baillent, montrent un total désintérêt (foisonnement de messes-basses désobligeantes) devant un couple qui chante tout à fait conformément l’opéra... 
    Que dire de la voix de Jane Birkin ?
    .
    Le talent, le vrai fait des jaloux. À l’heure du reality-show, où tout-le-monde veut briller, la masse préfère escamoter, quand c’est possible, les gens inspirés pour tenter de s’en approprier la forme, d’en singer un trait. Exploiter tout ce qui est exploitable.. La masse qui suit selon mode est majoritaire et donne la société telle qu’elle est.
    .
    On a peu de pouvoir à faire valoir sa propre version alors que les valeurs essentielles apparaissent clairement avec l’âge, on a simultanément moins d’avenir, moins de naïve énergie montante. On n’a pas d’autre choix que d’assister au devenir ou à la disparition de ce qu’on a connu...



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    tobor tobor 26 décembre 2017 01:00

    @Belenos
    C’est bien ce que j’avance à la base : on aurait du sortir le pur conceptuel de l’art, soit comme une pratique autre (tel le bricolage, le modélisme, etc) ou tout au plus pour en faire une discipline mineure (comme la peinture sur œufs ou le rock’n’roll) .
    À présent, le mal est fait (J’ajoute volontiers Warhol comme étant celui qui a réellement fait basculer dans le "vulgaire"), pas les œuvres fondatrices mais bien la sacralisation des objets qu’en a fait l’histoire. L’héritage est là dans l’inconscient collectif et ses airs de dire qu’on peut faire n’importe comment/quoi (le contraire de l’intention des auteurs) ne prête pas tant à repousser les jeunes générations. C’est là pour durer.
    .
    Certes, le conceptuel (quand on capte le concept) se pose avant tout par humour mais entraîne généralement une réflexion plus large, qu’on apprécie ou pas. La "critiquabilité" et même la provocation font un travail semblable qui est d’ouvrir le débat. (situationnisme) ... 
    .
    Les artistes sont en général conscient que leurs activité ont, outre le fait d’exprimer/de présenter leur travail, une facette "sociale", tournée vers un publique aussi limité ou hypothétique soit-il. Donc, autour d’eux, les gens se rencontrent (C’est très vrai pour les vernissages et concerts), passent éventuellement plus de temps à sociabiliser que face à la création, si ce n’est de la nier complètement.
    .
    En (art) conceptuel, la vraie réussite est le complet désintérêt pour ce qui est exposé au profit d’un foisonnement de discussions et échanges parmi le publique. Ce prétexte peut aujourd’hui prendre toute la place en ne laissant plus rien au savoir faire et ce sera gagné pour l’artiste si tel était son but (?)



  • vote
    tobor tobor 25 décembre 2017 20:56

    @Belenos
    Le conceptuel est bien présent dans l’art depuis toujours mais sa mise en abîme date des débuts du XXème siècle.
    .
    Le concept (CBSFB) de Malevitch n’apporte rien au commerce des couleurs et il n’y a, en plus, rien à exposer mais il parle immanquablement aux peintres et amateurs de peinture, un langage constructif ou scandaleux. Ce concept ne marche qu’une fois, la création est sa "révélation", pas ses déclinaisons. Donc Duchamp tenait un truc nouveau avec son urinoire là où ceux/celles qui l’ont imité par la suite ne font qu’étaler leur soumission à l’histoire de l’art.
    .
    Un repas conceptuel n’est pas celui où on ne mange rien mais plutôt comme le pratique l’infâme Marina Avramovic, celui où on accepte le gore à la sauce sataniste pour s’inscrire dans une "élite". Un autre pourrait être celui où après avoir présenté des plats raffinés et appétissants, ils sont réduits en bouillie, mélangés et servis dans des verres. D’autres encore cherchent à y dénoncer la malbouffe...
    .
    Il n’y a rien de mal aux "concepts" mais il y a de bons et de mauvais concepts, des bienveillants et des malveillants et ce n’est pas parce que les institutions valorisent le pire qu’il faut rejeter l’ensemble. (Tout comme ce n’est pas parce que Hitler était végétarien qu’il faut se vautrer dans le corned-beef)



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    tobor tobor 25 décembre 2017 20:15

    C’est comme pour René Magrite, en école d’art on apprend qu’il dessinait mal, ce que pratiquement personne n’estime spontanément. La barre est descendue au fil du temps pour être aujourd’hui au raz des pâquerettes. Bientôt la masse s’émerveillera devant quelqu’un qui écrit à la main dans un carnet..
    Descendre la barre des compétences ouvre le champs à plus de candidats-artistes...
    .
    "Dessiner mal" n’est pas "ne pas savoir dessiner" et donne déjà l’occasion de s’exprimer et de se faire comprendre par le dessin. L’intérêt de toutes choses ne réside jamais dans la pure esthétique si bien que la perfection technique d’hyper-réalistes n’a des fois rien à dire comparativement à de l’art brut.



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    tobor tobor 25 décembre 2017 19:49

    Il y a visiblement un amalgame entre "art contemporain" et "art conceptuel". Même si l’art contemporain, donc marchand, raffole de "formes conceptuelles", c’est généralement en gommant le concept pour ne garder que la forme. Cette forme isolée évoque une "modernité de pensée" (recyclage, technologie, transhumanisme, transgenre, etc) et une rupture d’avec un savoir-faire autrefois cher aux arts dits "majeurs".

    En matière d’art conceptuel, il s’agit de distinguer le concept et non de s’émerveiller devant un "produit" dont la vacuité peut être poussée à l’extrême (l’urinoir de Duchamp, "Carré blanc sur fond blanc" de Malevitch, etc). C’est un jeu de l’esprit, pas un cadeau fait aux sens. Ce jeu de l’esprit proposé au publique est "l’œuvre" et la démarche mentale pour la comprendre en ouvre la lecture pour l’étendre aux différents champs de la pensée. Ce n’est pas de la merde à mon sens.
    .
    Le problème est que ces travaux sont présentés en tant qu’"art" dans la discipline nécessaire au concept, alors qu’il faudrait totalement distinguer ces "propositions" en une catégorie à-part qui contiendrait aussi bien de la peinture que de la musique, littérature, théâtre, etc.

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