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Les commentaires de Étirév



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    Étirév 26 août 2019 10:08

    Lavoisier n’a pas découvert l’oxygène, il n’a fait que re-découvrir ce principe.
    Lorsque Priestley en Angleterre, et Scheele en Suède, retrouvèrent également cet élément en 1771, ils ne se doutèrent pas du grand rôle qu’il joue dans la Nature, ils n’aperçurent qu’un de ses petits côtés. C’est pour cela que Lavoisier lui donna un nom qui ne rappelle qu’un de ses caractères chimiques et n’indique pas sa grande puissance créatrice. Il fit le mot oxygène de « Oxus genos » (acide j’engendre).
    Peut-être eut-il été préférable de donner un autre nom à ce principe. En effet, plutôt qu’un mot qui ne rappelle qu’un caractère aussi exclusif, il aurait fallu en choisir un qui rappelât son action génératrice de la vie, le terme « Zoogène », ou plutôt « Biogène » aurait été correct, car ce n’est pas seulement la vie animale qu’il engendre, c’est aussi la vie végétale.
    Aujourd’hui nous sommes habitués au mot oxygène, il ne peut être question de le changer, mais, pour faire comprendre son pouvoir immense, sa puissance infinie, son éternité, son universalité et enfin toutes ses actions dont on a fait les attributs de la Divinité, nous avons un moyen, c’est d’unir le nom chimique qu’on lui a donné au mot Dieu qui résume dans l’esprit des hommes toutes ces qualités.
    Dans la première éclosion de la pensée humaine, l’homme jeta autour de lui un regard, étonné d’abord, puis interrogatif. Tout ce qui l’entourait était mystère ; il voyait partout des effets produits par des causes inconnues ; il apercevait planant par-dessus toute la nature, une force immense, une puissance qui semblait tout diriger, sa vie comme le reste.
    Les observations qu’il fit autour de lui pendant ces premiers jours de son histoire, durent être empreintes d’une grande précision, car lorsqu’il eut l’idée de définir, d’expliquer, de représenter cette puissance inconnue, il lui donna des attributs qui sont bien réellement ceux de la « force » qui régit le monde cosmique et le monde organisé. Il avait donc tout aperçu, tout deviné ; à défaut de science il avait l’intuition. Dans toutes les mythologies de l’antiquité, ces derniers vestiges des conceptions primitives, nous voyons la force personnifiée dans toutes ses manifestations ; chacune d’elles reçoit mille noms : on les appelle des Dieux. Les Dieux sont les principes qui gouvernent le monde.
    Or, quelle que soit la corruption apportée plus tard à l’idée que représente le mot « Dieu », on n’a jamais pu en changer la signification primitive. Dieu est toujours resté « un principe qui gouverne le monde ».



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    Étirév 21 août 2019 15:47

    La matière ou... constitution géologique de la Terre.
    La terre a la même origine que les autres corps célestes. Elle a été d’abord une nébuleuse occupant une immense étendue dans l’espace. Peu à peu, les matériaux qui formaient le centre de la nébuleuse planétaire se sont condensés et le noyau primitif a été sans cesse recouvert de nouvelles couches qui se sont superposées aux plus anciennes.
    Cette formation des astres se renouvelle incessamment. Le ciel est peuplé de nébuleuse, cet état embryonnaire d’un monde.
    Il faut donc renoncer à l’ancienne théorie de Laplace qui expliquait la formation des planètes par une hypothèse qu’aucun fait actuel ne confirme. Or, il ne peut pas y avoir d’exception dans l’Univers, ce qui a eu lieu une fois doit se renouveler souvent.
    La science nous donne des preuves de la formation des astres obscurs par la condensation des matières nébulaires. Un des faits les plus décisifs, à cet égard, c’est la constitution géologique de la terre même. Dans tous les tableaux des formations géologiques, on nous montre que les couches les plus profondes sont formées des matières les moins denses.
    Il y a donc une diminution progressive du degré de condensation des matières du centre à la surface
    Cette progression devrait être en sens inverse si la terre avait été formée par des matières incandescentes refroidies peu à peu et si son centre était encore rempli de matières en fusion.
    Si nous descendons, par la pensée, aussi profondément qu’il soit possible de le faire, vers l’intérieur du globe, nous rencontrons le granit ; c’est la pierre qui règne sous toutes les autres, c’est la plus ancienne de celles qu’il ait été donné de voir, et c’est, en même temps, la plus dure. Les roches feuilletées s’appuient sur ses flancs. Viennent ensuite des chistes, des porphyres, des grés, enfin des marbres à grains salins et autres calcaires sans coquille s’appuyant sur les chistes.
    Telle est la composition des échelons inférieurs de cette terre primitive, sans habitant.
    Il est bien évident que la compression des couches profondes de la terre est due à un mouvement mécanique continu qui s’est exercé, sur elle, pendant qu’elles se formaient, et qui s’exerce encore. Ce formidable mouvement dure depuis l’origine de la terre, par conséquent le noyau central doit être d’autant plus comprimé que, depuis plus longtemps, il subit cette pression.
    En se rapprochant de la surface actuelle on peut observer que les couches les plus récentes sont moins comprimées. Enfin, la couche la plus récente de toutes, la couche superficielle est tout à fait meuble : c’est la terre végétale. Les poussières atmosphériques qui s’y déposent continuent la formation cosmique de la terre, en formant une couche nouvelle qui recouvrira celle sur laquelle nous vivons. Ces matières cosmiques, qui augmentent le volume de la terre, sont les particules qui se déposent dans les habitations sur toutes les surfaces planes. Et si nous n’enlevions cette poussière qui se renouvelle incessamment, nous pourrions, au bout d’un certain temps, mesurer la hauteur de la couche qu’elle formerait, dans un temps donné ; nous pourrions ainsi calculer l’augmentation graduelle de la masse terrestre et, de là, conclure au temps qu’il a fallu pour qu’elle soit arrivée à son volume actuel.
    Cette couche de poussière n’est pas la dernière zone terrestre, après elle nous avons la couche gazeuse qui forme notre atmosphère et dont les molécules, quoique plus éloignées les unes des autres que celles qui composent la matière solide, n’en sont pas moins soumises aussi à la pression des radiations. Cette action est incessante. Si ces effets semblent lents ils n’en produisent pas moins, à la longue, des accumulations considérables.
    Les fossiles incrustés dans les marbres, dans les grès, sont une preuve évidente de la compression constante de la matière sans cette repoussée vers le centre de la terre, et, venant remplir tous les intervalles, tous les interstices, toutes les lacunes.
    Dans les temps modernes on a attribué un grand rôle aux bouleversements terrestres dans les formations géologiques.
    L’esprit de l’homme, perdant de vue l’Univers, s’est confiné dans son petit monde et a voulu y trouver la cause de tout ce qui existe. C’est là une méthode mesquine que la science de l’Univers détruira.
    Les bouleversements terrestres peuvent changer les matériaux de place, mais non pas en augmenter la quantité ; ils dérangent l’harmonie du monde, mais leurs effets portent toujours l’empreinte de leur violence et de leur irrégularité. Aussi ne peut-on jamais reporter à une cause de ce genre les actions régulières comme la formation des couches géologiques.
    L’augmentation lente du volume de la terre par annexion de matières extra-terrestres est un fait qu’on ne peut pas nier. La couche houillère, qui nous représente la surface terrestre d’une époque passée, occupe partout une grande profondeur. Donc, toutes les couches qui la recouvrent sont des formations postérieures, des dépôts de matières accumulées lentement pendant les siècles les plus récents de notre histoire.
    Aussi, du moment où la vie apparaît, ce n’est plus seulement la matière inorganique qui, en se déposant régulièrement et constamment augmente le volume de la terre, c’est encore la substance organisée qui se forme incessamment aux dépens de la matière atomique que la radiation ne cesse de nous apporter et que les êtres vivants absorbent avant qu’elle ait changé d’état.
    Lien : Le Cosmos expliqué par la femme ; étymologiquement « Cosmogonie »



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    Étirév 18 août 2019 08:31

    Le Féminisme bien compris : exemple des Pythagoriciennes et des collèges d’Hétaïre en Grèce.
    Le mot Hétaïre signifie Prêtresse.
    Les Pythagoriciennes destinées à l’Hétaïrisme recevaient une éducation soignée. Les honneurs rendus à ces femmes prouvent qu’elles se rattachaient à une institution sacerdotale, qu’elles possédaient la haute direction morale de la nation et rendaient la Justice. Les modernes ont traduit le mot Hétaïre par Courtisane, mot qui date de François 1er, et ont jeté sur ces femmes remarquables l’outrage et l’infamie, système que les prêtres des religions masculines de la Grèce avaient inauguré les premiers, parce que, prenant leur place pour enseigner les erreurs de leur mythologie qu’elles condamnaient, ils avaient en elles des ennemies implacables.
    La morale de ces hommes vantait l’éphéborastie, en même temps que l’assujettissement sexuel de la femme. Les Prêtresses accusaient les propagateurs de ces mœurs nouvelles de se livrer à des débauches entre eux au lieu d’étudier, avec elles, les lois de la Nature. Cela les irritait, et, comme toujours en pareil cas, ils renvoyaient aux femmes les accusations portées contre eux.
    A l’époque qui nous occupe, l’île de Lesbos était un centre féministe où l’antique science était conservée et enseignée dans un célèbre Collège : Lesbos, centre du monde, disait-on.
    C’est pour discréditer cet enseignement que les hommes en feront un foyer de débauche féminine. La plus célèbre des colonies Ioniennes, Milet, patrie d’Aspasie, partagea avec Lesbos, patrie de Sappho, la célébrité féministe et le privilège de fournir à toute la Grèce de savantes Prêtresses.
    De Lesbos venaient surtout les Hétaïres lettrées et poètes, de Milet les musiciennes et les artistes. L’éducation qu’elles recevaient dans ces Collèges spécialement destinés aux femmes, était remarquable à tous égards. On la divisait en deux branches. On s’y occupait de ce qui concernait le corps (la physiologie), science appelée Gymnastique ; et de ce qui concernait l’esprit, symbolisé par les Muses, de là le nom de Musique donné à tout ce qui est intellectuel, nom qui resta seulement à la musique quand les travaux de l’esprit sombrèrent dans le néant des religions masculines.
    Le mot musique exprimait toutes les sciences des Muses, la philosophie qui comprend l’étude de la Nature, l’histoire, la poésie, l’éloquence et la musique elle-même. Tout cela entrait dans l’éducation sévère des jeunes filles lacédémoniennes, instruites par les Hétaïres qui sortaient des Collèges de Lesbos et de Milet.
    Les hommes de mauvaise foi accusèrent ces savantes de « cultiver la philosophie cynique » parce qu’elles enseignaient la physiologie sexuelle.
    C’est en s’assimilant la loi qui régit le sexe féminin que les hommes produisirent, plus tard, le système épicurien qui ruina la Grèce.
    En Egypte, les Hétaïres étaient des Almechs ; aux Indes, des balladières (d’où bayadères).
    Les Prêtresses d’Egypte avaient une réputation brillante qu’elles s’efforçaient de maintenir dans le monde entier, et c’est ce qui donna tant d’éclat à la science égyptienne.
    Les Hétaïres d’Athènes habitaient le quartier appelé le Céramique, qui était un faubourg qui renfermait le jardin de l’Académie. Là, régnaient des bosquets d’arbres verts, des portiques ornés de statues et d’inscriptions entre lesquels ces Femmes venaient s’asseoir. Les hommes d’élite venaient les y trouver. C’était, en plein air, les salons philosophiques de la Grèce. C’est là que les idées s’échangeaient, que les sentiments se manifestaient, que la vie élégante se déroulait ; elles se promenaient magnifiquement vêtues et résumaient la vie supérieure et élégante de leur époque.
    C’est leur prestige qui rayonnait sur Athènes, où l’on venait comme dans les temps modernes on vient à Paris.
    L’homme qui aimait une femme, n’osant pas le lui dire, inscrivait son nom sur l’un des portiques, en y ajoutant une épithète flatteuse, une phrase courte, et l’on savait ce que cela voulait dire.
    Les Hétaïres n’étaient donc pas les ennemies des hommes, elles étaient des intellectuelles qui voulaient faire respecter leur liberté individuelle, mais elles savaient mêler les sentiments aux choses de l’esprit, elles n’étaient rebelles à aucune manifestation de la nature. Elles ne combattaient que le vice, le mensonge et l’oppression.
    Les hommes politiques, les philosophes, s’attachaient à ces femmes qui les mettaient en valeur. C’est ainsi que Périclès prit pour Maîtresse (c’est-à-dire directrice) Aspasie, une des plus brillantes Hétaïres de la Grèce.
    Périclès voulait briller par la parole, mais le talent lui manquait et c’est Aspasie qui lui préparait ses discours.
    C’est ainsi que les Hétaïres devinrent pour les hommes des Amies, des Compagnes, nom resté comme synonyme de Maîtresse.
    Les Hétaïres étaient les femmes supérieures, et la religion avait institué une fête solennelle en leur honneur, pour glorifier leur mérite.
    Il y avait à Athènes un temple superbe consacré à la Déesse Hétaïra.
    On voit aujourd’hui que les dernières forces de ceux qui tentent de se river à un pouvoir qui leur échappe de plus en plus, sont toutes livrées au brouillard de la confusions dans les esprits et à l’espoir d’une gigantesque guerre mondiale.
    La Grèce antique

    Livres de Femmes



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    Étirév 16 août 2019 10:19

    Réponse à M. Alexandre Astier qui demande « Est-ce que la vie est un scénario très particulier à notre planète ou est-ce que la vie est un truc un peu virale... »
    Voyons donc ce qu’est la vie sur notre planète, quelles en sont les origines, et tentons de savoir si la vie peut exister ailleurs, « près » de nous ou aux confins de l’Univers, et quelles conditions, éventuellement différentes des nôtres, peuvent en permettre la possibilité.
    La Vie



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    Étirév 15 août 2019 16:19

    Il n’y a pas de « vraie » démocratie.
    Il ne doit y avoir qu’une « élite » intègre et savante, véritable guide de l’humanité.
    Rappelons rapidement les principe de la démocratie pour comprendre pourquoi, sous ce régime, les masses et l’opinion sont plus facilement manipulables.
    La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents.
    À propos de la démocratie, René Guénon écrivait : « il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate de l’idée « démocratique » qui est la négation de l’élite entendue dans sa seule acception légitime ; ce n’est pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, comme nous le disions plus haut, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse. Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable, nous l’avons déjà dit, ne peut être qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne. Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue. » (La crise du monde moderne).
    L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux dans la bêtise ou dans la bassesse.
    Envisageons un instant l’histoire des Cathares dont on peut facilement faire un parallèle avec les Gilets Jaunes.
    Alors que la persécution, se déchaîna contre eux, certains furent arrêtés à Vézelay. Le représentant du ministère public, l’abbé Guillaume, se tournant vers le peuple, lui demanda ce qu’on devait faire d’eux : « Qu’on les brûle ! », répondit en chœur cette foule stupide. Après cela, qu’on nous parle de la « vox populi, vox Dei », à moins que ce ne soit du bien et du mal qu’il s’agisse !



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    Étirév 6 août 2019 14:20

    «  Il (Charles Martel) est connu pour sa victoire à Poitiers sur les Arabes qui avaient envahi l’Aquitaine (732). »
    Victoire sur quoi, pour qui ?
    Honoré de Balzac disait : « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. ».
    Rappelons que c’est entre 500 et 800 que la civilisation arabe prit un grand développement. On vit s’élever des écoles nombreuses à Damas, Baghdad, Alexandrie, Tripoli, Cordoue et Grenade. L’industrie, le commerce, l’agriculture suivirent le progrès des sciences et s’étendaient partout, en Syrie, en Egypte, dans le Nord de l’Afrique et le Midi de l’Espagne.
    Les Arabes avaient une philosophie qui se développait et qui s’inspirait de la philosophie indienne et de la philosophie grecque.
    C’est à l’influence des Arabes que l’on doit en partie l’exquise éducation du peuple espagnol, qui, pendant la domination arabe, réagit contre la brutalité que le régime masculiniste des Suèves et l’infiltration romaine avaient essayé d’introduire.
    Par conséquent, ces progrès seraient venus vers le Nord s’ils n’avaient été arrêtés à Poitiers par Charles Martel.
    Ce n’est que plus tard que l’influence de l’Orient qui, remontant vers le Nord, vint apporter aux écoles de Paris le germe de toutes les grandes idées nées et cultivées autrefois en Orient.
    C’est ainsi que les écrits d’Aristote, connus et enseignés depuis longtemps dans les écoles de Cordoue et de Séville, furent introduits en France en 1215 par un Espagnol nommé Maurice. C’est à la civilisation arabe que la France doit ses arts, ses sciences, ses mathématiques, son architecture.
    FIN DU 4ÈME SIÈCLE : DU MOYEN-ÂGE À LA RÉVOLUTION



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    Étirév 17 juillet 2019 10:03

    « S’il n’y avait pas de plantes, nous n’existerions pas.  »

    Effectivement, ou, tout du moins, pas sous notre forme actuelle.

    Ecoutez Thomas Henry Burgoyne : « Les hommes, comme les plantes, ont leurs époques de germination, de croissance, de maturité et de déclin, et les races ne font pas exception à cette loi universelle de changement. Seulement elles se meuvent dans de plus grands cycles. Leur maximum de civilisation correspond à la saison des fleurs du règne végétal ; puis elles viennent à graine et déclinent. Mais dans le sol même de la race s’amasse la précieuse semence qui provient des fleurs, et qui, gisant endormie, attend les conditions magnétiques et spirituelles nécessaires à son glorieux épanouissement. »

    Nos Racines



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    Étirév 10 juillet 2019 19:02

    Lorsque, après la conversion de Constantin, on chercha à introduire le Catholicisme en Gaule, on comprit qu’il faudrait des siècles pour détruire le culte de la Nature, qui y régnait, et la glorification de Marie, l’antique Déesse égyptienne.
    Toutes les religions de l’antiquité ont adoré la Femme. Le Catholicisme l’avait d’abord supprimée pour lui substituer un homme. Mais, comme l’homme n’adore pas un autre homme, il en est résulté que le Catholicisme n’a été qu’une religion pour les femmes faibles, qui ont adoré le Principe mâle dans Jésus.
    Quant aux hommes qui ont voulu retrouver une satisfaction à donner à leurs aspirations religieuses, ils ont introduit dans leur religion le culte de la Vierge Marie, pour perpétuer l’antique culte de la Femme.
    Le culte de Marie se répandit plus vite que celui de Jésus, parce que Marie représentait une Déesse antique et avait un passé glorieux depuis Myriam, tandis que la légende de Jésus, avec toutes ses invraisemblances, ne pouvait être écoutée que comme une histoire sans valeur.
    Puis, dans la Gaule, déjà, on attendait la Vierge qui devait enfanter (Virgini Parituræ) ; on était donc préparé à la recevoir, mais on n’attendait pas un homme, d’autant plus qu’on voyait déjà, dans ce culte renversé des Catholiques, qui adoraient l’homme et n’adoraient pas la Femme, la cause des mauvaises mœurs qui régnaient partout et allaient prospérer.
    C’est ce renversement des facultés psychiques des sexes qu’on appelait le Satanisme.
    Donnant à l’homme la Divinité de la Femme, il y avait une apparence de logique à lui donner aussi le culte rendu à la Déesse, mais cette substitution fut grotesque et fit naître, pendant tout le Moyen Age, la querelle résumée dans l’histoire du Satanisme.
    L’Église, qui n’a jamais été qu’une société politique, n’a pas su appliquer aux besoins moraux de l’humanité les vérités profondes des lois de la Nature. Ses prêtres sont impuissants à comprendre l’antique science et le secret des Mystères.



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    Étirév 28 juin 2019 10:49

    Tentons un éclairage rapide sur les phénomènes atmosphériques dans ce dédale d’explications confuses, contradictoires, de préjugés et d’affirmations de faits non démontrés, et tout cela amplifié par une Peur instituée par des mégalomanes en fin de cycle, en guise d’ultime moyen de gouvernance des ilotes modernes dont ils rêvent.

    Nature et phénomènes atmosphériques et météorologiques.
    On observe dans la nature deux espèces de mouvements : des mouvements «  spontanés » et des mouvements « transmis ».
    Cette seconde cause de mouvement engendre des déplacements qui déterminent la plupart des phénomènes météorologiques en dérangeant la stabilité de l’enveloppe gazeuse de la terre.
    Nous voyons que c’est cette cause qui détermine la chute des corps à la surface terrestre. Mais cette réaction constante de l’azote vers la terre, qui lui a pris sa place dans l’espace, n’est pas la seule réaction qu’il exerce. Il tend aussi à se dilater dans une autre direction, c’est-à-dire vers les régions célestes de l’infini.
    De ce côté il est contenu par l’action dynamique des radiations qui le frappent incessamment.
    Mais les radiations ne sont ni immuables ni éternelles, elles sont, au contraire, dans un état constant de variabilité. Or, chacun des changements qui surviennent dans leur mode d’action se traduit, dans les profondeurs de notre atmosphère, par un changement d’état de la réaction de l’azote. Si la pression des radiations devient moins forte, l’azote se dilate ; tous les corps qu’il comprimait se dilatent aussi : c’est la chaleur. Si la pression devient plus forte l’azote augmente sa réaction vers la terre, il comprime plus fortement les corps qui en occupe la surface : c’est le froid.
    Si la pression en plus ou en moins est accidentelle, si elle n’intéresse qu’un seul point de l’atmosphère, il en résulte un changement de densité qui, en se propageant aux couches les plus voisines y détermine « un courant ». C’est le vent.
    Si un seul faisceau de radiation vient à manquer subitement, c’est un vide subit qui est offert au besoin d’expansion de l’azote et dans lequel il se précipite en tournoyant : c’est une trombe, une tornade, un cyclone. Le mouvement commencé dans les régions élevées de l’atmosphère se propage de haut en bas. Lorsqu’il atteint la surface terrestre, le bouleversement des éléments atmosphériques, qui en résulte, détermine toutes sortes de ravages.
    Ainsi donc tout ce qui se passe sur la terre à une cause cosmique ; tout dépend de l’action des astres. C’est dans les profondeurs de l’océan céleste qu’il faut aller chercher la cause de la plus légère brise qui souffle autour de nous. La terre y est étrangère.



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    Étirév 26 juin 2019 09:41

    LA FIN D’UN MONDE… toute une histoire.

    Au commencement de notre ère, la philosophie de l’homme qui avait étouffé la science de la Femme avait fait naître un tel malaise dans les esprits que partout on attendait un retour à la raison primitive.

    La résurrection de la Déesse, qu’on espérait, devait faire cesser la domination de l’homme perverti. C’est en ce sens qu’on annonçait « la fin du monde » ; on entendait par là un changement de régime social.

    Rappelons que le terme « Déesse » désigne le nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes à la Nature du sexe féminin ; rien de surnaturel.

    Cette attente était devenue générale, quoique les hommes ne la comprissent pas dans le même sens que les femmes, qui les premières en avaient parlé. Les hommes répétaient les mots, les phrases, qui étaient courants dans les conversations, et prenaient pour eux ce qui avait été dit pour l’autre sexe, d’autant plus que la corruption, qui grandissait avec le despotisme, faisait perdre à la femme son autorité morale.

    Tous les auteurs du temps étaient hantés de la même idée.

    Lucrèce annonce la fin du monde comme prochaine.

    Sénèque en dit autant, et il annonce que cette humanité condamnée va faire place à une autre plus innocente et plus heureuse, du moins pour un temps.

    Virgile annonçait une ère de paix et de félicité à laquelle devait présider un « fils des Dieux », c’est-à-dire un régénérateur béni par eux dès sa naissance, qui établirait la paix universelle et avec qui naîtrait et grandirait l’âge d’or.

    On retrouve dans Virgile les idées d’Isaïe. Dans une églogue, il est dit :

    « Une nouvelle série de siècles va commencer : voici venir une Vierge, une nouvelle création descend du ciel. »

    L’âge de fer est fini et nous allons revoir l’âge d’or.

    Qui sera ce sauveur ?

    Du temps des Eglogues, c’était « le premier enfant venu de noble race à qui il plaisait à un poète de prédire une belle destinée ». Puis, du temps des Géorgiques, ce fut Octave. « Ah ! Que ce noble jeune homme vienne enfin au secours du monde détruit ! Ne lui refusez pas cette gloire. »

    Le Sunnite croit que son Mahdi, prophète inspiré, doit vaincre l’Antéchrist, et fonder l’empire universel.

    Le Chiite continue à croire à l’incarnation future de l’Imam.

    Les femmes s’en mêlaient ; des inspirées vivaient dans une exaltation prophétique qui dura pendant toute la crise religieuse qui enfanta le Christianisme.

    Rome était pleine de gens qui prophétisaient. On attendait la fin de la terre, soit par le feu (fin physique), soit par un déluge suivi d’une régénération.

    Les métaphores par lesquelles on avait annoncé la fin du monde avaient été mal interprétées. Ainsi, quand les prophètes avaient dit que les fondements de la terre allaient s’ébranler, cela s’appliquait aux institutions sociales qui allaient être attaquées et détruites, et non au globe terrestre et à ses conditions physiques.

    Quand ils avaient dit que le soleil, la lune et les étoiles allaient s’obscurcir et s’éteindre, cela se rapportait aux lumières de l’intelligence comparées aux astres du ciel et qui (suivant l’expression antique) allaient être mises sous le boisseau par l’homme pervers.

    Et c’est bien ce qui se produisit (et qui se produit encore), puisque les conquérants qui arrivaient au pouvoir avaient toujours pour premier soin d’étouffer la pensée, souvent même de faire brûler les livres dès qu’ils prenaient possession du trône.

    Toutes les métaphores annonçaient le renversement du « monde intellectuel » et le règne de la brutalité.

    Cérinthe, Juif d’Antioche, avait inventé le millénarisme ; il annonçait la fin prochaine du monde et le retour du Christ sur la terre, pour y exercer sur les justes un règne temporel de mille ans, pendant lequel les saints jouiraient ici-bas de toutes les voluptés sensuelles. C’était la doctrine de Krishna mal interprétée, intervertie, donnant au sexe masculin les immunités du sexe féminin.

    Suite…



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    Étirév 13 juin 2019 10:07

    Les Touareg sont le résidu d’une race qui a conservé les lois de l’époque matriarcale. On les trouve dans les profondeurs du Sahara où ils forment une aristocratie qui a conservé ses caractères natifs et ses antiques institutions sociales. Ils sont de véritables archives vivantes, du plus grand intérêt pour nous, puisqu’ils sont une confirmation de l’histoire vraie que nous nous efforçons de restituer, un lambeau conservé de cette antiquité disparue, une preuve vivante et agissante de ce que fut le « Régime primitif ».

    M. Barth, qui a consacré cinq années à l’exploration du pays des Touareg, nous a révélé cette fière aristocratie du grand désert, qui a continué à vivre comme vivaient les primitifs il y a des milliers d’années et qui n’a pas laissé entamer ses antiques institutions par l’Islamisme qui l’a dominée sans la convertir.

    Il y a là une mine inépuisable pour la science de l’histoire.

    La race Touareg s’appelle elle-même imohar, imohagh, imochar, imageren, imaziren, suivant les tribus, ce qui veut dire en langue sémitique : les hommes de race pure.

    (…)

    Quand l’Egypte fut envahie par la domination masculine (ce qui qui lui valut le nom de Terre maudite : c’est de Afri (Afrique) qu’on fit affreux), les Touareg se réfugièrent dans les montagnes, et c’est là qu’ils ont continué à vivre et qu’on les a retrouvés, pendant que les Éthiopiens de race chamitique occupaient la partie centrale de l’Afrique. C’est cette race chamitique qui engendra les Hottentots, les Cafres, les nègres.

    Au Nord, les peuples berbères sont les plus anciens dont l’histoire ait gardé le nom.

    Vers l’an 1200 avant notre ère, ils occupaient le pays compris entre la Méditerranée, l’Egypte, l’Ethiopie et l’Océan Atlantique, c’est-à-dire la Numidie (Algérie actuelle moins le désert) :

    La Mauritanie (le Maroc) ;

    La Gétulie (Sahara ou désert septentrional).

    L’Atlas qui traverse le pays était appelé les colonnes du ciel. (Plus tard, on dira colonnes d’Hercule). « L’histoire des Berbères remonte dans la nuit des temps, dit le colonel Bidault (dans Monde actuel et Monde ancien, p. 350). Les auteurs grecs et latins ont connu les Berbères dans la contrée des Somalis et sur les bords de la mer Rouge.

    « Les écrivains arabes relèvent l’existence de ce peuple, bien avant l’invasion de l’Islamisme sur les bords du Nil, sur la lisière nord du grand désert et le long de la côte méditerranéenne, depuis le Fezzan jusqu’à l’Atlantique.

    « Aujourd’hui nous les retrouvons formant trois groupes bien distincts :

    « En Algérie, les Kabyles ;

    « Au Maroc, les Chillouh ;

    « Au désert, les Touareg, dont la langue a chez tous le même fond, avec des variantes suivant les régions où elle est parlée, ce qui fait que les Kabyles ne comprennent pas les Marocains et que les Touareg ont un dialecte spécial connu sous le nom de Tamalek.

    Islamisme, Ismaéliens,Arabes et Touareg



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    Étirév 10 juin 2019 12:12

    « Les Rois de France - Clovis, premier roi des Francs »
    Oui, parlons-en, ce sera un enseignement.
    Clovis est le premier roi de France que l’Église Catholique revendique et dont elle parle longuement.
    Il monte sur le trône en 481.
    Ce roi s’appelait en réalité Lodoïx, nom devenu Ludovicus, puis Louis ; mais, devant ce nom, il mettait le titre Kaï, conquérant mâle, ennemi des femmes.
    Rappelons rapidement l’origine de Kaï :
    La Mère primitive a mis au monde des fils et des filles : Caïn, nom générique des enfants mâles ; Habel ou Hébel, nom générique des premières filles.
    Chez les Iraniens, le mot Kaï signifiait le grand, le fort. Le plus ancien chef des Perses est Kaïan (de kaïo, brûler, en grec).
    Kaian, c’est le Kaïn de la Bible : Kaï uni à Æsar fait César, uni à Æser fait Kaiser. De Kaï Lovis (Louis), on a fait Clovis. Cyrus s’appelait en réalité Kaï-Kosrou. De Kahi-Kahia on fait cahin-caha pour indiquer ce qui va mal.
    Le texte samaritain lui donne la signification du mot régir, déployer la puissance d’un roi ; et, dans une multitude de langues, l’idée de royauté (de l’homme) est venue de la racine Kàn, Kîn ou Kain (King et Khan).
    L’idée de pouvoir sacerdotal donné à l’homme en vient aussi, puisque, chez les Juifs, le prêtre va s’appeler Cahen ou Cohen.
    Chez tous les peuples, Kaïn représente le génie du Mal. C’est le futur Satan, l’éternel ennemi de la Femme et son puissant adversaire.
    Donc, Kaï-Lodoïx, devenu pour les modernes Clovis, était un roi qui affirmait par son titre ses convictions masculinistes et sa haine de la féminité et du régime qui avait consacré son autorité.
    Voyons ce que valait cet homme.
    Voici ce que dit saint Grégoire de Tours, historien du 6ème siècle, de ce Clovis que l’Église de France invoque :
    « Il envoya secrètement dire au fils du roi de Cologne, Sigebert le Boiteux : « Ton père vieillit et boite de son pied malade. S’il mourait, je te rendrais son royaume avec mon amitié.  ».
    Chlodéric envoya des assassins contre son père et le fit tuer, espérant obtenir son royaume... Et Clovis lui fit dire : « Je rends grâce à ta bonne volonté, et je te prie de montrer tes trésors à mes envoyés, après quoi tu les posséderas tous. ».
    Chlodéric leur dit : « C’est dans ce coffre que mon père amassait des pièces d’or. »
    Ils lui dirent : « Plonge ta main jusqu’au fond, pour trouver tout. » Lui l’ayant fait et s’étant tout à fait baissé, un des envoyés leva sa hache et lui brisa le crâne. Clovis, ayant appris la mort de Sigebert et de son fils, vint en cette ville, convoqua le peuple et dit : « Je ne suis nullement complice de ces choses, car je ne puis répandre le sang de mes parents, cela est défendu ; mais, puisque tout cela est arrivé, je vous donnerai un conseil : venez à moi et mettez-vous sous ma protection.
    Le peuple applaudit avec grand bruit de voix et de boucliers, l’éleva sur le pavois et le prit pour roi.
     »
    Cela faisait deux têtes de moins et un royaume de plus pour Clovis.
    «  Il marcha ensuite contre Chararic, le fit prisonnier avec son fils et [...] »
    Le bon évêque de Tours trouve sans doute que ces horreurs n’étaient que de saintes ruses, puisque c’est un Catholique qui les pratiquait pour la plus grande gloire de l’Église, car il conclut en disant : « Tout lui réussissait, car il marchait le cœur droit devant Dieu.
     »
    C’est à la bataille de Tolbiac, livrée près de Cologne en 496, que Clovis promit à Dieu de se faire chrétien, s’il était victorieux.
    Voilà un marché peu glorieux pour Dieu et un motif de conversion peu recommandable pour une religion. Cela peint bien ce qu’était l’esprit néo-chrétien.
    Clovis fut baptisé avec 3.000 soldats, subitement convertis, dans la basilique de Reims en 496, le jour de Noël.
    On sait comment ce saint roi s’y prenait pour convaincre ses hommes de l’excellence de la doctrine des néo-chrétiens.
    L’histoire du vase de Soissons, cette lâcheté criminelle, nous le montre : croire ou mourir.
    Et ce sont ces abominations que l’on enseigne à nos enfants.
    C’est par des forbans comme Clovis que la royauté et le Catholicisme furent introduits et soutenus dans la Gaule.
    Ce chef de pirates germains, dont saint Rémi fit un Chrétien et dont l’Église romaine se servit pour combattre les gouvernements des Wisigoths et des Burgondes, qui étaient ariens et féministes, fut appelé par les évêques du 5ème siècle, dans le seul intérêt de leur autorité pontificale, à ravager la France et à s’enrichir des dépouilles des Gaulois.
    Et cet assassin de toute sa famille fut traité par l’Eglise presque comme un saint. Il fut le Constantin du Nord.
    Les historiens officiels, comme Henri Martin, disent de Clovis qu’il était « actif, rusé, ambitieux, doué de qualités supérieures, pieux, vaillant, glorieux, mais cruel et perfide ».
    Quand on est criminel, cruel et perfide, comment peut-on être doué de qualités supérieures ?
    C’est à Clovis que l’on fait remonter la promulgation de la loi salique, à tort, car cette promulgation n’eut jamais lieu.
    C’est lui qui commença à prendre le nom de Franc et à appeler la Gaule France. Par franc, il entendait affranchi des principes, des lois, de la morale du régime antérieur à lui. C’est de son temps qu’on remplaça l’ancienne justice par les épreuves judiciaires par l’eau bouillante et le fer rougi.
    La conversion de Clovis...

    «  Il y a deux histoires, a dit Honoré de Balzac : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. »



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    Étirév 31 mai 2019 17:52

    A côté de l’interprétation géologique et paléontologique des âges de la terre, une interprétation morale a été donnée des quatre âges védiques.
    Krita-Youga, « Age de l’action accomplie », c’est-à-dire la période où tout ce qui doit être pratiqué l’était pleinement.
    Ceci est le grand mystère de la vie sexuelle de Vishnou, caché dans les âges suivants.
    L’âge où la justice, comme dit Manou, « se maintenait ferme sur ses quatre pieds ». Il n’y avait alors ni Dieux ni démons. Le Véda est unique, c’est-à-dire non encore distingué en Rig, Sâma et Yadjour. Vishnou, l’âme de tous les êtres, était blanc.
    « L’âge Krita était celui où régnait la vertu éternelle. Il n’y eut, pendant toute la durée de ce Youga, ni maladies, ni perte de sens (folie) ; il n’y avait alors ni malédiction, ni pleurs, ni orgueil, ni aversion, ni guerre, combien moins la paresse, ni haine, ni improbité, ni crainte, ni même souci, ni jalousie, ni envie... » (Traduction de M. Foucher).
    Trêta-Youga, « Age des trois feux sacrés ». C’est la période où commencent les sacrifices. La justice perd un pied. Les hommes offrent leur culte à des formes visibles (les femmes Déesses) ; Vishnou devient rouge, éveil de l’amour.
    Dwâpara-Youga, âge qui suit les deux précédents. La justice perd un second pied, c’est-à-dire ne subsiste plus qu’à moitié. Le Véda devient quadruple et les cérémonies du culte se divisent. Vishnou passe au brun (moralement, c’est-à-dire devient impure dans l’esprit des hommes).
    Kali-Youga, « Age de discorde », c’est la période actuelle, où il ne reste plus qu’un pied à la justice. Les prescriptions des Védas ne sont plus observées, les bonnes œuvres et les sacrifices sont négligés, et Vishnou est devenu noir (coupable et condamné, c’est-à-dire calomnié).
    Le devoir, la cérémonie, le sacrifice et la conduite suivant les Védas s’éteignent, on voit circuler dans le monde les calamités des temps, les maladies, la paresse, les péchés, la colère et sa suite, les soucis, la crainte et la famine. Ces temps arrivés, la vertu périt de nouveau. La vertu n’étant plus, le monde périt à son tour ; avec le monde expiré meurent encore les « Puissances divines » qui donnent le mouvement au monde. Tel est cet âge Kali, qui a commencé il y a longtemps.
    Ces quatre époques forment un grand âge. Mille de ces réunions font un jour de Brahma, et quatorze Manous régnent dans cet intervalle (4).
    A la fin du règne de Brahma arrive une dissolution de l’univers, lorsque les trois mondes (les trois parties du Monde, l’Asie, l’Afrique, l’Europe), la terre et les régions de l’espace sont consumés par le feu.
    Nous expliquons à l’article Cosmogonie cette fin bien réelle des planètes.
    Lorsque les trois mondes ne sont plus qu’un immense océan, Brahma, qui est un avec Nârâyana, rassasié de la destruction de l’univers, dort sur son lit de serpents.
    Le « Jour de Brahma » (qui est l’existence d’un soleil) est encore désigné par le terme de Kalpa, qu’il faut se garder de confondre avec celui de Youga.
    Le Mahâ-Youga, ou période de quatre Yougas, est la millième partie d’un Kalpa.
    Le Kalpa, ou « Jour de Brahma », mesure une seule période de l’existence de l’univers. Dans la conception des Hindous, une telle période est suivie d’une autre égale en longueur, appelée « Nuit de Brahma », où l’univers reste dans l’état de dissolution (c’est la période cométaire, l’extinction lente d’un soleil), Brahma restant plongé dans le sommeil. A son réveil, un nouveau Kalpa commence pour faire place à une nouvelle nuit, et ainsi de suite.
    Un jour de Brahma est rempli par les règnes successifs de quatorze Manous. Chacun de ces règnes forme une période dite Manvantara. Les quatorze Manvantaras coïncident avec mille Mahâ-Yougas ; chaque Manvantara comprend, à peu près, soixante-et-onze périodes de quatre Yougas.
    Dans le Kalpa présent, six Manvantaras sont déjà écoulés. On trouve dans les lois de Manou le nom des six personnages qui, durant ce temps, ont « dirigé le monde ».
    Le Manou actuel est le Rishi Satyavrata, surnommé Vaivaswata, « fils du Soleil » (de Vivaswat, le Soleil).
    La fin du monde actuel est ainsi annoncée dans les Védas :
    A la fin du Kali-Youga, la Divinité descendra vengeresse et consommatrice ; le cheval blanc de la mort et de l’initiation complète, appuyant son quatrième pied sur la terre, donnera le signal de la fin du monde. En dernier lieu, Vishnou descend elle-même sur la terre pour y venir chercher les âmes pures, juger l’univers et abattre le vieil arbre dépouillé de son fruit.....
    Vishnou reste paisible, plongée dans un sommeil divin, jusqu’au moment où, se réveillant, elle reforme un monde nouveau où elle régnera au milieu des élus.
    La dégénérescence de l’humanité est constatée par les Védas dans les versets suivants :
    « Le premier âge se distingue par le culte général de l’Etre suprême (la Théogonie), le second par l’accomplissement des sacrifices, le troisième par l’acquisition de la richesse, le quatrième par l’égoïsme et la dissipation ».
    C’est bien là la progression décroissante des facultés morales et mentales des hommes qui dirigent le monde. D’abord l’idée pure, la science ; ensuite l’idée altérée, cachée ou symbolisée ; en troisième lieu l’intérêt, l’égoïsme, les jouissances matérielles en dehors de toute idée élevée.
    Ce quatrième degré est celui qui règne actuellement parmi les hommes qui ne sont pas encore régénérés par la Nouvelle Science. Cette diminution de l’intelligence est en relation avec la diminution de la durée de la vie. Cette dégénérescence ne s’est pas effectuée rapidement dans l’individu, mais lentement dans la race.
    Suite...



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    Étirév 27 avril 2019 14:01

    Précisions à l’attention de l’auteur de l’article :
    Pythagore comme Hippocrate, et bien d’autres encore, sont des personnages fictifs inventés par des usurpateurs ignorants et/ou dégénérés lorsqu’ils ont réécrit l’histoire.
    Aussi, les fables inventées sur la prétendue vie d’un homme appelé Pythagore n’ont aucune réalité.
    Le mot Pythagore ne désignait pas un homme, mais une science. Pythagore est un nom composé ; sa terminaison gore est un dérivé du gourou (curé en sanscrit) ou guru des Hindous, et il signifie « celui qui enseigne », le Maître. En décomposant le nom, nous avons Pytha-gore. Or ce mot Pytha, c’est la Pythie qui enseigne.
    C’est au milieu des luttes religieuses, que le 6ème siècle (avant JC) vit se produire une réaction contre le nouvel Hellénisme, c’est-à-dire contre le désordre moral des nouveaux cultes liés aux religions phalliques, et qui se traduisit par une renaissance pythagoricienne. Ce mouvement fut provoqué par les femmes de toutes les nations, mais c’est de la Celtide, que vient l’initiative de la fondation, en Grèce, d’une Ecole donnant l’enseignement des sciences comme il était donné dans les Collèges des Druidesses.
    Le Pythagorisme était une sorte de congrégation sacrée, assemblée secrète de gens sages et religieux qui se répandit en Europe, en Asie et même en Afrique, et qui lutta contre l’ignorance et l’impiété.
    Cette société secrète tendait à devenir universelle, elle rendit à l’humanité des services immenses.
    Rappelons que, dans le Dictionnaire de Owen Pughes, le mot Pythagore, qui est d’origine galloise, est ainsi expliqué :
    - Pythagoras : Explication de l’Univers, Cosmogonie.
    - Pythagori : expliquer le système de l’Univers (mot composé de Pyth, période de temps ; agori, découvrir)
    - Python : système de l’Univers.
    - Pythones : une cosmogoniste, une pythonisse.
    - Pythoni : traiter de cosmogonie.
    - Pythonydd : celui qui systématise le monde.
    La Grèce antique



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    Étirév 6 avril 2019 14:42

    Nietzsche en réalité
    Nietzsche naquit à Lützen en 1844, d’une ancienne famille de noblesse polonaise. Il étudia à Bonn, puis à Leipzig, et devint professeur de philologie à l’Université de Bale.
    En 1878 sa santé le contraignit à abandonner sa chaire, alors il se mit à écrire ; cela dura jusqu’en 1889. Il ne dormait plus (ce qui indique l’action perturbatrice interne du ferment moteur, le poison organique.)
    A Turin, en janvier 1889, il subit une terrible crise de folie. Retiré dans son village et soigné par sa mère, il se plaignait en répétant sur un ton monotone : Mutter, ich bin dumm, (Mère, je suis bête). On dirait qu’il avait conscience de sa bestiale dégénérescence.
    Il a le front large et fuyant (signe de régression) les sourcils fortement barrés (signe de prédominance du grand sympathique), l’œil impérieux (signe de domination brutale qui accompagne toujours les sourcils épais) : la moustache énorme (ce qui indique la sexualité extrême) son regard a la fixité visionnaire des fous.
    En somme c’était une grande intelligence, qui fut grandement pervertie.
    Les hommes comme Nietzsche ne laissent, dans le monde, qu’une impression : « C’est un misogyne !... » Leur science est néant, leur œuvre on l’oublie, leur haine seule reste.
    La science de Nietzsche n’est, du reste, pas à lui ; sa haine seule lui appartient. Il est philologue, il étudie les textes antiques et nous les traduit. C’est un plagiaire des idées lointaines, celles que personne ne réclame, c’est pour cela qu’il est quelquefois étonnant, il nous rend des idées féminines qu’il attribue à l’homme supérieur, le suprahumain.
    Il nous rend la femme antique et l’appelle : le Maître, pendant qu’il avilit la femme moderne et la veut esclave. Donc, sa pensée n’y est pas, il prend des mots dans l’œuvre antique qu’il ne sait pas débrouiller du malentendu sexuel. C’est la bête qui s’affuble de la robe blanche de la Prêtresse.
    Les idées de Nietzsche sur les femmes :
    Ce qui est bien à lui c’est sa jalousie de sexe, sa haine de la femme, voici ce qu’il en dit :
    « Se méprendre sur ce problème fondamental de l’homme et de la femme ; nier leur antagonisme foncier et la nécessité de leur désaccord éternel, parler peut-être de droits égaux, d’éducation égale, de prétentions et de devoirs égaux, c’est le signe typique d’une platitude et d’une trivialité cérébrale sans remède. L’homme qui possède une vraie profondeur d’esprit, une réelle noblesse d’aspiration, ne peut considérer la femme qu’au point de vue « oriental », comme une possession, une propriété à clore et à enfermer, comme une chose prédestinée à servir. Ainsi fît, avec son instinct supérieur l’Asie, et ainsi firent, à sa suite, les Grecs, ses disciples, et ses héritiers. » (Mais il ne nous dit pas que c’est alors que l’Asie et les Grecs tombèrent dans la décadence et l’oubli.)
    « Toute femme qui s’annonce comme voulant étudier doit être affligée de quelque déformation corporelle. »
    (On a répondu à cela qu’il y a aux Etats-Unis 179 collèges qui confèrent des grades, qui délivrent des diplômes, lesquels comptent 25.000 étudiantes et 2. 300 professeurs parmi lesquels se trouvent seulement 577 hommes. Et toute cette population féminine ne comprend pas une seule femme difforme. - Chiffres en 1897)
    « Ce qui, chez la femme, inspire le respect, est, assez souvent, la crainte, c’est son naturel plus près de la nature que celui de l’homme, sa souplesse vraiment toute féline, sa griffe déchirante, qui fait patte de velours, l’ingénuité de son égoïsme, son animalité intérieure qu’on ne saurait apprivoiser, tout ce qu’il y a d’insaisissable, de lointain, de volage dans ses passions....
    Ce qui, malgré toute la crainte qu’elle inspire, nous fait prendre en pitié cette chatte dangereuse et séduisante : « la femme » c’est que nous la voyons plus sujette à souffrir, plus vulnérable, plus exposée aux séductions de l’amour et à ses désenchantements que n’importe quelle créature. Crainte et pitié, voilà les sentiments que, jusqu’ici, l’homme apportait à la femme, prêt à jouir d’elle comme de la tragédie qui déchire, tout en enivrant. Et quoi donc, tout serait-il fini maintenant ? Et la femme s’efforcerait elle de rompre son propre charme ?
    « Que la femme soit en voie de rétrogradation, que, depuis la Révolution française, l’influence morale de l’européenne ait diminué, dans la proportion des droits qu’elle a acquis ; cela peut servir à prouver que le mouvement d’émancipation qui consiste principalement à lui reconnaître le « droit au travail » n’est pas si fort en sa faveur qu’on l’imagine. »
    Voici quelques-unes de ses maximes :
    « Tout dans la femme est une énigme, et tout dans la femme est une solution, celle-ci s’appelle enfantement. » (Oui, mais il y a plusieurs manières de l’entendre).
    « L’homme doit être élevé pour la guerre et la femme pour la consolation du guerrier : toute autre chose est folle. »
    « Qu’en ton amour soit ton honneur : D’autre honneur la femme n’en conçoit guère, mais que ce soit là ton honneur, d’aimer toujours plus que tu n’es aimée et de ne jamais rester la seconde en amour. »
    « Le bonheur de l’homme s’appelle : Je veux. Le bonheur de la femme s’appelle : « Il veut. »
    « Voici le monde accompli : Ainsi pense toute femme lorsque, de tout son cœur, elle obéit. »
    « Hymen ! C’est ainsi que j’appelle la volonté à deux de créer cet un, qui est plus que ses créateurs. »
    Ses idées sur les hommes :
    Nous allons voir, maintenant, ce qu’il pense des hommes.
    Là il est surprenant :
    « L’homme est quelque chose qui doit être vaincu. »
    « Ce qu’il y a de grand, dans l’homme, c’est qu’il est, non un but, mais une transition ; ce qu’on peut aimer en lui c’est qu’il est un passage, un coucher d’astre. »
    « Je vous enseigne le supra homme. L’homme est quelque chose qui doit être dépassé. Qu’avez-vous fait pour surpasser l’homme ? »
    « Tous les êtres, jusqu’à présent, ont créé plus haut qu’eux-mêmes, et vous voudriez être le reflux de ce grand flux et redescendre à l’animal, plutôt que de surpasser l’homme ? Qu’est le singe, pour l’homme ? Une risée ou une honte. Ainsi sera l’homme pour le supra homme, une risée ou une honte. »
    « Vous voudriez, si possible, et il n’y a pas de possible, supprimer la souffrance ; et nous ? Nous la voudrions précisément plus grande et pire qu’elle n’a jamais été ! La discipline de la souffrance, de la grande souffrance, ne savez- vous donc pas que c’est elle qui jusqu’ici, a créé toutes les prééminences de l’homme ! »
    (En effet, combien l’homme a dû souffrir moralement, pour vaincre la femme et supporter sa victoire, qui lui a valu la haine de celle dont il veut l’amour)
    « L’homme réunit, en lui, le créateur et la créature. Il y a, en l’homme, la matière, le fragment, le superflu, l’argile, la boue, la folie et le chaos ; mais il y a aussi, en lui, le créateur, le sculpteur, la dureté du marteau, la béatitude divine du septième jour. Comprenez-vous les contrastes ? Comprenez-vous que vous avez pitié de ce qui doit nécessairement être façonné, brisé, forgé, étiré, calciné, rougi au feu, affiné, de ce qui doit nécessairement souffrir et ne saurait échapper à la souffrance ? »
    (Or ce qui doit tant souffrir c’est l’âme de l’homme, et cela pour arriver à ce beau résultat : vaincre la femme, vaincre la Vérité et le Bien et arriver à faire triompher le Mal et, fier d’en être arrivé là)
    Après ce grand misogyne, voyons les philogynes.
    Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent



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    Étirév 26 mars 2019 13:54

    « L’Église a été victime d’une entreprise de calomnie à grande échelle  » nous affirme cette historienne.

    Précisons toute suite qu’ici, c’est l’hôpital qui se fiche de la charité.

    Nous sommes à l’aurore d’un monde nouveau, nous allons avoir à rectifier l’histoire mensongère qu’on nous a enseignée et à mettre en évidence le plus terrible des cataclysmes moraux que l’humanité ait subis, la plus grande des révolutions qui, par une antithèse qui est frappante, s’appelle « une religion », alors que son œuvre a été l’effondrement de « LA RELIGION ».

    L’Eglise a elle-même, bien souvent, écrit son histoire. Ses adversaires ont eux aussi relaté ses luttes, ses ambitions et ses crimes. Et cependant la vérité qu’il fallait dire n’avait pas encore été écrite. Il restait donc à faire une œuvre plus utile peut-être que toutes celles qui ont été livrées à l’impression, celle qui devait expliquer comment le mal profond dont souffre l’humanité est venu d’un régime dit religieux, mais en réalité formidablement athée.

    Terrible histoire que celle qui va nous montrer tout le passé glorieux de la Terre effacé, toute l’intellectualité torturée par un nouveau régime social, fait de bêtise, de cynisme et d’hypocrite justification.

    Origines et histoire du Christianisme



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    Étirév 16 mars 2019 20:49

    Deux mots sur Alexandre, le vrai, pas celui du cinéma, ni celui des cours d’histoire.

    Alexandre le Grand ?
    La conquête de la Perse par Alexandre ouvre une ère nouvelle pour la religion de L’Iran (de 333 à 330). Aux Achéménides succèdent des dynasties grecques sous lesquelles la religion de Zoroastre est éclipsée et une partie des Livres sacrés perdue.
    C’est Alexandre qui, dans une nuit de débauche, mit de sa propre main le feu au Palais de Persépolis, dans lequel se trouvait un exemplaire de l’Avesta « écrit en caractères d’or sur des peaux de bœufs ».
    Celui qui détruisait ainsi l’œuvre sacrée de la Femme antique, de la vraie Déesse, voulait lui-même les honneurs rendus aux êtres divins. Les Spartiates disaient de lui, avec dédain : « Puisqu’Alexandre veut être Dieu, qu’il soit Dieu ». Combien cela changeait les choses !...
    L’histoire de ce formidable dément a une haute portée, il faut la relater, ce sera un enseignement.
    Alexandre en réalité…



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    Étirév 16 mars 2019 12:06

    L’opinion et l’erreur ou La Vérité et la Justice ?
    C’est, de tout temps, l’esprit de la femme qui a guidé le monde. Quand la femme pense et agit, le monde marche ; quand elle tombe dans l’apathie intellectuelle, quand elle se laisse réduire en esclavage et abdique son pouvoir, le monde tombe dans l’obscurité.
    La femme est l’éducatrice de l’homme, et son premier devoir, pour remplir cette mission, c’est de diriger l’opinion, qui est la reine du monde, de manière à rétablir « le respect » qui disparaît de toutes les nations où la femme ne sait pas se mettre elle-même à sa vraie place.
    Mais aujourd’hui ce sont les hommes qui font l’opinion, et ils la font dans leur intérêt. Et comme ils dirigent le monde depuis longtemps, les idées fausses qu’ils ont introduites dans la vie sociale sont devenues pour eux, « les idées de sens commun », c’est-à-dire celles qui sont les plus communes parce qu’il y a beaucoup d’hommes qui voient faux. C’est pour cela qu’on a pu dire : « L’opinion, c’est l’erreur du plus grand nombre. ».
    Et comme tous ceux qui sont arrivés au même degré de perversion voient avec le même degré de fausseté, il en résulte que les idées fausses, appelées idées de « sens commun » sont défendues par un grand nombre de gens, et, par conséquent, propagées dans tout l’univers ; pendant que les idées justes, qui ne peuvent exister que dans le cerveau d’un petit nombre d’hommes, et dans celui des femmes supérieures, sont toujours vaincues, parce qu’elles sont défendues par une infime minorité d’hommes, et par des femmes que l’on n’écoute pas.
    « Les idées reçues ? Un joli monde, en vérité. Toutes, ou presque toutes, méritent d’être jetées à la porte, et le seraient, effectivement, si ceux qui les reçoivent valaient mieux quelles.  » (Edmond Thiaudière)



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    Étirév 8 mars 2019 13:16

    L’auteur titre : « Ce ne sont pas les idées qui façonnent l’histoire, mais le rapport social qui façonne les idées ».

    Et pourtant, c’est l’idée, c’est la pensée créatrice qui a fait naître des religions et des civilisations, c’est l’idée qui fait vivre les nations.

    Aussi, l’histoire que nous allons relater maintenant est l’événement le plus extraordinaire qui se soit produit pendant le cours de l’évolution humaine. Il c’est la conséquence inéluctable du rayonnement d’un cerveau, surgi dans un passé lointain, qui a grandi dans le temps et a eu un retentissement immense dans la vie des générations qui se sont succédé à la surface de notre planète. Les conséquences morales, sociales, religieuses qu’il a eues dans le passé, sont la cause de nos luttes actuelles. Et cela prouve l’inconcevable puissance que contient l’idée, quand un germe jeté dans le monde y est fécondé par la lutte des hommes.



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    Étirév 6 mars 2019 16:18

    Rappelons rapidement l’origine du « Baphomet ».

    Les Templiers avaient une Divinité féminine représentant l’ancienne Déesse porte lumière, la Vénus-Lucifer. Ils enseignaient que c’est Lucifer, « l’Esprit », qui est l’organisateur de l’Univers, le Grand Architecte qui met toutes choses à leur place et crée l’ordre.

    C’est le mauvais principe, son contraire, représenté par l’homme fourbe, qui crée le désordre en se déclarant Dieu et en se faisant adorer et obéir.

    Ils avaient pour emblème un aigle double, blanc et noir, représentant les deux Principes, bon et mauvais, qui règnent dans le monde.

    Vénus-Lucifer (la Femme) est l’Être par excellence, c’est Elle que l’homme doit adorer ; toute adoration du principe mâle conduit l’homme à la sodomie morale et physique, considérée comme le plus honteux des crimes.

    Les ennemis des Templiers ont ridiculisé la Femme-Esprit, qu’ils ont appelé le Baphomet, caricature qui la représentait sous la forme d’une femme à tête de bouc. Ils lui mettent un flambeau entre les cornes, puisqu’elle est porte-lumière, et sur la poitrine le caducée, les deux serpents enlacés qui représentent les deux pouvoirs qui ont écrasé la Femme, la couronne (le Roi) et la tiare (le Prêtre). Quelquefois, on lui met sur la poitrine une croix avec une rose au centre, l’emblème des Rose-Croix.

    Les Templiers