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Les commentaires de Étirév



  • 2 votes
    Étirév 30 août 2018 12:54

    Il n’y a pas qu’en France qu’il faut que un changement.

    Il faut que partout, de toute la Terre le monde change et qu’une évolution pacifique voit enfin le jour.

    Aussi, croire que telle ou telle réforme dans le gouvernement des nations, qu’elle soit économique ou sociale, peut changer la vie de l’homme serait une étrange illusion.

    En effet, l’immense crise des besoins humains a pour point de départ le besoin de vérité.

    Car c’est l’absence de Vérité, c’est le règne du mensonge, de l’envie, de la lâcheté, qui créent le malaise général dont souffrent les sociétés modernes.

    Par conséquent, avant de pouvoir dire : Voilà ce qu’il faut, il faut pouvoir dire : Voilà ce qui est.

    Barbusse a dit :

    « Nous avons besoin des Maîtres qui savent tout ce que nous ne savons pas.  »

    « Mon éducation m’a rempli, comme les autres, de siècle d’ombre, d’humiliation et de captivité. »

    « Nous avons tous eu une jeunesse qui a été un temps perdu pour notre progrès moral, le temps pendant lequel nous aurions pu tout et nous n’avons rien fait parce que nous ne savions pas.  »

    Livres de Femmes, Livres de Vérités



  • 1 vote
    Étirév 20 août 2018 11:05

    Origine de la Nation
    Le domaine de la Mère, qui est le lieu où les enfants avaient passé les jours heureux de leur enfance, s’appelait la Matrie.
    C’est pour la défendre que les hommes s’armaient ; mais ils ne marchaient que sous les ordres de la Déesse-Mère.
    Ce premier régime, qui attache l’homme à l’autorité morale de la Femme, fut l’origine de la féodalité (du mot latin foedus, qui veut dire alliance). Ce régime, dans sa première forme, fut celui que des modernes ont appelé matriarcat ; il était basé sur le droit maternel (Jus naturale), qui est le droit réel, celui qui soutient la vraie morale et crée la Justice. On l’appela le droit civil (d’où civilité, politesse, attention, respect).
    Mais la loi de la Femme fut renversée par la loi romaine, le vrai droit (divin) par le droit romain, qui créa le régime de la brutalité masculine et méprisa l’autorité morale dans la Déesse.
    Rome mit la Patrie à la place de la Matrie, mais on a toujours continué à dire la Mère-Patrie. La nation gauloise conquise s’accoutuma au gouvernement barbare des empereurs romains, qui la soumirent à des déprédations et à toutes les violences du régime du bon plaisir de l’homme ; mais elle est restée une Nation (lieu où l’on a reçu le jour) ; elle n’est pas une Patrie (lieu où le père est né). Les Gaulois portaient sur la poitrine un collier, qui était le signe de leur alliance avec la Déesse-Mère de leur fief, et la haine était si grande entre les partisans de la force et les défenseurs du droit, que les Romains leur arrachaient brutalement leur collier et leur faisaient honte de se soumettre à la domination des femmes.
    Après le départ des Romains, la Gaule fut envahie par des barbares, qui y apportèrent un nouveau ferment de révolte masculine.
    C’est ainsi que l’on vit apparaître les Francs, puis les Souabes, les Saxons, les Bavarois, les Slaves, et que disparurent les anciens noms du pays.
    Les Germains avaient gardé l’esprit des tribus matriarcales.
    Chez eux, la famille compte plus que l’individu ; la tribu se range sous une autorité gynécocratique souveraine, qui la guide et la protège, et à qui elle remet le soin de sa destinée ; ils ont le respect des supérieurs (les grands), la soumission à leurs ordres et l’esprit de vasselage.
    C’est chez les Germains (La Germanie comprend les Flandres et la Hollande) que l’on vit paraître les Frères Hospitaliers de Marie, plus connus sous le nom de Chevaliers Teutoniques.
    C’est chez eux qu’apparaît la Chevalerie. Marc’h signifie cheval dans l’ancien celte. De ce mot on fera Marc (monnaie) ; mais on en fera aussi Marquis, l’homme de marque, celui qui marque bien.
    Le féal chevalier sera le vassal de la Dame-Fée. Il sera féal, ce qui indique la foi et l’hommage que le vassal doit à son suzerain.
    L’homme-lige, celui qui est lié par un lien moral, promet à sa Dame toute fidélité contre qui que ce soit sans restriction.
    La Chevalerie, la Table ronde et le Graal



  • 1 vote
    Étirév 16 août 2018 18:13

    [...]En Bretagne, où les Bardes gaulois se maintinrent plus longtemps que partout ailleurs, les cantiques à Marie furent substitués, presque sans transition, aux chants terribles et mystérieux des Druides. Des ballades dialoguées, des poèmes populaires, sur des thèmes religieux, furent le fond de la musique nationale de ce peuple ; chaque ballade bretonne renfermait une invocation à Marie (Myriam s’appelle la Marjolaine chez eux), une pensée chevaleresque ou une haute moralité. Car tout se tient, dans l’ancien système théogonique, pour moraliser le peuple et lui donner le goût d’un bonheur tranquille à sa portée, l’image de la Femme Divine qu’il allait vénérer dans sa pauvre église, le cantique qui faisait le charme de la veillée, et qui était un cours de morale.
    Tout lui rappelait ses devoirs envers la Femme.
    Tout, dans la vie, avait alors un but : celui de faire connaître les lois de la Nature afin de prendre cette connaissance comme base de la vie sociale.
    C’est ainsi que l’origine végétale fut enseignée longtemps et propagée par des chants joyeux qu’on appelait des Noëls, qui fêtaient la Nature et son grand mystère : la naissance du genre humain.
    Les Noëls, avec leur teinte arcadienne, c’était le chant des forêts, la poésie riante et champêtre qui respire l’ombre des bois, c’était le chant de la Nature même, le chant du peuple, qui en comprenait alors la signification. La nuit, aux flambeaux, on parcourait la campagne, blanche de neige, en redisant les vieux Noëls qui furent les chants favoris de toutes les provinces de France.
    Puis, quand les rigueurs du temps tinrent les gens enfermés au logis, on continua à chanter autour de l’arbre de Noël, mettant ainsi un peu de la forêt chez soi.[...]
    Livres de Femmes, Livres de Vérités



  • 1 vote
    Étirév 7 août 2018 17:21

    Parmi les mensonges historiques les plus connus, il en est un qui prétend nous expliquer la fondation de Marseille, basée sur une légende inventée pour affirmer le droit du Père, 400 ans avant le Droit romain qui a édifié le régime paternel. On raconte que 600 ans avant notre ère, un jeune capitaine grec venu de Phocée, ville ionienne de l’Asie Mineure, avait résolu de franchir le détroit d’Hercule, aujourd’hui détroit de Gibraltar. Après une longue suite de péripéties, une effroyable tempête éclata, qui brisa le navire contre les rochers de la côte. Euxène (c’était le nom du capitaine grec) et son équipage parvinrent, avec beaucoup de peine, à gagner le rivage ; ils abordèrent dans un golfe situé à l’est du Rhône ; le pays voisin était occupé par une tribu de la race des Galles, les Ségobuges. Ce pays leur parut si fertile qu’ils résolurent de s’y établir ; d’ailleurs, les habitants, comme tous les Gaulois, étaient très hospitaliers ; ils furent donc accueillis avec bienveillance par Nann, chef de la tribu, qui même les emmena chez lui à un grand festin qu’il donnait en l’honneur du mariage de sa fille Gyptis.
    Une coutume gauloise, ajoute-t-on, voulait que la jeune fille qui devait se marier ne parût qu’à la fin du repas. Tous les prétendants, qui étaient, pour la plupart, des chefs gaulois, se trouvaient réunis au festin, et ce n’est qu’à la fin que la jeune fille paraissait avec une coupe pleine à la main. Après avoir fait le tour de la table, au milieu d’un silence général, elle tendait la coupe au convive qui lui convenait le mieux et qui devenait son époux. Or Nann avait préparé la même cérémonie pour sa fille, et c’est à ce festin qu’il avait invité le jetine capitaine. Quand le repas fut terminé, Gyptis apparut, tenant la coupe traditionnelle à la main. Après avoir hésité plusieurs fois, elle la tendit à Euxène. La stupéfaction fut grande parmi les autres convives, mais Nann respecta le choix de sa fille et lui donna pour dot le golfe où Euxène avait abordé et quelques cantons environnants.
    Ravi de cette préférence, Euxène donna à sa femme le nom d’Aristoxène, qui signifie en grec bonne hôtesse.

    Devenu Gaulois par cette alliance, le jeune Grec oublia son pays et s’établit définitivement dans son nouveau territoire où il fonda la ville de Marseille. Cette légende nous apprend que c’est l’homme qui prend la nationalité de la femme par son union, c’est-à-dire tout le contraire de ce qui existe dans le régime paternel. Cette coupe que la jeune fille offre à celui qu’elle choisit, c’est la copie, ou plutôt la parodie, de ce qui se passait dans les Agapes fraternelles des anciens Mystères. Seulement, cela n’engageait pas l’avenir de la jeune fille, cela consacrait seulement son choix temporaire.


  • 1 vote
    Étirév 7 août 2018 09:23

    Deux méthodes seulement ont été considérées jusqu’ici comme pouvant être employées pour arriver à faire l’histoire de l’Évolution : l’Embryologie et la Paléontologie. Comme la Vérité est une, il faut forcément que les mêmes données historiques résultent de ces deux ordres de recherches, il faut que l’Évolution, dans ces trois divisions, aboutisse aux mêmes conclusions par la paléontologie et par l’embryologie.
    Si, cependant, nous nous trouvions en face de contradictions apparentes, quelle est, de ces deux sciences, celle à laquelle nous devrions accorder le plus de confiance ? C’est, sans aucun doute, l’Embryologie. Le développement de l’ovule est continu et sans lacunes, les données fournies par la paléontologie sont incomplètes. Il faut donc, en dernier lieu, recourir à la méthode infaillible.
    Il est conseillé à ceux qui liront cette nouvelle doctrine d’une grande hardiesse parce qu’elle est d’une grande simplicité, et, en général, à ceux qui se livrent à l’étude, si intéressante, de notre origine, de mettre en pratique, dans cette occasion, la méthode de Descartes, de faire table rase, dans leur entendement, de toutes théories existantes, de se mettre dans la situation d’esprit d’un homme qui n’aurait aucune notion des hypothèses émises sur ce sujet et d’examiner, avec cette liberté d’esprit, les diverses phases traversées par l’embryon pour devenir soit un homme soit un animal quelconque, c’est-à-dire de regarder la Nature telle qu’elle est.
    Nos véritables Origines, nos Racines, notre Arbre généalogique



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    Étirév 1er août 2018 09:33

    Quelques mots sur les femmes, les îles et les cités lacustres.
    Lors de la grande persécution des sectateurs de Ram, les villes sacrées ne semblaient plus un refuge suffisant pour assurer la sécurité des femmes, car nous les voyons quitter les continents et aller se réfugier dans des îles « Ile, lieu de refuge des femmes, lieux fortifiés par la nature que la Providence semblait offrir comme un asile aux femmes traquées ; […] N’êtes-vous pas étonné de voir que tout ce qu’il y a de plus intéressant dans l’antiquité se passe dans les îles ? »
    Les îles étaient tellement en vénération qu’on les appelait : Terres sacrées, pays de salut.
    Le mot As signifie un prince et même un Dieu dans la langue primitive des Celtes, d’où as-île lieu de sûreté divine (asile contre la terreur) C’est de ce mot très antique que dérive le nom donné à l’Asie.
    Et on appelle ex-il le bannissement des hommes injustes ou impies.
    Mais on alla plus loin. On construisit des villes au milieu des lacs.
    Le lac Mœris en Egypte serait un exemple de ces cités de refuge des féministes.
    Celtes et latins



  • 2 votes
    Étirév 28 juillet 2018 16:15

    Pour retrouver la France et sa Culture, il faut d’abord rétablir la Vérité historique.
    Ceci me permet de rebondir sur l’affiche qui se trouve sur la vidéo et qui dit : « sortons ce pays de ce cirque romain » : on ne croit pas si bien dire !
    Dans une lettre qu’André Malraux adressa à Henri Dontenville après la publication de son livre « La mythologie française », en 1948, il écrivait :
    « Est-il besoin de vous dire... que je suis sensible... aux services qu’elle pourrait rendre à une prise de conscience de la culture française ?Le peuple de ce pays-ci continuera t-il à s’ignorer ? »
    Rajoutons à cela ces paroles de Strabon à propos de la Gaule : « Personne ne pourrait douter, en contemplant cette œuvre de la Providence, qu’Elle n’ait disposé ainsi ce Pays avec intention et non au hasard  »
    Aussi, commençons par rappeler qu’il existe deux courants dans l’opinion des intellectuels : l’un qui prétend que la civilisation est venue des Latins ; l’autre qui affirme qu’elle est venue des Celtes.
    Les Latins appuient leur opinion sur le droit romain qui a instauré la puissance paternelle, et proclamé la déchéance de la Femme, et sur la littérature latine qui a sanctionné cet état de choses.
    Les Celtiques appuient la leur sur le droit naturel, le règne de la raison représenté dans sa plus haute manifestation par la Femme, la Déesse-Mère, qui régnait dans les Républiques Celtiques.
    Contrairement à ce que croient les Latins, la primitive civilisation prit naissance dans le pays qui fut le berceau des Celtes, et qui est compris entre la Manche et le Rhin. C’est là que s’est constitué le fond de la race celtique ; « Fixés sur leur base séculaire, dit M. Cailleux, ils occupent aujourd’hui les mêmes positions où l’histoire les a trouvés, la science ne peut sonder leur origine ni prévoir leur décadence.  »
    La race celtique a affirmé la supériorité de sa nature par son empire sur le monde entier où elle a porté la civilisation dont elle possède en elle les éléments, c’est-à-dire la supériorité de l’esprit, la bonté et l’audace. Il existe en elle un principe de vie, une action secrète et puissante qui l’anime en tous ses mouvements et lui donne un empire qui n’appartient qu’à elle.
    Ce sont ces caractères qui lui ont donné une si grande puissance de développement. Elle n’a pas reçu la civilisation comme les Grecs et les Romains, elle l’a créée.
    Suite : Celtes et latins



  • 2 votes
    Étirév 27 juillet 2018 07:38

    Notre Système s’effondre un peu plus chaque jour, et le régime politique dégénéré qu’il représente apparait sous ses aspects inepte, vulgaire et inique les plus évident aux yeux de tous ou presque tous. Et c’est ainsi parce que toutes ses règles, toutes ses lois, et d’une manière générale tous ses rouages fonctionne à l’envers, sont contre Nature : Le vol est dans les lois, dans les administrations, dans le commerce, dans les mœurs, le crime est de tous côtés autour de nous, l’injustice est partout, l’hypocrisie triomphe.
    Rappelons rapidement ce qu’est, en réalité, une démocratie, ce régime de gouvernance considéré par les plus nombreux comme un immense progrès humain.
    La démocratie est un régime politique qui avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents.
    Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique.

    La médiocrité est, de manière tout à fait évidente, devenue le réel étalon de référence de nos moeurs, de la politique et des gouvernances successives qui en sont les (in)dignes reprensentants et continuateurs.


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    Étirév 25 juillet 2018 14:25

    L’auteur demande : « Qu’est-ce vraiment qu’une étoile, et que sait-on de ce qui se déroule à l’intérieur ? »

    Par conséquent, voyons comment évoluent les astres pour comprendre comment naissent les soleils.

    La vie d’un corps céleste peut se diviser en trois âges.

    Pendant le premier il forme lentement son noyau inorganique aux dépens de la matière cosmique.

    Pendant le second ce noyau primitif se recouvre de couches nouvelles qui s’organisent : nous y voyons régner l’eau et la vie.

    Le troisième âge d’un astre est l’état d’incandescence.

    L’apparition de la matière organisée à la surface d’un monde est le prélude de l’incandescence, le premier mot de l’ignition.

    La matière organisée est le « combustible » qui s’enflammera un jour et brûlera aux dépens de l’oxygène qui enveloppe la planète.

    Tant que cet incendie n’a pas commencé, le corps céleste est un astre obscur. Le jour où il commence à brûler, il devient un soleil.

    C’est au moyen de la matière organisée enfouie dans les couches terrestres que nous alimentons nos foyers de combustion. Mais si ces immenses dépôts venaient un jour à s’enflammer spontanément, sans notre concours, l’incendie se propageant tout autour du globe, nous n’aurions aucun moyen de l’arrêter. Et, de ce moment, la terre passerait à l’état de soleil. Elle rayonnerait dans l’espace, en repoussant, au loin, tout ce qui se trouverait sur le chemin de ses radiations.

    Alors, les matériaux dont sont faits les corps vivants, remis en liberté dans la décomposition, s’en iraient, sous la forme atomique, c’est-à-dire radiante, porter la vie à d’autres astres plus jeunes que le nôtre. La terre féconderait la lune et, peut-être, d’autres corps célestes en voie de formation, tels que les astéroïdes.

    Il ne faut pas considérer cette fin d’un astre obscur comme l’anéantissement du monde organisé, mais plutôt, comme la renaissance d’une vie nouvelle, car, les astres ne meurent que pour revivre. Il ne faut donc pas se laisser surprendre par ce sentiment de tristesse et d’épouvante qui accompagne toujours l’idée du néant. Il faut, au contraire, voir dans cette fin, la cause de la fécondation d’une infinité d’autres mondes, dispersés dans l’espace, et vivifiés par les radiations bienfaisantes des éléments qui sont mis en liberté à la surface des astres qui s’enflamment.

    Quand et comment arrivera, pour la terre, ce passage de l’état obscur à l’état incandescent, ce cataclysme qui sera la fin de notre petit monde ? Nous ne pouvons le dire, mais chaque fois que nous entendons parler de l’incendie spontané des forêts par exemple, nous pensons que ce sont là des avant-coureurs de ce grand événement, et nous pensons aussi que l’imprudence des hommes peut aider la Nature à amener ce sinistre.

    On s’est habitué à considérer l’évolution des astres comme s’accomplissant en sens inverse, c’est-à-dire allant de l’incandescence au refroidissement, alors qu’elle va, au contraire, de l’obscurité à l’incandescence.

    Les savants qui ont eu l’idée de mettre l’état incandescent avant l’état obscur n’ont pas pensé que pour que l’incendie commence, il faut des combustibles et que tous les combustibles que nous connaissons, excepté le soufre, sont des substances organiques.

    Que faut-il pour qu’un astre obscur passe à l’état incandescent ? Que faut-il pour que notre terre devienne un soleil ? Une seule chose : un élément comburant qui enflamme la masse de matière combustible qui compose la plus grande partie des couches supérieures du globe. Or, cet élément comburant, nous l’avons autour de nous : c’est l’oxygène. Pour peu qu’il change d’état, de tension, de quantité, l’incandescence peut commencer.

    Ainsi, par exemple, dans l’oxygène raréfié, le phosphore devient subitement inflammable, et le phosphore abonde dans les corps organisés.

    Aussitôt qu’un de ces évènements astronomiques s’accomplit, aussitôt qu’une planète devient un soleil, ce changement d’état détermine différents phénomènes physiques, chimiques et mécaniques :

    1°) L’astre change de place dans l’espace

    2°) L’astre prend un rôle actif

    3°) Il commence son évolution décroissante.

    « Amour fait mouvoir le soleil et les autres astres  » 



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    Étirév 24 juillet 2018 11:34

    Le spiritualisme et la Science

    La doctrine philosophique qui a été le plus longtemps en faveur c’est le spiritualisme, sorte de compromis entre la tradition scientifique et la raison obscurcie.

    Par un côté, par la tradition scientifique, elle se rattache aux vérités premières, elle affirme un principe créateur, éternel, universel. Par l’autre, par la raison privée des lumières de la science, dont elle croit pouvoir se passer, elle s’éloigne de la conception vraie de ce principe et s’égare dans toutes sortes de divagations. Nous avons vu le peu de crédit qu’il faut accorder au rationalisme. Or, une doctrine qui ne s’appuie que sur la raison au lieu de s’appuyer sur la science doit forcément tomber dans l’erreur. C’est le cas du vieux spiritualisme. Non seulement il n’explique rien, mais il ne peut rien expliquer et ses raisonnements manquent toujours de base.

    En effet, les spiritualistes affirment l’existence d’un principe qu’ils sentent nécessaire, mais dont ils n’ont aucune idée nette, un principe qui est, pour eux, un mystère, le mystère des mystères.

    Il est certain qu’il ne faut pas essayer de démontrer ce qu’on ne comprend pas. Encore moins faut-il essayer de prouver ce qu’on ne peut pas démontrer.

    Tant que la question de l’existence de Dieu appartenait à la philosophie elle était, par cela même, placée en dehors du champ de l’observation et de la démonstration. En la mettant sur le terrain de la science on lui rend la possibilité d’être vérifiée et démontrée.

    Le Dieu des spiritualistes est donc loin d’être un Principe défini. C’est une conception qui prend la taille de l’esprit de celui qui l’affirme. Tantôt mesquine jusqu’au ridicule, tantôt sublime jusqu’à la folie, presque toujours vulgaire, souvent grotesque.

    Dans les traditions philosophiques les plus élevées on entend par Dieu « l’être » infini et absolu, « l’être » un et entier, tout «  l’être ». Cette façon d’envisager la question se rapproche de notre nouvelle doctrine de la divinité ; mais elle en diffère en ce qu’elle manque de précision et de clarté.

    « L’être en soi », tout l’être, c’est l’Oxygène, puisque l’être fini, l’être créé ne doit la vie qui l’anime qu’à la présence de ce principe qui est, bien réellement, « l’être en soi ».

    Beaucoup de spiritualistes ont affirmé qu’ils voient Dieu « Dans l’admirable spectacle que nous offre la Nature. »

    Ceux-là, encore, affirment la doctrine scientifique, car, qu’est-ce que l’harmonie de la Nature, sinon le rapport qui existe entre l’être créé et la force qui l’a créé, le lien qui unit la cause à l’effet, en un mot, toutes les choses qui résultent des lois naturelles ?

    Ce qui fait la beauté de la Nature c’est la vie sous toutes ses formes ; c’est tout ce qui affecte nos sens d’une façon quelconque, c’est la lumière qui nous éclaire et produit des ombres et des clartés d’un effet enchanteur, c’est le son, origine de toutes les mélodies, ce sont les saveurs, les odeurs qui nous impressionnent agréablement, c’est la pensée spéculative qui plane par-dessus tout cela. Or, toutes ces choses sont l’œuvre de l’Oxygène. C’est ce corps qui engendre la vie et l’entretien, c’est lui qui donne à la plante sa forme, sa couleur, son parfum, c’est lui qui est le principe de la lumière, de la chaleur, de l’électricité, du son, des odeurs.

    Si vous supprimez tout cela, que reste-t-il de «  l’admirable spectacle de la Nature », que reste-t-il à la surface terrestre ?

    Rien que des métaux inertes, sans eau, sans chaleur, sans lumière ; le chaos, en un mot, c’est-à-dire l’absence d’organisation, d’harmonie, de vie.

    Voltaire disait « Si Dieu n’existait pas il faudrait l’inventer.  », après lui M. Acollas a démontré que « si Dieu existait il faudrait le supprimer.  ».

    Et, cependant, tous les deux ont raison.

    Si Dieu auquel Voltaire fait allusion, le principe de vie, le principe organisateur de l’Univers, en un mot, l’Oxygène, n’existait pas pour donner à la Nature son harmonie actuelle il faudrait inventer l’Oxygène.

    Mais si le Dieu auquel M. Acollas fait allusion, le Dieu personnel, relégué hors du monde, sur le trône de sa déserte immensité, comme disait M. Cousin, si ce Dieu inutile, inconnu et incognoscible, comme le néant qu’il est, existait, il faudrait le supprimer, puisque son existence qui n’a aucun objet, ne sert que de ferment de discorde entre les hommes.

    C’est cette conception étroite de la divinité, c’est ce Dieu personnel, qui trône dans le ciel en dehors de la Nature et montre toutes les faiblesses de l’homme en même temps qu’il en a tous les attributs, qui est la véritable cause de l’athéisme qui a envahi l’esprit public dans les temps modernes.

    Suite…



  • 1 vote
    Étirév 19 juillet 2018 13:06

    Ce fascicule de moins de 100 pages est une Lumière qui éclaire bien des aspects sur la vie politique actuelle et les « professionnels » qui en vivent.

    Rappelons à l’occasion que toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents.

    L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux dans la bêtise ou dans la bassesse c’est la suppression de la hiérarchie des esprits !

    C’est aussi l’audace de l’accusation lancée contre la noblesse de caractère, contre le génie, contre le savoir, contre tout ce qui brille. C’est le courant d’eau qui éteint toutes les lumières, sous prétexte qu’elles éblouissent.

    Cordialement.



  • vote
    Étirév 12 juillet 2018 16:07

    L’ordre de la Table Ronde.

    En 516, on fonda un Ordre nouveau, celui de la Table Ronde. Voici ce qu’on raconte :

    Le roi Arthus avait installé une table ronde pour tous les chevaliers, pour éviter le haut bout et le bas bout. Tous les chevaliers étaient égaux, ils avaient des qualités reconnues et portaient des armures que l’imagination populaire appela enchantées, parce que leur position élevée leur donnait un prestige surhumain. C’est ainsi que l’on disait que leurs lames aiguës étaient protégées par des fées ; les fées sont quelquefois appelées des nains.

    Les chevaliers étaient toujours aimés par une Dame, dont l’amour était un talisman. Aussi la chronique disait-elle qu’ils revenaient toujours victorieux.

    Ces récits font le sujet des légendes bretonnes. On y trouve des épopées courtoises se déroulant dans une société civilisée.

    Les chevaliers sont mondains, galants, dévoués aux idées de la Dame. C’est ce qui s’est perpétué dans le genre troubadour.

    Ils portent les couleurs de leur Dame. La galanterie de cette époque semble quelquefois exagérée dans les actions héroïques.

    La devise d’Arthus est : « Je maintiendrai », d’où maintenant (celui qui maintient). Il maintient l’ancienne doctrine, la science antique, et nous allons voir jusqu’où va son audace.

    La Légende du saint graal

    Dans les anciens Mystères, on avait expliqué la loi des sexes, dont les Rose-Croix gardaient le secret.

    Mais ce n’était pas seulement une fleur qui représentait le sexe féminin ; c’est aussi un vase, une coupe, un calice, et c’est cette coupe qu’on appelait le Saint Graal.

    Il suffit d’annoncer qu’on possède quelque chose de précieux pour que tous essaient de s’en emparer. C’est ce qui nous explique qu’on essaie de prendre ce vase.

    On voit tout de suite que c’est de ce symbole sacré que l’Église va s’emparer pour en faire le calice.

    Puis, comme ce vase contenait le sang de la femme, il fallut aussi lui faire contenir le sang de l’homme, et c’est alors que des Pères, d’une imbécillité débordante, inventent la légende de Joseph d’Arimathie recueillant le sang de Jésus, coulant de la plaie qu’on lui fait au côté, pour qu’il ait aussi un organe sanglant qu’on puisse opposer à celui de la femme.

    Tout cela en attendant que l’hostie, qui est la contrepartie sexuelle de la sécrétion du vase, vienne s’y annexer.

    Abordons maintenant la question historique, car il y a toujours de l’histoire au fond des Mystères.

    Cordialement.



  • 1 vote
    Étirév 12 juillet 2018 11:17

    « … Sans vouloir excuser en aucune manière ses crimes, et en les condamnant totalement à nouveau, il faut réaliser que le féminisme en particulier, […], génère des conséquences dramatiques sur l’être humain, comme les esprits les moins obtus peuvent le constater depuis longtemps. »

    Monsieur Jean Robin ne connait rien au féminisme, rien à la psychologie masculine et féminine, et encore moins à la Nature humaine.

    Du reste, l’histoire de l’hypothèse de Jean Robin est l’histoire de toutes les hypothèses. Un jour, un homme observe, il s’arrête, il regarde, il s’étonne, il cherche, puis il se fait à lui-même une réponse quelconque : c’est une hypothèse.

    Elle pourrait être juste, mais elle est, presque toujours, fausse, parce que les lois de la Nature sont cachées, complexe, et que, pour les connaître, il faut de longues études ou une inspiration extraordinaire, éclose, soudain, dans une tête de génie.

    Tel n’est pas le cas de Monsieur Robin.

    Rappelons aux hommes de mauvaises foi, aux ignorants, à tous les misogynes, mais aussi aux autres qu’à l’époque reculée où l’homme n’avait encore pour mœurs que ses instincts, on avait remarqué combien sa nature le portait à l’opposition, à la contradiction, à la domination.
    C’est pour enrayer ses mauvais instincts que les Mères instituèrent une discipline élémentaire qui est toujours restée depuis dans la société, et qu’on désigne encore par les mots « éducation », « convenance », « savoir-vivre », «  manières comme il faut ».
    C’est cette retenue des mauvais instincts qui fut d’abord la Religion. La connaissance que l’on avait des lois qui régissent la nature humaine avait fait comprendre que l’homme doit être discipliné, « apprivoisé », pourrait-on dire, afin de pouvoir vivre dans la société des femmes, des enfants et même des autres hommes.

    Cordialement.



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    Étirév 10 juillet 2018 12:30

    Quelques mots sur l’histoire de la médecine.

    Un grand nombre de prétendues découvertes médicales modernes étaient connues de toute antiquité, telle la circulation du sang.

    L’hygiène et la médecine étaient enseignées et pratiquées dans les temples. Elles sont représentées par des Déesses telles que Angita qui était adorée par les Marses au bord du lac Fucin et qui opérait des guérisons par l’emploi des simples.

    La Déesse Hygie donne son nom à la science qu’elle crée : l’hygiène.

    Epioné est celle qui adoucit les maux. On la représente tenant un bâton autour duquel un serpent est enroulé (symbole de l’envahissement de l’homme dans les fonctions de la Femme). C’est de cet emblème qu’on fera le caducée.

    De savantes recherches bibliographiques nous ont appris que, plus de huit siècles avant notre ère, les Indiens provoquaient L’anesthésie, sans aucun danger, au moyen d’une préparation de chanvre, cannabis indica, et pratiquaient alors les opérations les plus graves : ouverture des parois abdominales, suture des intestins.

    Le Parthénon, magnifique temple élevé sur l’Acropole d’Athènes à la gloire de Minerve, n’est généralement regardé que comme un édifice religieux. Il avait cependant, à côté de l’enseignement qu’on y donnait, une destination plus pratique. C’est là qu’on venait consulter les Asclépiades et c’est là que se faisaient les accouchements. Et le nom même du Parthénon vient de Partus, enfanter.

    Dès que l’homme usurpa les fonctions médicales de la femme, il se créa, pour justifier cette usurpation, un passé médical, comme les prêtres s’étaient créé un passé religieux ; les médecins se sont inventé des ancêtres, tel Esculape, dont le nom est une parodie des Asclépiades, nom des femmes-médecins en Grèce ; puis Hippocrate, sur lequel on n’a jamais rien pu savoir.

    Au XIVème siècle, les maîtres et les élèves vivaient en camarades. Les étudiants étaient presque tous pauvres. Les professeurs devaient être fort malpropres, car, en 1350, les statuts les obligent à se vêtir convenablement d’une robe violette de bon drap, présentable et qui leur appartient.

    Il existait une façon de pratiquer la médecine qui n’était pas faite pour inspirer une grande confiance au public ; aussi, lorsque les rois ou les grands personnages s’adressaient aux médecins libres, ils faisaient contrôler l’avis des uns par les autres et, au lieu d’un médecin, en prenaient un nombre plus ou moins grand, pensant sans doute que l’ignorance multipliée devient la science.

    Philippe le Bel avait douze médecins, entre autres un certain Hermingard, qui possédait l’art de deviner les maladies à la simple vue et sans tâter le pouls.

    Guillaume de Nangis raconte ainsi la mort de ce roi si bien soigné : « Le roi mourut d’une longue maladie, dont la cause, inconnue aux médecins, fut pour eux et pour beaucoup d’autres le sujet d’une grande surprise et stupeur. »

    Dans un moment d’impatience, à la fin de 1393, on les chassa tous de Paris, mais ils revinrent.

    En 1397, deux moines augustins, qui se disaient magiciens, offrirent aussi de guérir le roi ; ils lui firent prendre des perles réduites en poudre, ce qui n’eut pas l’effet qu’ils en attendaient, mais un autre qu’ils n’attendaient pas : ils furent décapités en place de Grève. A cette époque, c’est ainsi que les rois payaient leurs médecins.

    Pendant que les hommes faisaient ainsi leur médecine, les femmes continuaient à soigner plus sérieusement les malades.

    Mais cette concurrence déplaisait aux hommes. En plus d’une ordonnance de 1352 qui interdisait aux femmes d’administrer aucune ancienne médecine, il existait déjà un édit du 11 novembre 1311 qui faisait défense aux femmes d’exercer la chirurgie à Paris sans avoir été examinées par un jury compétent.

    Les luttes de la Faculté contre la science libre n’étaient pas toujours suivies de succès  ; la population se mettait toujours du côté de ses anciens médecins ; on se méfiait des nouveaux docteurs de l’École.

    En 1348, il y eut « une grande mort », une peste noire importée d’Orient. Philippe VI demanda à la Faculté une consultation sur les moyens de combattre le fléau. La Faculté répondit que le fléau remontait à 1348, parce que cette année-là, le 20 mars, il y avait une conjonction des trois planètes supérieures dans le signe du Verseau. Et, au dire d’Aristote (un autre grand docteur), la conjonction de Saturne et de Jupiter suffit déjà pour produire la dépopulation des États.

    Pendant ce temps-là, les malades mouraient, et les femmes étaient exclues des Facultés où on discutait de tout cela sérieusement.

    Faits et temps oubliés



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    Étirév 7 juillet 2018 16:40
    L’histoire du peuple hébreu est à la fois dramatique et héroïque.
    Les tribulations traversées par ce peuple au XXème siècle étant surtout les plus connues, voyons maintenant celles qui concerne son lointain passé, celles relatives aux grands évènements relatés dans la Bible, cet ouvrage si mal traduit et si honteusement altéré, mais dont le contenu est réellement l’Histoire Sainte.
    Commençons une nouvelle exégèse de ce texte sacré. 


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    Étirév 7 juillet 2018 12:26

    Examinons le Taoïsme, ou seconde « religion » chinoise après le confucianisme.
    Rappelons d’abord que la doctrine du Taoïsme a pour auteur Lào-Tseu, qui était contemporain de Confucius, mais plus âgé de cinquante ans. Il était, comme lui, un « réformateur » de l’ancienne religion naturelle. On présente sa doctrine comme étant en contradiction avec celle de Confucius ; en effet, elle est plus rationnelle, plus près de l’« éternelle raison » que celle de Confucius, et par cela même plus idéale, moins positive, ou plutôt moins sceptique. L’objet de son culte est le Tao, mot qui a une signification très étendue ; il signifie raison primordiale, intelligence, esprit, puissance morale qui régit le monde, Etre suprême, ses partisans se disent Tao Ssé, sectateurs de la raison, et Tao Kia.
    Leur enseignement s’appelle Tao Tao, loi du Tao, doctrine de la raison : leur religion Tao Kiao, religion du Tao.
    Le livre sacré des Tao Ssè porte le titre de Tao-Te-King (le livre de la raison et de la vertu - 600 à 560 av notre ère). Suivant les anciens dictionnaires chinois, tao signifie un chemin, le moyen de communiquer d’un lieu à un autre ; ce chemin n’est-il pas le lien moral qui relie l’homme à la femme, et qui est bien, en effet, basé sur la raison ? De Tao on fait aussi : direction, marche des choses et condition de leur existence ; c’est bien de ce lien que tout cela dépend.
    Enfin, Tao signifie « la raison se manifestant », c’est-à-dire la parole.
    Le Tao-Te-King a pour auteur Lao-Tseu, qu’on appelle aussi Lao-Kiun. Son ouvrage n’a qu’une trentaine de pages. Il contient deux parties : Tao-King (livre du Tao) et Te-King (livre de la vertu). C’est de ces mots, qui sont les premiers de chacune des deux parties, qu’on a fait le titre général,Tao-Te-King.
    M. Abel de Rémusat a, le premier, essayé de traduire en français le Tao-Te-King, mais sa traduction est incomplète ; M. Stanislas Julien en a fait une meilleure.
    Deux traductions de ce livre ont été faites en Allemagne, l’une par M. Victor de Strauss, l’autre par M, Reinhold de Plænckner.
    Voici, d’après Stanislas Julien, la traduction du premier chapitre :
    « La voie (Tao) qui peut être exprimée par la parole n’est pas la voie éternelle ; le nom qui peut être nommé n’est pas le nom éternel.
    « L’Etre sans nom est l’origine du ciel et de la terre ; avec un nom, il est la Mère de toutes choses.
    « C’est pourquoi, lorsqu’on est constamment exempt de passions, on voit son essence spirituelle ; lorsqu’on a constamment des passions, on le voit sous une forme bornée.
    « Ces deux choses ont une même origine et reçoivent des noms différents. On les appelle toutes deux profondes. Elles sont profondes, doublement profondes. C’est la porte de toutes les choses spirituelles.  »
    Que de choses dans ces lignes !.... D’abord, dans le premier paragraphe, la distinction à faire entre le principe cosmique, l’Etre sans nom, et le principe moral, la Mère, l’Être suprême avec un nom.
    L’Etre sans nom crée le ciel et la terre, puisqu’il est la force cosmique (voyez l’article du blog intitulé COSMOGONIE dans lequel ce principe cosmique est défini ).
    L’Etre nommé, la Mère, crée toutes les choses d’ordre moral.
    Puis la nécessité pour l’homme d’être exempt de passions pour comprendre ces choses, également profondes l’une et l’autre, puisque l’une est toute la science physique, l’autre est toute la science morale.
    Un des principes fondamentaux attribués à Lao-Tseu est le non-agir.
    « Le saint homme fait son occupation du non-agir. » Ceci est très vrai, car c’est seulement dans le repos des muscles que la pensée s’exerce. L’homme qui agit beaucoup pense peu.
    Chap. III, il est dit : « Lorsque l’homme gouverne, il vide son coeur (il s’adonne à la débauche), il remplit son ventre (il s’adonne à l’intempérance), il affaiblit sa volonté (se livre à ses caprices), et il fortifie ses os (résultat physiologique de la débauche). »
    Quelle science profonde dans ces quelques mots !...
    « Il s’étudie constamment à rendre le peuple ignorant (jalousie : abêtir pour dominer), il fait en sorte que ceux qui ont dû savoir n’osent pas agir (persécution des intellectuels). »
    Voilà ce que fait l’homme quand il agit, c’est-à-dire quand il gouverne !
    « Il pratique le non-agir et alors il n’y a rien qui ne soit bien gouverné.  »
    C’est alors qu’il laisse les autres se développer intellectuellement et se manifester librement, et, quand je dis les autres, je dis surtout les femmes, qui, alors, font leur oeuvre d’ordre et de progrès.
    La doctrine de Lao-Tseu a été altérée à l’époque de l’empereur Wen-Tï des Han (179-155 avant notre ère).
    Depuis ce moment, l’esprit n’en a plus été compris ; on y a mêlé du surnaturel.
    Un savant lettré, Ma-Touan-Lin (1245-1325 de notre ère), dit de ces écrits : « On en a de plus en plus méconnu le véritable esprit, à mesure que l’on s’éloignait de l’époque de leur rédaction. Des thaumaturges et des charlatans ont emprunté le nom de Lao-Tseu pour se donner de l’importance, mais sans rien comprendre à ce qu’il avait dit.
    « Toute idée supérieure a disparu de ce culte livré à tous les préjugés, à toutes les idolâtries ; à peu d’exceptions près, on se borne aujourd’hui, dans les pagodes, à réciter des prières et à brûler de l’encens devant des statuettes plus ou moins hideuses ».
    C’est-à-dire que les sectateurs de cette doctrine en sont arrivés au même point dans l’évolution morale que les Occidentaux qui prient devant des statuettes et brûlent de l’encens sans savoir pourquoi.
    Cependant, les Tao Ssé comptent dans leurs rangs des hommes distingués, des philosophes, des médecins, des historiens, des savants, ce qui prouve que ces gens sentent qu’il y a quelque chose de profond caché dans cette doctrine incomprise et dégénérée ; ils préfèrent ce reste d’idéal au positivisme des sectateurs de Confucius.
    C’est que, tout au fond du Taoïsme, se trouve la pensée féminine, dans toute sa profondeur primitive, et dont les lueurs brillent encore, à travers les altérations que les hommes lui ont fait subir.

    Voyons quelques citations pour le démontrer…


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    Étirév 23 juin 2018 06:38

    Quelques mots sur les Mystères Égyptiens
    Mériamoun, nom que les historiens masculins ont donné à Ramsès, et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la soeur de Moïse.
    Rappelons que certains historiens donnent au Pharaon de l’Exode le nom de Meriem-Ptah ; or ce nom est celui de Myriam elle-même. Les hébraïsants disent souvent Meriem. Quant à la terminaison Ptah, c’est un mot égyptien qui signifie Soleil ; c’est, du reste, dans la ville du Soleil qu’on la fait naître, à Héliopolis (ville natale de Moïse, dit-on, donc ville natale de Myriam)
    On croit maintenant que c’est à la suite de son expédition sur le mont Sinaï que le temple de Karnac a été construit, et lui a été dédié. Les masculinistes en reportent la gloire à Ramsès. C’est elle que les Egyptiens ont surnommée Hathor (Ha-Thora, la loi).
    Les ruines, dites de Karnac, sont remarquables. Ce sont les débris d’un temple qui dépasse tout ce que notre imagination peut rêver de plus grandiose. Les piliers qui soutenaient la salle principale, au nombre de 134, égalent en grosseur les colonnes que nous élevons sur nos places publiques et ont 70 pieds de hauteur. Les piliers, comme les murs, sont couverts de dessins, d’hiéroglyphes, proportionnés à l’ampleur du monument ; et des statues s’y dressent semblables à des colosses.
    Cette salle de Karnac fut construite en partie sous le règne de Meriamoun dont elle raconte les exploits à côté de ceux des autres grandes Déesses ses aïeules.
    Puis, dans les listes des dynasties égyptiennes, nous lisons : Honfou (Cheops d’Hérodote), dynastie IV, construit la grande pyramide. Il fait exécuter des travaux au temple de Denderah consacré à la Déesse Hathor.
    Or le temple de Denderah a été construit sous les Ptolémées, beaucoup plus tard. Mais ceci est une lumière. N’y aurait-il pas un rapprochement à faire entre le règne glorieux de Séti, celui de Meriamoun et la construction des Pyramides ?
    Les habitants actuels de l’Egypte appellent en arabe les Pyramides Heram ; or nous savons que c’est le nom de Myriam qui, lu à l’envers, dans ses lettres hébraïques, a fait Hiram (Hiram, c’est Myriam dont le nom est lu à l’envers : Marya, le A est un H en hébreu. voir l’article sur l’Israélisme)
    C’est parce que les pyramides appelées Heram étaient consacrées à la Déesse, qu’on a appelé Harem par dérision les lieux où on enferma les femmes livrées aux plaisirs des hommes.
    Ce sont les Egyptiens qui semblent s’être révoltés les premiers contre l’Esprit féminin, ce qui explique pourquoi c’est chez eux qu’on institua d’abord les Mystères.
    Hérodote nous dit que ce fut en Egypte que furent établies ces fêtes appelées Pan-Egyries, avec la pompe des cérémonies et les processions.
    Les Grecs n’ont fait que les copier. Les grandes solennités de la Grèce, telles que les Pan-Athénées, les Thesmophories, les fêtes d’Eleusis, avaient été apportées d’Egypte.
    Ce sont les Prêtresses, antérieures aux Hermès, qui formaient la caste sacerdotale qui gouvernait l’Egypte (les Pharaons).
    Elles formaient des familles consacrées qui, à l’exclusion de toutes les autres, s’occupaient des fonctions du culte.
    Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costume de femme.
    Clément d’Alexandrie a décrit la hiérarchie sacerdotale des Egyptiens. Il y avait cinq grades suivant les degrés d’initiation aux livres du rituel : le chantre, le devin, le scribe, la Prêtresse en robe portant le sceptre et le vase sacré, le prophète ou le prédicateur président du Temple qui portait l’eau sainte et étudiait tous les livres hiératiques.
    Les Mystères égyptiens étaient de grandes solennités qui attiraient les multitudes.
    « Dans les Mystères d’Isis, l’Hiérophante tirait du sanctuaire des espèces de grimoires chargés de caractères hiéroglyphiques dont les lignes s’entrelaçaient et formaient des nœuds et des roues. C’était la langue sacrée dont on donnait l’explication » (Apulée, Métamorphoses, 1,11).
    Suivant Ebers : « La doctrine des mystères est expliquée dans les inscriptions de la salle d’entrée du tombeau des Rois à Thèbes. Elles contiennent la louange de Râ (Déesse de la Raison) dont on invoque tour à tour les 75 manifestations principales (imitée dans les litanies de la Vierge). Ces textes ont été commentés par M. Ernest Naville dans la litanie du Soleil. Le texte du Livre des Morts, l’hymne au Soleil conservé à Boulaq et interprété par Stern et Gréhant, les inscriptions des sarcophages et des murs du temple de Ptolémée, le traité de Plutarque sur Isis et Osiris, les Mystères des Egyptiens par Jamblique et le discours d’Hermès Trismégiste sur l’âme humaine renferment les principaux détails que nous avons sur l’enseignement secret des Egyptiens ».
    Mais Ebers se trompe quand il mentionne un discours d’Hermès parmi les enseignements secrets. Les Hermès (les prêtres) ont renversé la religion primitive, ils ont attribué à Osiris les Mystères d’Isis et tous leurs bienfaits. C’était donc contre eux qu’on les avait institués, non avec eux.
    L’enseignement secret était destiné à expliquer aux hommes les lois morales qui les lient aux Divinités et les lois qui régissent l’Univers.
    Leur but, suivant Plutarque, était de fortifier la piété et de donner à l’homme des consolations (non à la femme). Quelles étaient ces consolations ?
    L’espoir d’un avenir plus heureux, le moyen, après la mort de l’âme par le péché, de revenir à une félicité durable, en revenant au bien.
    (C’est de cette idée que les Prêtres ont fait la félicité éternelle dans un Paradis.)

    « Nous y avons reçu des leçons qui rendent la vie plus agréable », dit Cicéron.


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    Étirév 21 juin 2018 15:13

    Juste deux mots au sujet de la Chevalerie, si chère à M. Paul Le Cour.

    La Chevalerie, qui est la pratique de l’équité, la Justice Divine, équitable (d’où équestre), et qui est le culte primitif, a toujours représenté les chevaliers, initiés à la doctrine, munis d’un cordon qui est l’insigne de l’ordre. Ce cordon représente le lien moral qui attache l’homme à la Divinité, comme le cordon ombilical attache l’enfant à sa mère.

    Le mot Europe le désigne (Eu, lien ; rope, corde, cordon, lien, ligature). Cette corde a fait cordial, lien du cœur.

    C’est parce qu’une Déesse a créé la doctrine de Vérité, qui est la base même de toute religion, qu’on la désigne elle-même sous le nom d’Europe. On sait que c’est un des surnoms de la Déesse Diane. Ce mot, traduit dans toutes les langues, est devenu chez les Latins religare, c’est-à-dire religion ; primitivement, on disait red-ligio.

    Rappelons rapidement les bases de l’ancien régime : Le régime social actuel est un dérivé lointain et une altération monstrueuse de l’ancien régime gynécocratique, qui donnait à la Femme, la direction spirituelle et morale de la Société.

    Une Déesse-Mère régnait sur une petite tribu, qui, agrandie, devint une province, à laquelle souvent elle donnait son nom.

    La Déesse Arduina donna son nom aux Ardennes.

    C’est pour cela que les Nations (lieux où l’on est né) sont toujours représentées par une figure de femme.

    La Déesse-Mère était la Providence (de providere, celle qui pourvoit) de ceux qui étaient groupés autour d’elle. Elle les instruisait, elle les pacifiait ; car c’est elle qui rendait la Justice.

    Les hommes n’entreprenaient rien sans la consulter. Ils étaient ses fidèles et dévoués serviteurs. Ils étaient Féals, mot qui vient de Faée (fée) et a fait féodal (qui appartient à un fief).

    Le Fief (domaine noble) donnait à la Dame des droits féodaux auxquels les Seigneurs participaient, sous condition de foi et hommage.

    Les Seigneurs étaient rangés sous sa loi, qu’ils ne discutaient pas.

    Ils étaient des hommes-liges, ce qui voulait dire légaux. On les disait légals et féals, c’est-à-dire loyaux et fidèles.

    La vie morale était tout dans cette société antique. Le lien qui unissait les hommes à la femme était la base de la domination de soi-même qui élève l’homme.

    Cordialement.



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    Étirév 20 juin 2018 16:34

    Osiris est le Dieu de la mort, mais la mort qu’il symbolise est d’abord celle de l’âme, si bien expliquée dans la primitive religion égyptienne ; on en fait, plus tard, la mort du corps, et Osiris devient le Dieu des morts.

    Tout mort est appelé un Osiris.

    Ce Dieu est symbolisé par un taureau Apis (Hapi). C’est sous cette forme que sur de très anciens monuments on trouve Osiris représenté. Apis mort s’appelait Osor-Apis, nom dont les Grecs font Sérapis.

    C’est du reste cet animal qui symbolise le rôle mâle dans la génération.

    Strabon dit  : « Apis est le même qu’Osiris ».

    Le Sérapeum était le nom de la tombe d’Apis.

    Le Sérapeum égyptien fut construit par Aménophis III, il avait contenu 64 taureaux.

    Les monuments représentent Apis-Osiris sous la forme d’un taureau, la tête surmontée du disque et de l’uraeus (aspic qui se dresse sur le front des Dieux et des Rois et qui représente le mauvais esprit) ; il a des taches noires sur le flanc, un triangle au front, et parfois une tache en forme de croissant sur le poitrail ; sur la housse frangée qui orne son dos est un vautour aux ailes déployées.

    (Le bœuf Apis. C’était le dieu principal de Memphis. D’après une stèle ou colonne du Sérapeum à Memphis, il est représenté portant entre les cornes l’image du soleil, avec le serpent Uraeus, signe de la divinité.)

    Pourquoi ce culte ?

    Rappelons le régime primitif en Égypte :

    En Egypte comme partout, le régime féminin a précédé le régime masculin et il a dû avoir une longue durée de prospérité et de paix, puisque, au moment où commence l’histoire, c’est-à-dire le règne de l’homme, le pays possède déjà une langue bien formée, l’écriture, et des institutions sociales qui serviront de base à l’organisation future des sociétés. Enfin une religion, un culte, une haute morale. Tout cela réalisé avant les temps historiques.

    « L’Egypte est la terre classique de la Gynécocratie  », dit Bachofen, « sa civilisation repose en principe sur la préférence d’Isis à Osiris ».

    L’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Celui qu’on appelle « le premier Roi » est Mena (devenu Menés), mot qui veut dire Mère, comme Manou. Manéthon, qui cherche à effacer les traces du règne de la Femme, place sept dynasties de dieux (il masculinise les Déesses) au début, puis encore douze dynasties vagues auxquelles succèdent trente dynasties de demi-dieux.

    Quand arriva la réaction contre la religion Théogonique, on institua le culte d’Apis par fanfaronnade, pour narguer la Femme qui avait comparé l’homme fort au taureau ! Alors un taureau vivant représentait le Dieu mâle. Lorsqu’il mourait, on l’enterrait magnifiquement et le pays était plongé dans le deuil jusqu’à l’apparition d’un autre taureau divin. Et des historiens modernes, pour expliquer ce culte, nous diront qu’Osiris apprit aux hommes à labourer et à soigner le bétail !

    M. Mariette a découvert, auprès de l’emplacement de Memphis une nécropole où furent successivement enterrés des Apis, « depuis la 18ème dynastie jusqu’à la fin de la domination grecque », dit-il. Sur les monuments qu’il a découverts, Apis est appelé « Nouvelle vie de Ptah ».

    Or Ptah, c’était la puissance cosmique, le rayonnement solaire personnifié par la Femme-Déesse, comparée au Soleil parce qu’elle possédait en Elle l’esprit qui éclaire ; on avait fait de cet Apis-Ptah le Dieu suprême de Memphis. Plus tard on lui donnera le corps d’un homme.

    Mais d’abord ce principe solaire est donné au taureau. Voilà donc un culte né d’une ironie. Mais ce n’est pas tout.

    C’est la Déesse, maintenant, qui va, à son tour, être représentée, sous la figure d’un taureau, par vengeance masculine. C’est encore un résultat du curieux phénomène psychique de la réflexion sexuelle, si fréquent à cette époque de l’histoire.

    A Héliopolis, c’est , l’ancienne Déesse (Rhea), qui est représentée par le taureau Mnevis.

    Suite...

    Cordialement.



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    Étirév 9 juin 2018 04:04

    À côté des Temples des déesses existait un Bois sacré.
    C’est que l’enseignement de la Cosmologie donné dans le Temple était complété par un enseignement des sciences naturelles donné dans le Bois sacré.
    Ce Bois est sacré parce qu’on y enseigne l’origine végétale de l’homme et les lois de son évolution, et, pour démontrer ces idées abstraites, on montre à l’étudiant l’Arbre de vie, conservé avec soin, jamais mutilé, afin de pouvoir observer en lui les phases de l’évolution qu’il traverse et qui sont fidèlement reproduites par l’embryon qui se forme dans l’utérus maternel en repassant par les étapes de la vie végétale.
    Des nymphes appelées Hamadryades avaient la garde des arbres. On disait qu’elles naissaient et mouraient avec l’arbre dont la garde leur était confiée.
    Le culte de l’Arbre est resté dans toutes les traditions, mais on n’en comprend plus la haute portée philosophique. L’arbre révèle les puissances de la Nature. L’homme était arbre avant d’être devenu homme.
    On dit l’Arbre de la science parce qu’il contient en lui tout le mystère de l’évolution et des lois biologiques. Qui connaît ces lois possède la science.
    Les familles des castes supérieures avaient leur arbre sacré qu’on soignait religieusement. De là est venue cette expression : l’arbre généalogique.
    Les Hindous avaient édicté des peines sévères contre ceux qui endommageaient les arbres.
    Les Athéniens punissaient de mort quiconque osait couper des branches aux arbres des Bois sacrés ou des cimetières.
    Nos racines, notre Abre Généalogique : nos véritables origines
    Cordialement.